Le monde arabe continue de voir les Européens comme de vulgaires croisés médiévaux: c'est ce que révèle un article publié dans le nouveau numéro de «BoOks», en kiosque ce jeudi 3 mars. Extraits
Pour Carole Hillenbrand, «c’est une étrange ironie que l’Europe ait perdu militairement les croisades mais en soit venue à “vaincre le monde”, alors que les musulmans ont gagné les croisades pour se voir ensuite piégés, dans une position de subordination à l’Occident». (Prèche d'Urbain II et bataille de Mansourah. Septième croisade. Icono/Sipa)
Dans sa préface au livre de Carole Hillenbrand, Yasir Suleiman, professeur d’arabe à l’université d’Édimbourg, observe que «l’auteur a pour objectif premier de contrebalancer l’image biaisée des croisades dans la connaissance occidentale». Je ne suis pas bien sûr de ce qu’il entend par là. David Hume, dans son «Histoire de la Grande-Bretagne», dénonça les croisades comme «le monument de folie humaine le plus insigne et durable jamais édifié, toutes époques et toutes nations confondues». Un peu plus tard, Edward Gibbon y voyait l’expression d’un «fanatisme sauvage» (1).
Dans son «Histoires des croisades» (1820), l’une des premières études consacrées spécifiquement à ce sujet, Charles Mills déplorait le papisme et le fanatisme médiéval. Dans «La Dynastie mamelouke ou esclave d’Égypte» (1896), William Muir, tout en suggérant que les croisades eurent un rôle positif en arrachant l’Europe à l’âge des ténèbres, en venait à les dénoncer : elles ont «aggravé l’intolérance de l’époque et encouragé dans les rangs chrétiens des actes de cruauté et des effusions de sang parfois aussi épouvantables que ceux commis par leur ennemi ; nous y trouvons la combinaison étrange d’une piété fanatique et des instincts les plus bas de l’humanité. Il est souvent difficile de reconnaître la foi de Jésus tant dans la religion que les papes et leurs conseillers ne cessèrent en deux siècles de chercher à ramener sur la terre où elle vit le jour, que dans les moyens qu’ils employèrent pour l’y installer».
Beaucoup plus récemment, sir Steven Runciman, doyen de la recherche sur le sujet, a écrit que «la guerre sainte ne fut rien d’autre qu’une longue entreprise d’intolérance au nom de Dieu» (2). La cruauté des croisades et des croisés était devenue l’un des dogmes de l’historiographie bien avant que l’ancien Monthy Python Terry Jones n’en fît la satire dans un documentaire télévisé, en 1994. Même des romanciers comme Scott et Henry Rider Haggard ont été enclins à en brosser un tableau des plus sévères.
Il n’est guère surprenant que les historiens arabes modernes, tout en condamnant les croisades, ont aussi tendance à présenter ces expéditions comme les prémices ou même les causes de l’évolution récente du Moyen-Orient. Carole Hillenbrand remarque que «certains chercheurs musulmans et arabes contemporains évaluent et réinterprètent le phénomène des croisades à la lumière d’expériences récentes telles que le colonialisme, le nationalisme arabe, la création de l’État d’Israël, la libération de la Palestine et la montée du “fondamentalisme islamique”».
Les Francs, une invasion barbare de plus
«Les croisades. Points de vue musulmans», Edinburgh University Press, 1999 (réédité en 2008). Carole Hillenbrand est professeur émérite à l’université d’Édimbourg. En 2005, elle reçut le prix international Roi Fayçal pour les études islamiques. C’est la première fois que ce prix allait à un non-musulman. Pourtant, les observateurs arabes de la première croisade à la fin des années 1090 n’accordèrent d’abord pas beaucoup d’importance à l’arrivée des Franj (ou Francs). Ils avaient l’impression de faire face à une autre invasion barbare, ou peut-être à un nouveau groupe de mercenaires byzantins. Ils ne reconnurent pas que les croisés obéissaient à des motivations religieuses et n’accordèrent aucune considération aux dangers d’ordre stratégique que représentait à long terme l’établissement de principautés croisées. Seul un homme, Al-Sulami, écrivit dès 1105 un traité sur la guerre sainte où il prévenait que la désunion et le laisser-aller des musulmans faisaient, à leur place, le travail des croisés. S’ils n’agissaient pas rapidement, les Francs s’empareraient de tous les ports syriens. Mais Al-Sulami était un philologue et juriste religieux peu connu à Damas et il resta un certain temps plus ou moins seul à tenir ces propos alarmistes. Les Francs finirent par prendre tous les ports du littoral syro-palestinien.
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Dans «BoOks» ce mois-ci |
L’âge moyen des populations arabes tournant autour de 30 ans, les mémoires sont parfois courtes. Peu de révolutionnaires du Caire ou de Tunis ont une idée précise du passé dont ils ont hérité, ce qui ne les empêche pas d’être porteurs d’un inconscient collectif bel et bien nourri par une histoire multiséculaire. Mais de quoi est donc faite cette force qui pousse ces peuples dans la rue, à l’assaut des dictatures ? C’est à cette question que tente de répondre le mensuel « Books » qui, comme à son habitude, moissonne le meilleur de la presse internationale, du "TLS" (Times Literay Suplement) au "New York Times". S’ensuit un dossier qui revisite des siècles d’espoirs et de ressentiment et qui exhume les poètes d’alors, souvent les seules voix de leur époque, quand toute autre forme d’expression n’était guère possible.
Tout aussi frappante, la rubrique «Document» - un article du "Atlantic Monthly" - vient apporter un éclairage différent sur l’actualité, cette fois pharmaceutique. John Ionnadis, méta-analyste grec, y soutient que 90% du savoir médical publié à travers le monde est inexact. Il démontre, entre autres aberrations, que les liens saisissants entre les gènes et certaines maladies dont on nous rabat les oreilles, du cancer du colon à la schizophrénie, sont si aléatoires qu’il serait aussi pertinent… de lancer des fléchettes sur une carte du génome. Aïe. Son travail, pointilleux, courageux aussi, est publié dans la revue en ligne "PLOS Médicine". C’est l’article le plus téléchargé de toute l’histoire de la revue. Et c’est ainsi que « Books » est grand.
