C'est ainsi que l'on s'attend souvent à voir non seulement la présence d'un pays bien portant économiquement, mais aussi le développement d'une solidarité entre ses différentes couches sociales, d'une nation unie dont la devise serait : tous pour un, un pour tous.
Oui, le pays semble frappé d'un retard mental doublé d'autisme. La différence entre le retardé mental et l'autiste est que le retardé mental est un peu plus conscient de son existence. Il pourrait ainsi avoir l'âge de majorité, et se comporter comme quelqu'un qui n'a que 10 ans. L'Autiste, quant à lui, ne sait même pas qu'il existe et ne voit le monde que comme un vague film qui défile devant ses yeux sans jamais pouvoir en déchiffrer la teneur. L'Autiste ne saura ni s'habiller, ni se nourrir. Il comptera toujours sur une aide extérieure pour sa toilette, ses déplacements et la plupart de ses besoins primaires.
Ces esclavagistes qui nous gouvernent ne s'inquiètent même pas de savoir que ce sont ses compatriotes qui traversent la frontière comme une bande de mendiants en quête d'un mieux être, car sans la stabilité politique pour garantir l’existence d’une production nationale, Haïti n'a rien à offrir économiquement à ses habitants. En plus du tourisme et d'une économie florissante, La République Dominicaine, au moins, vit décemment de son agriculture et l'on voit en France et un peu partout dans le monde la banane saint-dominguoise dans tous les supermarchés européens. Haïti, quant à lui, est la risée du monde et n'est connue à l'étranger que par la corruption et l'incompétence de ses dirigeants.
UMPP: Une Profonde Vision pour le Changement en Haïti
Par Marc A. Accimé
Tout projet de société viable et permanent reflète la planification des voies et moyens, la démocratisation des procédures socio-politiques, la priorisation des biens et besoins et une méthodologie élaborée, puis adaptée à l’idiosyncrasie locale permettant d’atteindre les objectifs fixés. Au-delà de toute modestie, et avec ma rectitude verticale qui m’empêche d’agiter l’encensoir aux fins de devenir l’homme d’un homme, J’avoue que la vision de l’UMPP pour le changement offre pour la première fois, depuis plus de cinquante ans, cette alternative inspirée d’un pragmatisme nationaliste qui engendre la croyance à la construction d’une Haïti modernisée avec les technologies de la science, la culture et le savoir-faire d‘une société transformée.
Les discours politiques, d’une manière générale, n’ont jamais manqué de prôner le développement par l’éducation, la santé, l’économie, la création d’emplois, la réforme de nos Institutions, etc. Entre temps, les raisons d’Etat méconnues du peuple ont toujours dessiné des embûches à leurs réalisations avant même “la pause de la première pierre“.
D’aucuns vont jusqu’à hyppothéquer la pensée dessalinienne pour une pitance renouvellable à court ou à long terme. Ils oublient que cette terre des hommes libres, léguée à nous par la bravoure de nos ancêtres, était considérée, hier encore, comme “un mauvais exemple aux noirs du monde entier, et qu’en conséquence, elle mérite une administration punitive ad vitam aeternam. La vision de l’UMPP est profonde parce qu’elle s’attaque à toutes les velléités malhonnêtes des esprits qui programment la bouleverse haïtienne en y infusant tous les venins de la division. Dans son plan d’action, une politique d’invitation et d’accompagnement, mais qui barre l’infiltration à toutes tendances d’interférence, est clairement définie; le travail est garanti, dans un premier temps, à tous ceux qui détiennent une profession quelconque. Puis dans un deuxième temps, à l’effet de productions et de productivités des catégories socio-professionnelles, seront annexés des emplois de service et la promotion de la petite entreprise. Dans les pays sous-développés, on ne peut prétendre à la promotion sociale sans la volonté d’une quelconque auto-détermination. En Haïti, malheureusement, le sous-développement est comme une bête à sept têtes. On en tue une, sept autres apparaissent. Parce que les intérèts égoïstes et ces raisons d’Etat sus-mentionnées sont la soupape qui génère les énergies de nos mésententes. Cette soupape est conçue avec la vocation de défier les familles en politisant une population qui fait de la politique la première industrie d’emplois. Il y a quelques années, j’avais écrit que quand deux haïtiens se réunissent autour d’une table, il y a souvent une troisième opinion. De nos jours, on ne saurait mieux attester cette observation remarquée dans toutes les stratifications sociales. Cet esprit de suspicion est un agent vecteur de contagion. Il tend à définir la nouvelle mentalité de chez nous.
En ce sens, il faut qu’il y ait une réconciliation au niveau national pour que les objectifs soient communs et les réalisations, permanentes. L’esprit éclairé qui est degagé des grandes lignes de la vision de l’UMPP n’est pas une initiative spontanée mais une motivation surprenante à tous ceux qui se cherchent et qui cherchent encore à identifier une option qui permette de ne jamais baisser l’échine quand on parle d’Haïti.
