Jean Erich René
erichrene@bell.net
4 novembre 2011
La police nationale s'acquitte de ses missions dans le respect de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, de la Constitution, des conventions internationales et des lois.
Le défi est de taille, venez le relever avec nous!
Nous sommes un parti d’avant-garde résolument progressiste et profondément attaché aux valeurs démocratiques. Nous sommes très attentifs aux mutations profondes que connait notre pays. Notre ambition est de contribuer avec toutes les forces de résistance démocratique à structurer le combat de la classe politique en y apportant davantage de dynamisme et de rigueur, dans le respect total des exigences de probité, des valeurs morales et en y intégrant tous les aspects relatifs à la modernité.
Notre credo est l’organisation, encore et toujours de l’organisation. Nous participons à la structuration de ce parti parce que nous aimons ce pays ; nous voulons et nous pouvons être utiles à nos compatriotes. C’est donc pour notre pays, pour notre Famille et pour Haïti que nous voulons construire ce parti. Nous sommes le parti de l’Union, de la Paix et du Changement. Si le pays nous fait confiance, ensemble, dans la paix retrouvée et dans une foi inébranlable en notre Nation, nous ferons de chaque Haïtien, de chaque Haïtienne, de tous les Haïtiens, des Hommes et des Femmes heureux et prospères dans une Haïti vraiment à la hauteur de son histoire.
CATEL Jean Audan est né le 24 avril 1961. Père de quatre enfants, dont trois garçons et une fille. Il a exercé le journalisme, puis des Etudes de médecine à la (UASD) Université autonome de Santo-Domingo, République Dominicaine qu’il a abandonnée pour se rendre à Paris. De là étant, après avoir bouclé avec mention son deuxième cycle universitaire, il rédige actuellement une thèse pour l’obtention du titre de docteur es lettres et sciences humaines à l’Université de Cergy Pontoise. Il est professeur de lettres, d’histoire et de géographie en lycée professionnel à Paris.
Un Sens et une Vision : deux éléments clés dans la reconstruction d’un pays réconcilié avec lui-même.
En raison du grand banditisme généralisé par la flagrante dégradation du vivre ensemble dans la République fait qu’aujourd’hui notre société n’a plus de sens. C’est ce sens qu’il faut reconstruire qui explique la rédaction de ce livre. C’est là que l’ensemble des citoyens responsables et les politiques ont un rôle important à jouer. Les populations entières qui vivent dans la misère absolue, dans la peur permanente à cause de l’insécurité et d’autres formes de violences, attendent de ses représentants des réponses dans le domaine de la sécurité publique, de l’économie, de l’éducation, de la croissance démographique, de la santé publique, le respect du droit de la personne, le rétablissement de l’autorité de l’Etat par l’affermissement de nos institutions, le respect de l’environnement par le déclenchement d’une vaste campagne nationale de reboisement dénommée « konbit nasyonal pou plante pye bwa nan tout peyi-a ».
C’est une certaine manière de redonner espoir à nos concitoyens et de provoquer du coup un sursaut national pour jeter la base d’un développement durable dans le pays. Aussi bien, dans le temps, je me souviens avoir monté à dos d’âne pour aller me baigner dans les « rigoles », parce que l’eau coulait à flot dans le pays. Maintenant, il ne reste plus rien de tout cela et la misère emporte les habitants par centaine de milliers dans la tombe. Dans chaque visage et dans chaque regard, on ne voit que de la désolation, la peur du lendemain qui est aussi la peur de se foudroyer par la faim à cause de la sécheresse.
Comment pourrai-je rester insensible aux cris du désespoir de toute une population qui m’a vu grandir, qui m’a vu faire mes premiers pas, balbutier mes premiers mots ? C’est cette population, parfois une sœur, une cousine, une tante, des proches parents, parfois un ami d’enfance, un condisciple de classe et le reste de la communauté que je vois mourir de toutes sortes de privations, parfois par manque de nourriture. Alors, je me demande pourquoi n’est-il pas bon d’essayer quelque chose pour donner du sens à l’existence par la mise en application de la vision que j’ai toujours eue et que j’ai encore pour le lieu de ma naissance et du pays dont je suis fier de porter la nationalité.
Je me demande aussi, à quoi sert d’avoir des diplômes et bourré de connaissances si on laisse son peuple sombrer dans la misère ? Je dis l’homme intelligent doit être au service des siens et de savoir ce pourquoi il est venu au monde. De ce fait, il doit incarner l’espoir là où il n’y a plus. De même après sa disparition, il faudra bien qu’on dise de lui qu’un homme utile était passé par là. Il doit être un accompagnateur, celui qui propose, qui mobilise la population dans l’action au profit d’une cause. C’est cet homme averti, l’enfant du pays, qui revient vers sa population pour se mettre à son service, pour servir et non pour être servi. C’est pour vous servir que je vous demande de partager avec moi les réflexions que voici et c’est aussi une certaine manière de prendre part aux combats pour une société de paix et plus juste.