Anne Crignon
« BoOks » en kisoque jeudi 3 mars, 6 euros 50 |
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C’est seulement à partir des années 1140, et lentement, que se constituèrent une idéologie et une pratique de la contre-croisade, sous la direction de chefs de guerre héroïques tels que Zangi, Nur al-Din et Saladin. Les campagnes militaires étaient soutenues par le développement d’une propagande en vers et prose en faveur du jihad et du réarmement moral des musulmans. Le changement de climat amené par les prédications de la contre-croisade peut être retracé dans les habitudes de consommation d’alcool de ses leaders. Il-Ghazi, seigneur de Mardin, célébra une victoire sur Roger d’Antioche en 1119 «en se livrant à des soûleries excessives». Zangi fut assassiné par un esclave alors qu’il cuvait son vin. Son fils, Nur al-Din, adorait lui aussi l’alcool, mais s’en blâma et devint ascétique après avoir subi une série de défaites face aux Francs. Son successeur Saladin ne buvait rien de plus fort que du jus de fruit. Plus tard encore, dans les années 1260, le sultan mamelouk [d’Égypte] Baïbars prit des mesures pour prévenir la consommation d’alcool dans son armée.
Les chrétiens, maudits et sales
Si Yasir Suleiman veut dire que l’histoire des croisades a été biaisée par une utilisation insuffisante des sources en arabe, il a clairement raison. Hillenbrand a rendu un grand service en rassemblant en un seul gros volume une telle masse de documents jusqu’alors sous-utilisée, voire purement et simplement inutilisée. Cependant, et elle le dit à plusieurs reprises, cela ne va pas sans difficultés. Quand ils écrivaient sur leurs voisins chrétiens, les historiens, géographes et fonctionnaires arabes usaient volontiers d’un large répertoire de figures de style conventionnelles et emphatiques. Discerner la réalité sous-jacente n’en est que plus difficile. Batailles et sièges étaient fréquemment évoqués par des métaphores couchées en vers et en prose.
Pendant presque deux siècles, croisés et musulmans furent voisins en Syrie, sans jamais tenter de se comprendre. La vision occidentale des musulmans du Moyen Âge était fondée sur des stéréotypes désobligeants, alimentés par la peur et le mépris. Il en allait de même en sens inverse. Les sources arabes présentaient les Francs comme maudits, sales, des brutes s’adonnant aux plaisirs de la chair. À leur contact, on se souillait. L’église du Saint-Sépulcre était presque invariablement appelée l’église des ordures. Les prêtres étaient soupçonnés d’encourager leurs paroissiennes à la prostitution. L’hagiographe de Saladin, Imad Al-Din al-Isfahani, voyait les Francs comme «un essaim de mouches» et «des sauterelles sans ailes». Quant à la Chrétienté, l’auteur anonyme de la Mer des précieuses vertus annonçait, au XIIe siècle : «Quiconque croit que son Dieu sortit des parties intimes d’une femme est complètement fou ; on ne doit pas lui adresser la parole, il n’a ni intelligence ni foi.»
Dans son dernier chapitre, «L’héritage des croisades», Hillenbrand cite Akbar Ahmed (3), éminent auteur musulman vivant en Occident : «La mémoire des croisades survit au Moyen-Orient et fausse la perception musulmane de l’Europe. C’est le souvenir d’une Europe agressive, arriérée et religieusement fanatique. Cette réminiscence historique se serait renforcée aux XIXe et XXe siècles alors que les Européens parvenaient une fois de plus à asservir et coloniser des territoires au Moyen-Orient. Malheureusement, ce legs d’amertume est ignoré par la plupart des Européens quand ils évoquent les croisades.»
C’est vrai. Peu d’Européens tiennent compte du ressentiment des musulmans. En partie parce que seule une petite poignée éprouve elle-même de l’amertume à propos de la conquête par les musulmans de la Syrie au VIIe siècle, de l’Espagne au VIIIe siècle et des Balkans aux XVe et XVIe siècles. Cependant, remarque Hillenbrand, «c’est une étrange ironie que l’Europe ait perdu militairement les croisades mais en soit venue à “vaincre le monde”, alors que les musulmans ont gagné les croisades pour se voir ensuite piégés, dans une position de subordination à l’Occident».
Robert Irving
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Le nouveau numéro de Books |
Cet article est paru dans la "London Review of Books" le 3 février 2000.
(traduction par Damien Larivière)
(1) Edward Gibbon est l’auteur d’un célèbre ouvrage sur « le déclin et la chute de l’Empire romain » (six volumes parus de 1776 à 1789).
(2) Runciman est mort en 2000, à l’âge de 97 ans.
(3) Akbar S. Ahmed est professeur d’études islamiques à l’Université américaine à Washington. Auteur de plusieurs livres et documentaires pour la télévision, il a aussi été expert auprès du gouvernement américain.
Des Mirage 2000 sur la base française de Solenzara (AFP)
19h20 - Cité du Vatican L'organe officiel du Vatican, l'Osservatore Romano, déplore la "hâte" de la France à lancer une opération militaire contre le régime libyen du colonel Kadhafi et accusé Paris d'avoir agi "sans aucune coordination" avec les pays alliés.
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19h10 – Paris La présidente du groupe CRC-SPG Nicole Borvo Cohen-Seat exprime lors du débat sur l'intervention militaire en Libye les "réserves" de son groupe plaidant pour "une opération pacifique".
19h05 – Athènes Quatre avions militaires du Qatar, deux Mirage 2000 et deux avions de transport C-17, engagés dans la coalition internationale contre la Libye, arrivent sur la base aéronavale de Souda, située sur l'île de Crète, selon l'Etat major grec.
18h55 – Ottawa Les pilotes de chasse canadiens renoncent à bombarder un aérodrome pour ne pas risquer de toucher des civils, selon un haut responsable militaire.
18h50 - Paris Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, assure l'Agence France-Presse de son "soutien" à la suite de l'arrestation en Libye de trois journalistes.
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18h15 – Ajaccio Le parti nationaliste corse Corsica Libera exprime sa "totale désapprobation" de l'utilisation d'une base aérienne en Corse par l'aviation française pour mener des opérations en Libye.
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17h45 – Paris François Bayrou, président du Modem, approuve le rôle de la France dans l'opération libyenne tout en soulignant qu'elle devait aujourd'hui "aller plus loin" et "devenir une force de proposition pour que change le monde".
17h40 – Paris L'Agence France-Presse demande dans une lettre au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi la libération de ses journalistes arrêtés samedi près d'Ajdabiya, Dave Clark et Roberto Schmidt.
17h30 - Paris Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, approuve à l'Assemblée nationale l'opération en Libye, provoquant tout de même les huées de la droite en dénonçant ce qu'il a qualifié de "propos irresponsables" du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
17h15 - Washington Les forces loyales à Kadhafi continuent de s'en prendre aux populations civiles, affirme le commandant de l'opération "Aube de l'Odyssée", l'amiral américain Samuel Locklear.
17h05 – Paris La France a proposé à ses alliés de la coalition bombardant depuis samedi des positions libyennes "une instance de pilotage politique" de l'opération militaire, au niveau des ministres des Affaires étrangères, annonce Alain Juppé.