Haïti, le pays qui ne doit pas mourir.
Agir ensemble pour sa reconstruction! Il me semble que nos concitoyens n’ont rien compris de l’urgence du moment quand tout le monde s’entête à se dire qu’il a raison et de ce fait s’isole et se met à soliloquer dans un univers propre aux inconscients. Ils n’ont pas encore conscience qu’à un moment donné dans l’histoire d’un peuple, il faudrait bien qu’on fasse appel à un au-delà de l’intérêt de chacun ou des forces en présence pour redynamiser la nation entière pour relever les défis internes du pays. Parmi eux, figurent des problèmes économiques et sociaux, comme par exemple la production nationale, le développement d’un service public haïtien, la gestion de notre territoire par la construction des villes nouvelles, la maîtrise démographique, de l’habitat, la structuration de nos institutions pour faire sortir le pays de l’informel afin d’avoir un budget national digne d’un pays qui se respecte. Les autres défis concernent surtout le terrorisme interne (l’insécurité) qui frappe ce pays en plein cœur.
Ce terrorisme semble être le premier danger menaçant notre survie en tant que nation qui veut retrouver son autonomie pour faire valoir sa souveraineté nationale. Voilà donc les défis qui nous attendent tous. Au delà du discours, il nous faut des actes qui comptent et nous en avons assez des « voyé monté », du « yo dim », qui ne relèvent que de la « timounerie ». Les questions qui nous sont posées sont les suivantes :
1- Comment relancer notre économie nationale ?
2- L’insécurité, quelles sont ces causes et comment la juguler ?
3- Dans l’élaboration d’un plan national de la reconstruction du pays, êtes-vous prêts à y participer et à quel niveau ?
4- La présence de la Minustah est-elle nécessaire ?
Si non, quelles stratégies pour obtenir son départ ? Bien entendu, nous ne laissons pas de coté l’idée d’organiser une conférence nationale dans le but de revoir nos comportements sociaux pour y remédier. L'UMPP se veut être une structure à objectif et non un passe-temps pour les peureux nostalgiques en mal du pays. C’est pourquoi à l’anniversaire de l'UMPP, un grand colloque avec levée de fonds pour financer un centre socioprofessionnel à l’échelle nationale sera tenu soit en Haïti, soit dans la Diaspora tous les ans. Car il ne suffit pas de dire je t’aime à chaque fois, il y a aussi des preuves d’amour. Construisons donc un pays à la hauteur de son histoire.
Citoyens, Ce n'est pas assez d'avoir expulsé de votre pays les barbares qui l'ont ensanglanté depuis deux siècles ; ce n'est pas assez d'avoir mis un frein aux factions toujours renaissantes qui se jouaient tour à tour du fantôme de liberté que la France exposait à vos yeux ; il faut, par un dernier acte d'autorité nationale, assurer à jamais l'empire de la liberté dans le pays qui nous a vus naître ; il faut ravir au gouvernement inhumain, qui tient depuis longtemps nos esprits dans la torpeur la plus humiliante, tout espoir de nous réasservir ; il faut enfin vivre indépendant ou mourir. Indépendance ou la mort... Que ces mots sacrés nous rallient, et qu'ils soient le signal des combats et de notre réunion.
Citoyens, mes compatriotes, j'ai rassemblé en ce jour solennel ces militaires courageux, qui, à la veille de recueillir les derniers soupirs de la liberté, ont prodigué leur sang pour la sauver ; ces généraux qui ont guidé vos efforts contre la tyrannie, n'ont point encore assez fait pour votre bonheur... Le nom français lugubre encore nos contrées. Tout y retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare: nos lois, nos mœurs, nos villes, tout porte encore l'empreinte française; que dis-je? il existe des Français dans notre île, et vous vous croyez libres et indépendants de cette république qui a combattu toutes les nations, il est vrai, mais qui n'a jamais vaincu celles qui ont voulu être libres. Eh quoi! victimes pendant quatorze ans de notre crédulité et de notre indulgence ; vaincus, non par des armées françaises, mais par la piteuse éloquence des proclamations de leurs agents ; quand nous lasserons-nous de respirer le même air qu'eux ? Sa cruauté comparée a notre patiente modération ; sa couleur à la nôtre ; l'étendue des mers qui nous séparent, notre climat vengeur, nous disent assez qu'ils ne sont pas nos frères, qu'ils ne le deviendront jamais et que, s'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions.