Construisons la République pour que vive la nation!
Pour une Haiti à la Hauteur de son histoire.
Je me demande aussi, à quoi sert d’avoir des diplômes et bourré de connaissances si on laisse son peuple sombrer dans la misère ? Je dis l’homme intelligent doit être au service des siens et de savoir ce pourquoi il est venu au monde. De ce fait, il doit incarner l’espoir là où il n’y a plus. De même après sa disparition, il faudra bien qu’on dise de lui qu’un homme utile était passé par là. Il doit être un accompagnateur, celui qui propose, qui mobilise la population dans l’action au profit d’une cause. C’est cet homme averti, l’enfant du pays, qui revient vers sa population pour se mettre à son service, pour servir et non pour être servi. C’est pour vous servir que je vous demande de partager avec moi les réflexions que voici et c’est aussi une certaine manière de prendre part aux combats pour une société de paix et plus juste.
RépondreSupprimerConstruisons la République pour que vive la nation!
CATEL Jean Audan
Probablement, la visite medicale officielle du president Martelly aux Etats-Unis pour avoir ete une retraite educative organisee par des acteurs dans une tentative d'etablir un certaine structuration de l'esprit de ce personnage qui, tres probablement, n'a pas passe les dernieres 20 (ou meme 5) annees de sa vie a apprendre les mecanismes de l'administration publiques, des relations internationales, ou meme des protocoles officiels.
RépondreSupprimerLe fait qu'il soit revenu au pays un peut plus calme, moins explosif publiquement, est une indication qu'il a probablement subi une cure d'intoxication mentale . Esperant qu'il a fait des progres en ce qui a trait a la gestion de sa colere, la moderation du langage et du comportement public, plus conscient de l'existence des structures invisibles qui constituent le medium social et politique.
D'ordinaire, les gens trop habitues a operer dans l'informel pense que l'ordre administratif constitue un entrave aux gratifications immediates, plutot qu'un outil de discipline, de metrage, de definition de cadre et de moyen, de budgetisation, programmation et planification, de replication et d'archivisation.
Cependant, une semaine ne suffit pas pour l'edification d'une parfait novice aux procedures administratives que necessiterait une position de l'envergure de la presidence d'un pays. Le travail doit continuer; et surtout que le president ne se meprenne pas de ses connaissances reelles.
Toutefois, il ne faut pas ignorer le truc vicieux que le president semble avoir jouer au pays: passer des instructions pour regler cette affaire Belizaire a ses subordonnees pendant qu'il etait en dehors du pays afin de se tenir les mains propres. L'on ne saurait ignorer non plus que des ministres d'Etat soient parties prenantes d'une telle manoeuvre. Si aucun des officiels du gouvernement est anime par un tel etat d'esprit, il revient au premier ministre et au parlement de le defaire d'une fonction dont il ne semble pas etre preparer pour remplir.
Thierry Mayard Paul semble etre le maillon faible ici. Des periodes encore plus contentieuses arrivent avec les elections regionales. La confiance est l'element essentiel dans le contexte actuel, car nous avons une situation contradictoire ou l'abondance et la rarete existe dans le meme espace. Abondance percue par ceux qui n'attendent que l'arrivee des fonds de reconstruction pour faire le plein; rarete, car ces fonds ne seront jamais suffisant pour resoudre les problemes de 1.5 millions de sans-abri et d'affames. Donc, nous avons un cocktail explosif qui s'amorcera a aux satisfaction anticipes des deboursements et explosera lorsque certains penseront qu'ils n'ont pas eu leur tranche. Si l'on revisite les rapports de JM Bellerive sur les deboursements precedents, ils indiquent que la majeure partie de ces deboursements est alle au maintien quotidien des sans-abris (tentes, approvisionnements en eau potable, besoisn sanitaires, etc...) rien de reellement visible ou d'infrastructurelle. Avec la flambee recente des prix, rien ne nous indique que ce qui reste de ces fonds suffira pour apporter des resultats concrets propre a apaiser la foule.
Esperant que cet accroc rendra au premier ministre la marge dont il a besoin pour administrer les affaires du pays.
Une nouvelle saison cyclonique arrivera tres bientot. Le monde est dans une situation financiere ou l'imprevue est presque previsible. Il suffit d'un autre choc quelconque, nationale ou internationale, pour briser la digue et faire dechainer les turbulences.
Le temps presse.