17h – Paris L'opération militaire de la coalition internationale peut s'arrêter "à tout moment" en Libye si Kadhafi se conforme aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et accepte un cessez-le-feu, déclare Alain Juppé.
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15h45 - Paris François Fillon réaffirme à l'Assemblée nationale qu'une intervention au sol en Libye était "explicitement exclue", et qu'il ne s'agissait pas pour la France de se "substituer" au "peuple libyen", même si elle appelle "au départ de Kadhafi".
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15h10 - Benghazi Selon des témoins des "affrontements violents" ont eu lieu dans la région de Yefren, au sud-ouest de Tripoli faisant au moins 9 morts.
15h10 - Madrid Le parlement espagnol approuve comme prévu, à une écrasante majorité, la participation de l'Espagne à l'opération militaire internationale en cours en Libye.
15h05 - Tunis La journaliste tunisienne Fatma Ben Dhaou, envoyée spéciale en Libye du journal tunisien Le Quotidien et dont on était sans nouvelle depuis vendredi, a contacté son mari, annonce ce dernier.
14h50 - Larnaca Chypre, qui refuse aux avions militaires du Qatar engagés dans la coalition internationale contre la Libye de faire escale sur l'aéroport de Larnaca, autorise exceptionnellement trois de ces appareils à atterrir pour faire le plein de carburant.
14h50 – Copenhague Le Premier ministre danois qualifie de "propagande" les accusations libyennes selon lesquelles les chasseurs F-16 danois engagés en Libye ont mené des bombardements sur Tripoli, ce que l'armée de l'air dément également.
14h05 – Bruxelles Les pays de l'Otan décident de confier à leurs marines la mission de faire respecter l'embargo sur les armes à destination de la Libye décidé par l'ONU, annonce un diplomate allié.
13h40 - Moscou Les frappes militaires de la coalition en Libye devraient baisser d'intensité dans les jours qui viennent, selon le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Robert Gates.
12h55 - Washington Le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, assure que dorénavant les frappes vont baisser d'intensité.
12h50 - Moscou La Russie appelle à un cessez-le-feu immédiat en Libye
12h45 - New Delhi L'Inde estime que les pays étrangers ne devaient pas s'ingérer dans les affaires de la Libye.
12h13 - Misrata Cinq personnes, dont quatre enfants, ont été tuées mardi par des tirs des forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à Misrata, affirme un porte-parole des rebelles.
12h10 - Ankara La Turquie déclare qu'elle ne participera pas à des missions de combats en Libye.
11h30 - Libye La BBC rapporte qu'un jet de combat F-15 américain s'est écrasé en zone rebelle. Les deux membres d'équipage se sont éjectés et un a été récupéré. 11h10 - Genève Les combats en Libye ont poussé des milliers de personnes à fuir leur domicile et se réfugier dans l'est du pays, a indiqué mardi le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) se basant sur les témoignages de réfugiés arrivés en Egypte.
10h45 - Pékin La Chine réitère son opposition à l'usage de la force en Libye et déplore les victimes civiles des frappes aériennes menées par une coalition internationale.
10h45 - Tobrouk L'AFP affirme que trois journalistes occidentaux, deux de l'Agence France-Presse et un photographe de l'agence Getty Images ont été arrêtés le 19 mars dans la région de Tobrouk (est) par l'armée libyenne.
10h40 - Abuja Le Nigeria critique les "contradictions" de la communauté internationale qui concentre son attention sur la Libye au détriment de la Côte d'Ivoire en quasi guerre civile.
9h10 - Kampala Le président ougandais Yoweri Museveni dénonce l'intervention de la force multinationale contre Mouammar Kadhafi "un vrai nationaliste" selon lui.
08h25 - Pékin La Chine réitère son opposition à l'usage de la force en Libye où une coalition internationale procède à des frappes aériennes depuis le week-end dernier et appele à un cessez-le-feu immédiat.
08h00 - Ankara La Turquie ne figurera pas parmi les pays qui participent aux frappes de la force multinationale en Libye mais pourrait contribuer aux opérations humanitaires sur place, souligne le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
4h50 - Singapour Les cours du pétrole sont en hausse dans les échanges électroniques en Asie, soutenus par la poursuite des opérations de la coalition internationale en Libye. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril prenait 30 cents à 102,63 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en mai gagnait 43 cents à 115,39 dollars.
2h30 - La Paz Le président socialiste de Bolivie, Evo Morales, réclame que l'on retire le Prix Nobel de la Paix à Barack Obama, indigne selon lui du prix pour "promouvoir la violence", à travers l'intervention militaire en Libye.
0h15 - Brasilia Le gouvernement brésilien souhaite qu'un cessez-le-feu entre en vigueur "le plus tôt possible" en Libye afin de garantir la sécurité de la population, réitérant sa position en faveur du dialogue dans ce pays.
00h05 - Londres Les parlementaires britanniques approuvent à la quasi-unanimité la participation des forces britanniques dans les opérations en cours en Libye. A l'issue du premier débat parlementaire sur le sujet, les députés de la chambre des Communes ont voté par 557 voix, contre 13, en faveur de l'engagement britannique dans les opérations engagées.
Lundi 21 mars
23h35 - Ankara La Turquie veut des clarifications sur les plans de l'Otan en Libye et juge que la manière dont la coalition a été constituée pour attaquer ce pays n'est pas conforme aux normes internationales, indique son chef de la diplomatie Ahmet Davutoglu.
23h30 - Washington Plusieurs membres du Congrès américain critiquent l'administration de Barack Obama concernant les frappes en Libye, craignant le début d'un conflit interminable et de possibles représailles libyennes.
23h - Londres 53% des Britanniques jugent que les soldats de sa Majesté ne doivent pas risquer leur vie pour venir en aide aux forces d'opposition en Libye, tandis que 43% désapprouvent les frappes contre le régime de Mouammar Kadhafi, selon un sondage diffusé par ITV.
23h - Copenhague Le colonel Mouammar Kadhafi doit être jugé par une cour internationale pour les crimes commis contre les Libyens, lance la ministre des Affaires étrangères du Danemark, Lene Espersen.
22h55 - Paris Nicolas Sarkozy se rendra mardi en fin de matinée sur la base de Solenzara en Corse, qui sert de base avant aux avions français engagés dans l'opération de la coalition internationale en Libye, apprend-t-on de sources proches du dossier.
21h50 - Athènes Les six F-16 promis par la Norvège pour les opérations en Libye, ont atterri sur la base aéronavale de l'Otan à Souda sur l'île de Crète, en Méditerranée, rapporte l'état-major grec.