Citoyens indigènes, hommes, femmes, filles et enfants, portez les regards sur toutes les parties de cette île ; cherchez-y, vous, vos épouses, vous, vos maris, vous, vos frères, vous, vos sœurs; que dis-je? cherchez-y vos enfants, vos enfants à la mamelle ! Que sont-ils devenus ?... Je frémis de le dire... la proie de ces vautours. Au lieu de ces victimes intéressantes, votre œil consterné n'aperçoit que leurs assassins ; que les tigres encore dégouttants de leur sang, et dont l'affreuse présence vous reproche votre insensibilité et votre lenteur à les venger. Qu'attendez-vous pour apaiser leurs mânes ? Songez que vous avez voulu que vos restes reposassent auprès de ceux de vos pères, quand vous avez chassé la tyrannie ; descendrez-vous dans la tombe sans les avoir vengés ? Non, leurs ossements repousseraient les vôtres. Et vous, hommes précieux, généraux intrépides, qui insensibles à vos propres malheurs, avez ressuscité la liberté en lui prodiguant tout votre sang ; sachez que vous n'avez rien fait si vous ne donnez aux nations un exemple terrible, mais juste, de la vengeance que doit exercer un peuple fier d'avoir recouvré sa liberté, et jaloux de la maintenir ; effrayons tous ceux qui oseraient tenter de nous la ravir encore : commençons par les Français... Qu'ils frémissent en abordant nos côtes, sinon par le souvenir des cruautés qu'ils y ont exercées, au moins par la résolution terrible que nous allons prendre de dévouer à la mort quiconque, né français, souillerait de son pied sacrilège le territoire de la liberté.
Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ; imitons l'enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche. Quel peuple a combattu pour nous ? Quel peuple voudrait recueillir les fruits de nos travaux ? Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves. Esclaves !... Laissons aux Français cette épithète qualificative : ils ont vaincu pour cesser d'être libres. Marchons sur d'autres traces ; imitons ces peuples qui, portant leur sollicitude jusque sur l'avenir, et appréhendant de laisser à la postérité l'exemple de la lâcheté, ont préféré être exterminés que rayés du nombre des peuples libres.
Gardons-nous cependant que l'esprit de prosélytisme ne détruise notre ouvrage ; laissons en paix respirer nos voisins, qu'ils vivent paisiblement sous l'empire des lois qu'ils se sont faites, et n'allons pas, boutefeux révolutionnaires, nous érigeant en législateurs des Antilles, faire consister notre gloire à troubler le repos des îles qui nous avoisinent : elles n'ont point, comme celle que nous habitons, été arrosées du sang innocent de leurs habitants ; elles n'ont point de vengeance à exercer contre l'autorité qui les protège. Heureuses de n'avoir jamais connu les fléaux qui nous ont détruits, elles ne peuvent que faire des vœux pour notre prospérité.
Paix à nos voisins ! mais anathème au nom français ! haine éternelle à la France ! voilà notre cri. Indigènes d'Haïti, mon heureuse destinée me réservait à être un jour la sentinelle qui dût veiller à la garde de l'idole à laquelle vous sacrifiez, j'ai veillé, combattu, quelquefois seul, et, si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant à le conserver. En combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur. Avant de la consolider par des lois qui assurent votre libre individualité, vos chefs que j'assemble ici, et moi-même, nous vous devons la dernière preuve de notre dévouement. Généraux, et vous chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance. S'il pouvait exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir. Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination. De combattre jusqu'au dernier soupir pour l'indépendance de notre pays ! Et toi, peuple trop longtemps infortuné, témoin du serment que nous prononçons, souviens-toi que c'est sur ta constance et ton courage que j'ai compté quand je me suis lancé dans la carrière de la liberté pour y combattre le despotisme et la tyrannie contre laquelle tu luttais depuis quatorze ans. Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense, parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître ; et si jamais tu refusais ou recevais en murmurant les lois que le génie qui veille a tes destinées me dictera pour ton bonheur, tu mériterais le sort des peuples ingrats.
Mais loin de moi cette affreuse idée. Tu seras le soutien de la liberté que tu chéris, l'appui du chef qui te commande. Prête donc entre ses mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug. Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance. Fait au quartier général des Gonaïves, le 1er janvier 1804, l'an 1er de l'indépendance.
Epiphane Menelus5 - mai mezanmi gade yon peyi gouvènman monte gouvènman desann .peyi a vann ak blan mannan li lè li tan pou jenès la kapab pale sak fè l mal .
li lè li tan pou etidyan jwenn jistis .li lè pou yo sispann mete sak kapab goumen yo nan prizon .twop etidyan viktim frènou you bouke mouri anba gwad dominiken li lè poum genyen yon lidè kap panse pou avni peyi a .li lè pou nèg ak vès yo sispann fè kidnaping pou yo lage chaj yo bay bandi .
genyen trop vole nan douane yo airporte yo politize lopital leta privatize tout moun ap plen poch pandan pèp la ap mouri pwactoko yo vin sou pwetèks yap eden poutan yap sousen .fok yo sispann vann jistis nan tribunal fok yo sispann kondane inosan .nan douane ouanaminthe twop moun ap soufri vyolans ,anba kas ble lapolis .
fok yo sispann peyi moun ki kite peyi pou al chache yon vi miyo en rp dom lè yo kenbe yo pran tout sa yo pote .kote responsab yo eske se pa yo ki koupab .peyia vinn dangere menm pou pwop pitit li nou paka sipote nap rele anmweeeeeeeeeeeeeeeee