21h45 - Tripoli Une base de la marine libyenne située à 10 km à l'est de Tripoli a été touchée par des bombardements, indiquent des témoins qui ont vu des flammes s'échapper de la base.
21h20 - New York Le Conseil de sécurité de l'Onu tiendra jeudi une réunion pour débattre de la situation en Libye, indique un diplomate des Nations unies sous le couvert de l'anonymat.
21h20 - Tripoli Misrata, la troisième ville de Libye, a été "libérée il y a trois jours", indique un porte parole du gouvernement libyen ajoutant que les forces du régime continuent à y rechercher des "éléments terroristes".
20h55 - Tripoli La coalition internationale, avec à sa tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, a bombardé la ville de Sebha (750 km au sud de Tripoli), fief de la tribu de Guededfa du colonel Mouammar Kadhafi, indique porte-parole du gouvernement libyen.
20h55 - Bagdad L'Irak apporte son soutien à l'intervention de la coalition internationale en Libye sous le mandat de l'Onu pour protéger la population civile, souligne le porte-parole du gouvernement Ali al-Dabbagh.
20h50 - Paris L'aviation française a détruit un blindé des forces pro-Kadhafi à une centaine de kilomètres au sud de Benghazi (est de la Libye), annonce à l'AFP l'état-major des armées.
20h35 - Paris L'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) se réunira mardi au ministère de l'Intérieur, trois jours après l'appel de Claude Guéant à exercer "une vigilance toute particulière" en raison du conflit en Libye, annonce le ministère.
20h20 - Ottawa Quatre chasseurs F-18 canadiens ont réalisé leur première sortie en Libye, au large des côtes du pays, mais sans bombarder d'objectifs, rapporte le ministre de la Défense, Peter MacKay.
20h15 - Rome Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi demande que l'Otan prenne en main le commandement des opérations de la coalition internationale en Libye.
20h10 - Tripoli Des tirs de la défense anti-aérienne suivis d'explosions ont été entendus dans le secteur de la résidence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, selon l'AFP.
20h05 - Santiago "L'Otan jouera un rôle" dans la nouvelle phase militaire en Libye, affirme le président américain Barack Obama, depuis le Chili, ajoutant que cette nouvelle phase interviendrait dans un délai "de jours, non de semaines". "La position américaine est que [Mouammar] Kadhafi doit partir", précise-t-il.
19h55 - Londres Le Premier ministre David Cameron évoque "le moment venu d'un transfert à l'Otan" de l'offensive de la coalition en Libye, lors de son intervention devant les députés.
19h40 - Benghazi Au moins 40 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées par des tirs des forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à Misrata, à l'est de Tripoli, affirme un porte-parole des rebelles et une source médicale dans la ville.
19h40 - Genève Vingt véhicules militaires britanniques en lien avec les mesures imposées par l'Onu contre la Libye ont traversé le territoire de la Suisse, annonce Berne, défendant toutefois sa neutralité.
19h30 - Harare Le président du Zimbabwe Robert Mugabe critique l'intervention aérienne menée par les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France sur la Libye et accuse l'Occident d'outrepasser la résolution du conseil de sécurité de l'Onu imposant une zone d'exclusion aérienne.
19h25 - Paris Un responsable de la rébellion libyenne a été reçu au ministère français des Affaires étrangères, alors que la France participe depuis samedi à des missions aériennes contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, rapporte l'AFP.
19h25 - Libreville Le Gabon, membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, demande un "cessez-le-feu" en Libye et s'affirme "très préoccupé par l'ampleur des frappes aériennes".
19h20 - Moscou Le chef du parti libéral-démocrate russe LDPR, Vladimir Jirinovski, propose de retirer au président Barack Obama son prix Nobel de la paix, à la suite du lancement de l'intervention armée occidentale en Libye.
19h20 - Washington Le départ du pouvoir du dictateur libyen Mouammar Kadhafi "demeure le but ultime" des Etats-Unis, réaffirme le département d'Etat, après trois jours de frappes militaires en Libye.
19h00 - Vienne Le fondateur de la web-télé d'opposition Libya Al-Hurra, Mohammed al-Nabbous, a été tué samedi à Benghazi (est de la Libye), ce qui porte à deux le nombre de représentants des médias décédés en Libye, rapporte l'Institut international de la presse (IPI).
18h45 - Bruxelles Le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini plaide pour que l'Otan prenne le commandement de l'opération militaire en Libye faute de quoi, a-t-il laissé entendre, Rome pourrait ne plus autoriser l'usage des bases aériennes italiennes.
18h25 - New York Les quatre journalistes du New York Times libérés lundi après avoir été arrêtés en Libye par les forces fidèles au régime Kadhafi sont arrivés en Tunisie sains et saufs, annonce la direction du journal.
18h00 - Paris L'état-major fait état de 55 sorties d'avions français en trois jours.
17h45 - Oslo Les six F-16 norvégiens dépêchés pour participer à l'opération militaire en Libye n'entameront pas leur mission tant que la question du commandement n'aura pas été clarifiée, déclare la ministre norvégienne de la Défénse, Grete Faremo, à l'agence NTB.
17h40 - Paris Les avions de chasse embarqués sur le porte-avions Charles-de-Gaulle seront "en mesure" d'entamer leurs opérations dans le ciel libyen dès mardi, annonce l'état-major des armées lors d'une conférence de presse à Paris.
17h30 - Washinton Les militaires américains disposent de peu d'informations sur l'endroit où se trouve le colonel Kadhafi déclare un haut gradé américain, le général Carter Ham.
16h45 - Abou Dhabi Un responsable affirme que le rôle des Emirats en Libye se limite "à l'aide humanitaire", après des informations faisant état d'une éventuelle participation des Emirats aux opérations aériennes dans ce pays.
16h30 - Misrata Les rebelles annoncent onze morts par des tirs des forces de Kadhafi.
16h20 - Bruxelles Des F-16 belges ont effectué leur première intervention annonce le ministre de la Défense.
16h10 - Bruxelles L'Union européenne s'est dit prête à sécuriser une opération humanitaire en Libye avec des moyens militaires si l'ONU le demande, selon un communiqué publié à l'occasion d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères.
15h55 - Quito L'Equateur condamne "l'intervention militaire étrangère" en Libye, appelant à une "médiation" pour éviter un "bain de sang", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
15h55 - Moscou Medvedev juge inacceptable le terme "croisade" employé par Poutine indiquent des agences russes. C'est la première fois que le président critique publiquement le Premier ministre.
15h45 - Misrata Les rebelles affirment que les troupes pro-Kadhafi à Misurata utilisent un certain nombre de civils des villes voisines comme boucliers humains, selon la chaîne Al-Jazeera.
15h35 -Bruxelles L'Otan est "disposée à venir en soutien" de l'intervention de la coalition internationale en Libye dans "quelques jours", indique Alain juppé.
15h35 - Bruxelles L'intervention militaire de la coalition internationale en Libye est jusqu'ici un "succès" car elle a permis d'éviter "un bain de sang" des civils à Benghazi, fief des rebelles, estime le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
15h25 - Le Cap Le président sud-africain Jacob Zuma déclare que l'Afrique du Sud ne soutient pas la "doctrine d'un changement de régime" en Libye et appelle les pays étrangers à la modération pour faire respecter la zone d'exclusion aérienne.
15h - Ankara La Turquie veut des clarifications sur les plans de l'Otan en Libye et juge que la manière dont la coalition a été constituée pour attaquer ce pays n'est pas conforme aux normes internationales, indique son ministre des Affaires étrangères.
15h - Madrid Deux chasseurs-bombardiers espagnols F-18 décollent de la base italienne de Decimomannu, en Sardaigne, pour effectuer leur première mission destinée à faire respecter la zone d'exclusion aérienne en Libye, annonce le gouvernement espagnol.
14h50 - Bruxelles Laurent Wauquiez annonce sur Twitter : "premier point presse avec Alain Juppé, à Bruxelles dans quelques minutes "
14h15 - New-York Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra probablement une réunion à huis clos sur la Libye cet après-midi, indique un diplomate.
14h45 - Le Caire Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, affirme ses propos ont été "mal interprétés" quand il a critiqué dimanche les bombardements de la coalition sur la Libye en estimant qu'ils s'écartaient de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.
14h30 - Tripoli Le régime libyen accuse la coalition internationale et les rebelles de violer un cessez-le-feu annoncé à nouveau dimanche soir par les forces militaires du colonel Mouammar Kadhafi, selon des sources au ministère de la Défense citées par l'agence officielle Jana.
14h25 - Benghazi Les forces gouvernementales libyennes pilonnent depuis trois jours la région d'Al-Jabal Al-Gharbi (sud-ouest de Tripoli), en particulier les villes de Zenten et Yefren sous contrôle de la rébellion, affirment les habitants de la région.
14h15 - Londres Le chef d'état-major de l'armée britannique, le général David Richards, affirme que les forces de la coalition ne prennent pas directement pour cible le colonel Kadhafi en Libye, contrairement à ce qu'avaient pu laisser entendre deux ministres, dont celui de la Défense.
13h30 - Bucarest La Roumanie soutient l'objectif d'un départ du pouvoir du leader libyen Mouammar Khadafi, déclare le ministre des Affaires étrangères Teodor Baconschi tout en soulignant que Bucarest n'a pas les moyens de s'engager militairement pour l'instant.
13h30 - Stockholm Six à huit avions de combat Gripen sont disponibles si la Suède décide de participer à la coalition internationale contre la Libye, annonce l'état-major suédois.
13h20 - Tripoli Les avions italiens qui ont participé pour la première fois dimanche aux opérations contre la Libye ont surtout visé les défenses anti-aérienne des troupes fidèles de Mouammar Kadhafi selon un officier italien.
13h10 - Tripoli Les quatre journalistes du New York Times arrêtés en Libye par les forces fidèles au régime Kadhafi ont été libérés et se trouvent à l'ambassade de Turquie à Tripoli, a annonce le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
13h00 - Bruxelles Les ministres européens des Affaires étrangères entérinent de nouvelles sanctions contre des entités financières libyennes.
12h40 - Moscou Vladimir Poutine affirme que la résolution de l'Onu sur la Libye ressemble aux croisades médievales indique Reuters.
12h40 - Tripoli Khamis Kadhafi, l'un des fils du leader libyen Mouammar Kadhafi, aurait succombé à ses blessures dans un hôpital, rapportent les médias allemands se référant aux journalistes arabes. 12h00 - Ajdabiya Les forces gouvernementales libyennes, qui avaient attaqué Benghazi (est) samedi matin, ont reculé jusqu'à Ajdabiya indiquent des journalistes de l'AFP.
11h30 - New Delhi L'Inde appelle à la fin des raids aériens en Libye.
11h15 - Misrata (Libye) Un témoin parle de "destruction absolue et de carnage" par les forces de Kadhafi rapporte CNN sur twitter.
10h30 - Ankara La Turquie ne comprend pas que la France se soit comportée comme si elle assumait le leadership des opérations militaires en cours en Libye, affirme le ministre turc de la Défense, Vecdi Gönül.
10h30 - Paris Les opérations aériennes françaises en Libye ont repris lundi matin affirme la Défense.
10h30 - Moscou Le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, dénonce l'opération de la "machine de guerre" américaine lancée selon lui en Libye comme ce fut le cas en Afghanistan et en Irak.
10h30 - Le Caire Des manifestants pro-Kadhafi assaillent Ban Ki-moon place Tahrir au Caire selon un correspondant de l'AFP.
10h20 - Rome L'Italie refuse qu'une "guerre" soit menée par la coalition en Libye affirme Franco Frattini.
10h10 - Le Caire La communauté internationale doit parler d'une seule voix affirme Ban Ki-moon.
9h35 - Le Caire La guerre en Libye et les révoltes en Egypte et en Tunisie doivent être pris comme un avertissement par les régimes autoritaires arabes qui continuent à donner l'ordre de tirer sur des manifestants, indique le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
9h10 - Copenhague L'armée de l'air danoise annonce que trois chasseurs F-16 danois ont de nouveau participé dans la nuit de dimanche à lundi aux opérations de la coalition dans le ciel libyen.
8h40 - Londres Le ministre britannique de la Défense annonce que les forces aériennes britanniques ont renoncé dans la nuit de dimanche à lundi à mener une de leurs opérations prévues en Libye en raison de la présence de civils dans le périmètre visé.
8h30 - Paris François Baroin, le porte-parole du gouvernement, estime que la coalition internationale est "pleinement dans l'application de la résolution 1973" de l'ONU.
5h20 - Singapour Les cours du pétrole son en hausse dans les échanges électroniques en Asie, soutenus par le début des frappes aériennes de la coalition internationale en Libye pour instaurer une zone d'exclusion aérienne, indiquent les analystes.
3h30 - Washington Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, se prononce contre une frappe militaire qui ciblerait directement le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
2h30 - Tripoli Le bâtiment administratif situé dans le complexe résidentiel du dirigeant Mouammar Kadhafi à Tripoli est détruit par un tir de missile parce qu'il abrite un centre de "commandement et de contrôle" des forces libyennes, affirme à l'AFP un responsable militaire de la coalition.
1h - Washinton Le dernier cessez-le-feu annoncé par le régime du colonel Mouammar Kadhafi en Libye est "un mensonge ou a été immédiatement violé" par ses forces, affirme le conseiller du président Barack Obama pour la sécurité nationale, Tom Donilon.
00h15 - Londres "Pour la deuxième fois, le Royaume-Uni a lancé depuis la Méditerranée des missiles (de croisière) Tomahawk d'un sous-marin de classe Trafalgar dans le cadre d'un plan coordonné de la coalition pour appliquer la résolution" du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant le recours à la force contre le régime, affirme le ministère britannique de la Défense à Londres.
L'impérialisme veut soumettre un pays riche et souverain
Entretien d'Avante, organe du Parti communiste portugais (PCP), avec Silas Cerqueira
Tout juste revenu de Libye, où il participait à une Conférence internationale organisée par l'Association des avocats et juristes de la Méditerrannée, Silas Cerqueira a souligné à Avante !la nécessité de la mobilisation pour la fin immédiate des bombardements, a mis en garde contre la possibilité du lancement d'une troisième phase dans l'agression contre le peuple libyen, et a mis en évidence quelques-uns des motifs qui sont à l'origine de la campagne impérialiste contre le territoire.
« Nous ne sommes pas au terme d'une guerre froide, nous sommes peut-être à la veille d'une guerre chaude »
Silas Cerqueira,
Jornal de Angola,
25 janvier 1990
Cet échange avec le professeur, chercheur et militant communiste qui compte plus d'un demi-siècle d'activité en faveur de la paix, du progrès, de la solidarité et de la coopération entre les peuples a eu lieu un mois et demi après son séjour en Libye. Mais ce n'est pas pour autant que Silas Cerqueira n'a pas conservé intactes l'indignation envers les agissements barbares que l'impérialisme commet sur place depuis le 19 mars, la précision des faits qui révèlent les conséquences et les véritables raisons de cette nouvelle campagne militaire menée par l'OTAN, et une analyse claire et nette de la situation dans laquelle se trouve le pays.
En dépit du danger que représente toujours un déplacement sur un « théâtre de guerre », Silas Cerqueira a insisté sur l'importance de son voyage, réalisé dans la dernière semaine de Mai, à Tripoli. « Il fut pionnier et eut comme objectif de briser quelque peu l'isolement que l'impérialisme parvenait à imposer à la Libye avec les campagnes de désinformation médiatiques et les bombardements. A la suite de la conférence, de nombreuses autres délégations se sont déplacées à Tripoli pour observer la situation avec une totale liberté ».
Il ajoute que « les peuples arabes sont habitués à être frappés par l'impérialisme. Lorsque nous avions réalisé au Portugal, en 1979, une conférence internationale de solidarité avec la cause palestinienne, les libyens se sont attachés à afficher une grande sympathie pour le peuple portugais, car ils avaient également combattu contre le colonialisme d'un régime fasciste, celui de Mussolini. Il est temps de leur rendre leur confiance », a-t-il dit.
« Être allé en Libye est indépendant des différences d'appréciation de chacun quant à son régime et au rôle historique de son principal dirigeant », a-t-il précisé. « Ce qui est en jeu, c'est la solidarité avec le peuple Libyen, la condamnation d'une agression aux conséquences mortifères, l'exigence de la fin des bombardements, le rejet d'une violation aussi grave du droit international et du détournement du Conseil de Sécurité de l'ONU. Était et reste en jeu l'application d'un plan de paix, comme celui que l'Union africaine propose c'est-à-dire, un cessez-le-feu, un dialogue national, et, d'ici un an, des élections. Kadhafi l'a déjà accepté et a garanti que, s'il perdait les élections, il abandonnerait le pouvoir. Que demain la Libye soit dirigée ou non par Kadhafi, c'est aux Libyens d'en juger ».
Une agression qui s'intensifie
Les obstacles placés par les agresseurs furent visibles dès le début du voyage, comme en témoigne Silas Cerqueira. « Nous n'avons pas pu voyager en avion depuis Tunis, pour cette raison nous avons dû nous rendre en voiture jusqu'à Djerba, où on a pu constater immédiatement les perturbations provoquées par la guerre, étant donné que les opérateurs touristiques ne peuvent pas garantir la sécurité des vols. »
« Depuis Djerba, nous sommes partis pour Tripoli », poursuit-il, un voyage qu'il a estimé « normal au vu des circonstances, avec surveillance de la frontière du côté Tunisien et Libyen, et près de 40 postes de contrôle jusqu'à Tripoli pour éviter les infiltrations par voie terrestre. »
La route alors empruntée sur le Littoral occidental de la Libye n'a pas laissé transparaître, toutefois, des signes évidents des bombardements, scénario qui a changé radicalement quand Silas Cerqueira est arrivé dans la capitale de la Libye, où il eut l'occasion de visiter diverses infrastructures civiles détruites, et d'avoir la confirmation que les bombardements de l'Alliance atlantique sont aussi dirigés contre les complexes de l'appareil productif national (centrales électriques, usines, ponts, routes, universités, cliniques).
« Mais c'était fin Mai. Entre-temps, la situation a beaucoup évolué, et en bien pire. Durant cette période, les bombardements se sont intensifiés », affirme-t-il en appuyant, souvent, ses affirmations sur des informations obtenues par des échanges, presque quotidiennes, avec des amis libyens.
« A l'époque – a-t-il également souligné – les bombardements aériens et avec des missiles de croisière se faisaient de nuit et à l'aube. Désormais, la guerre est entrée dans une seconde phase. Il a été décidé, le 1er juin, dans une réunion de l'OTAN à Bruxelles, de la prolonger jusqu'en Août-Septembre avec des bombardements d'une autre nature, notamment en ayant recours aux hélicoptères français et anglais, et aux barrages d'artillerie systématiques de la part des navires de guerre français. Ils bombardaient tous les jours et frappaient de plus en plus les zones résidentielles à Tripoli », a-t-il raconté.
« Il faut signaler le raisonnement monstrueux des dirigeants des États-Unis, de l'UE et de l'OTAN », cette « obsession historique et irresponsable de tenter de tuer Kadhafi », a-t-il déclaré avec indignation après avoir expliqué que les attaques contre les quartiers de Tripoli visaient également à atteindre d'autres dirigeants libyens et à répandre la terreur.
« Lorsque j'étais à Tripoli, le ministre de la Culture a voulu parler avec moi et m'a demandé de rester deux ou trois jours de plus. Mais je n'ai pas pu rester et après mon départ j'ai appris qu'il avait échappé à un bombardement sur sa maison. Il a perdu 15 proches », a-t-il relaté.
En somme, insiste le militant communiste, « actuellement le niveau des destructions est beaucoup plus important et la vie est beaucoup plus difficile pour les personnes. Quand j'y étais, ce n'était déjà pas facile. Il y avait des queues jour et nuit pour l'essence car les impérialistes bloquaient le port de Tripoli. Sur les souks, on constatait la hausse des prix. Je crois qu'il n'y a pas encore de difficultés dans l'approvisionnement en électricité et en eau potable, mais on perçoit l'objectif des agresseurs : créer une vague mécontentement dans la population afin qu'elle exige la démission de Kadhafi. Le contraire s'est produit. »
Victimes de leur propre propagande
Pour Silas Cerqueira, les puissances impérialistes furent, d'une certaine façon, victimes de leur propre propagande. « Elles disaient qu'il y avait une dictature en Libye, une tyrannie. Elles se trompaient. Dans une dictature, on ne distribue pas plus d'un million d'armes légères au peuple, comme cela a été fait récemment. »
« Mme Clinton, MM.Obama, Cameron et Sarkozy ont estimé qu'en bombardant intensément le pays, en le détruisant, ils finiraient par provoquer, en quelques jours, l'effondrement du régime et la fuite de Muhammar Kadhafi. Ils se sont trompés. A Tripoli, j'ai vu des manifestations quotidiennes contre l'OTAN et de soutien aux gouvernants »,insiste-t-il dans un échange avec Avanteréalisé justement alors qu'un million et demi de libyens manifestaient dans la capitale du pays contre l'agression.
Dans ce contexte, le membre de la Présidence du Conseil portugais pour la paix et la coopération et membre de la direction du Mouvement pour les droits du peuple palestinien et pour la paix au Moyen orient craint que « nous entrions dans une nouvelle phase de la guerre. Si les impérialistes cessaient les bombardements, si ils reculaient sans y être contraints par la pression de l'opinion publique, vous voyez la déroute que cela serait ? », interroge-t-il.
Maintenant, admettre « ce que de nombreux spécialistes anglais, français et nord-américains disent déjà ouvertement – que c'est placer la barre un peu trop haut que d'imposer le départ de Kadhafi comme condition à la fin de l'agression », ce serait un preuve de l'échec du militarisme et de son raisonnement.
Dans ce contexte, Silas Cerqueira considère comme un danger réel le passage à une troisième phase de la guerre, qui peut consister en « l'infiltration de commandos », auxquels se joindraient « des groupes agressifs et militaristes issus des courants islamistes », avec l'intention de « fomenter un soulèvement à Tripoli ».
« Ce n'est pas que s'annonce une victoire sur les forces régulières et les milices populaires qui gardent la capitale », a-t-il affirmé. « Le problème, c'est que si le régime triomphait de cette insurrection, il donnerait aux impérialistes le prétexte d'un 'bain de sang', justifiant la préparation d'un invasion terrestre », possibilité sur laquelle, en réalité, le ministre des Affaires étrangères russes a attiré l'attention vendredi dernier.
« L'échange dure peut-être un peu trop, ajoute encore Silas Cerqueira, mais je demande à Avante d'en finir par un avertissement et un appel aux lecteurs. L'issue de ce qui est en jeu en Libye – ce dangereux théâtre de guerre lancé par l'impérialisme dans la région de la Méditerranée et du Moyen-Orient, qui s'ajoute à ceux de Palestine, d'Irak, d'Afghanistan et qui sait bientôt d'autres – est d'une importance décisive dès maintenant pour son peuple. Tout comme pour les autres peuples arabes et africains ; pour l'équilibre énergétique et géo-économique international, et en définitive pour l'équilibre et la paix mondiales alors que le capitalisme affronte la pire crise de son histoire ».
« En résistant, le peuple libyen lutte aussi pour nous. Et nous ? Il est urgent d'inclure la solidarité démocratique avec ce peuple dans l'agenda de notre lutte pour la paix et l'indépendance nationale », conclut-il.
Puni par le patriotisme
L'agression contre la Libye s'insère dans un processus historique qui ne peut pas être occulté. Ce fut l'un des points centraux de l'échange avec Silas Cerquiera, pour qui « l'impérialisme a eu deux grandes déceptions avec la Révolution menée par Kadhafi et d'autres jeunes militaires à partir de 1969. Dès 1970, la première fut l'expulsion des bases militaires étrangères des États-Unis et de la Grande-Bretagne, la seconde la création de la National Oil Companyet la reprise en main des ressources pétrolières », a-t-il affirmé.
« Avec l'investissement national et la redistribution des revenus, la Libye est passée, en près de deux décennies, d'un des pays les plus pauvres et les plus arriérés du monde à la place de nation africaine avec les meilleurs indices de développement humain, selon les rapports annuels des Nations unies.
« De très nombreuses infrastructures furent construites pour le pays, parmi lesquelles on trouve la Great man-made river », précise-t-il.
Le projet, entamé en 1984 en ayant exclusivement recours à des fonds propres, libère la plus grande réserve aquifère fossile au monde, partagée entre le Tchad, le Soudan, l’Égypte et la Libye. Avec ce qu'ils appellent la huitième merveille du monde, les libyens peuvent passer d'un pays importateur de produits alimentaires à un territoire auto-suffisant à travers un « projet d'irrigation fantastique des régions semi-désertiques », tout comme des traditionnelles « régions côtières où se concentre la production agricole du pays. »
Mais c'est l'or noir, dont la Libye a les plus importantes réserves du Continent Africain, la cible de la cupidité la plus immédiate de l'impérialisme. Après une longue période (entamée en 1986 par un bombardement ordonné par Reagan) de dures sanctions internationales, due à de prétendues responsabilités ou soutiens à des actes terroristes, la Libye a entendu résoudre les différends en acceptant de payer des indemnisations. « Ces affaires ont été résolues récemment », et le gouvernement libyen l'a fait en raison de « l'entrave colossale que constituaient ces sanctions pour l'économie du pays. »
« C'est dans ce contexte qu'ont été rétablies des relations commerciales avec les entreprises pétrolières occidentales », explique Silas Cerqueira avant d'assurer que « américains et anglais courraient derrière les profits faciles issus du pétrole libyen, de haute qualité et très facile à extraire ».
Entre-temps, ils n'eurent pas seulement la concurrence des italiens, des français, des russes et des ces chinois, mais ils trouvèrent dans Kadhafi,« un partenaire dur en affaires », qui leur a imposé« des contrats moins avantageux que ceux conclus par les multi-nationales dans d'autres pays arabes ».
De plus, relate Silas Cerqueira, « à un certain moment, en 2009, et au beau milieu de scandales de corruption au sein du régime, Kadhafi a proposé de distribuer une partie des revenus du pétrole au peuple. La panique s'est installée parmi les entreprises occidentales. En fait, parmi les cadres dirigeants libyens, cette proposition n'a pas été acceptée.
A tout cela s'ajoute le refus lapidaire de Kadhafi, en 2008, d'accueillir en Libye le Commandement nord-américain pour l'Afrique. « Les États-Unis ont essayé d'installer l'AFRICOM en Libye, mais Kahdafi a refusé d'accéder à leur requête en des termes qui, je pense, n'ont pas été très agréables. »
Finalement,« dans un célèbre discours à l'Assemblée des Nations unies, à New York, en 2009, Kahdafi a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU le 'conseil de la terreur' dénonçant les guerres d'agression depuis la guerre de Corée et du Vietnam, jusqu'à l'Afghanistan et l'Irak. Les dirigeants occidentaux en ont pris acte, bien sûr », a déclaré Silas Cerquiera, pour qui « l'opinion publique internationale n'a pas pris connaissance du contenu de l'intervention du dirigeant libyen car les médias dominants ne reprirent que les aspects 'excentriques' ».
Ils ont occulté l'essentiel de ce qu'a dit un dirigeant qui leur reste « en travers de la gorge », lequel, « bien qu'il ait procédé à l'ouverture de son économie au capitalisme, l'ait livrée au néo-libéralisme, baissé sa garde face à l'Occident, est resté un nationaliste intransigeant et il résiste aujourd'hui à l'impérialisme. »
Les duperies et les faits
L'agression impérialiste contre la Libye se produit dans un contexte de révoltes populaires dans plusieurs pays arabes. Néanmoins, de l'avis de Silas Cerqueira on ne peut pas laisser se semer la confusion.
« Il y eut des manifestations de masse en Tunisie et en Egypte. Dans ces pays, les intérêts de l'impérialisme furent ébranlés, mais pas vaincus. Notez qu'en Égypte le cœur du pouvoir reste entre les mains des forces armées, qui sont formées depuis 40 ans par les États-Unis. Les militaires ont empêché que Hosni Mubarak écrase le peuple, mais ils ont également empêché que le peuple écrase Mubarak », a-t-il résumé.
« Les égyptiens, tout comme les tunisiens, ont remis en cause les régimes, exigé des réformes démocratiques et renversé les dictateurs, mais ils ne se sont pas attaqués à la nature de classe de l’État. En d'autres termes, ils risquent d'avoir un 25 novembre sans avoir fait un 25 avril ! », a-t-il conclu.
« Ainsi – a-t-il continué – la tactique de l'impérialisme pour tenter de lancer en Libye un processus inverse, contre-révolutionnaire, était de faire croire qu'il y avait sur place des soulèvements démocratiques de masse violemment réprimés. C'est une duperie. Ce qu'il y a eu, à la suite d'une manifestation de proches de prisonniers islamistes victimes de la répression les années précédentes, ce fut une insurrection et une contre-révolution, à Benghazi, longuement préparée par des assauts sur les postes de police, les casernes et les édifices publics de la part de noyaux armés et manipulés. »
Silas Cerqueira va même plus loin et accuse les pseudo-rebelles de constituer un amalgame d'éléments bourgeois libéraux, d'autres agents de l'impérialisme, avec des groupes islamistes agressifs et des couches racistes et xénophobes, des éléments du lumpenproletariat et des jeunes égarés.
Cela paraît paradoxal que, la Libye ayant une partie de sa population noire, on ait des manifestations de racisme et de xénophobie, mais Silas Cerqueira rappelle qu' « avant la guerre, les travailleurs immigrés étaient près de 4 millions dans l'industrie et les services. Parmi eux, plus d'un million originaires de l'Afrique noire », lesquels s'ajoutent aux centaines de milliers d'asiatiques, surtout des chinois, dans les complexes pétroliers.
« Les immigrés travaillaient dans ce que les libyens refusaient de faire, en raison la redistribution de la rente pétrolière. Il n'existe donc pas en Libye de classe ouvrière autochtone, ou elle existe seulement à l'état d'embryon. L'absence d'un mouvement ouvrier organisé constitue une sérieuse faiblesse dans la défense du pays et de ses réalisations. »
Où sont ceux qui ont accompagné Kahdafi ?
Dans la conversation avec Silas Cerqueira, ressortent également des faits qu'il importe de ne pas oublier pour ce qui est des retournements de veste de la part des politiciens bourgeois.
Un des exemples rappelés par le professeur et chercheur fut que « Kadgafi a été reçu, il y a encore quelques mois de cela, dans les plus hautes sphères européennes. Comme président de l'Union africaine, il était au G8 d'été de 2009, en Italie, y compris avec Obama. Aujourd'hui, il est un « tyran » et un « dictateur ».
« Il a monté sa tente de bédouin à Paris, et il l'a aussi fait à Lisbonne. J'aimerais, en fait, savoir où sont aujourd'hui ceux qui ont loué sa visite au Portugal. Pourquoi ne s'expriment-ils pas ? »
Mardi 12 juillet 2011
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Le PC Espagnol se solidarise avec la seconde flottille en direction de Gaza, trois dirigeants du PCE à son bord, et exige le retrait des troupes d'Afghanistan ainsi que la fin de la guerre en Libye
Communiqué du secrétariat à l'international du PCE
Solidarité avec la flottille en direction de Gaza
Le PCE désire exprimer sa solidarité avec les camarades qui participent à la seconde flottille en direction de Gaza, apportant une aide humanitaire au peuple palestinien. Cette flottille s'inscrit dans l'esprit de la résolution 1860 de l'ONU, qui exige l'ouverture de couloirs humanitaires afin d'acheminer l'aide.
Nous voulons apporter également notre soutien explicite à Willy Meyer, Marina Albiol et Manuel García Morales, membres du Comité fédéral [Comité central du PCE] actuel, ainsi qu'aux autres camarades qui se dirigent vers Gaza. Il est nécessaire de rappeler que la flottille précédente fut prise d'assaut en toute impunité par le gouvernement d’Israël causant la mort de 9 personnes. Cet assaut s'est produit sous prétexte qu'elle mettait en péril la sécurité nationale, position de cynisme absolu qui continue perpétuellement à remettre en cause l'aide humanitaire. Cette situation nous préoccupe, puisqu'actuellement sont en train de se vider des cellules en Israël en prévision de détentions liées à l'arrivée de la flottille.
En tant que PCE, nous dénonçons les menaces contre la flottille, et nous exigeons du Gouvernement espagnol et du reste des Gouvernements d'Europe qu'ils protègent et veillent à la sécurité totale des citoyens qui voyagent à bord de ces embarcations.
Nous PCE exigeons une fois de plus la fin de l'occupation de la part d’Israël des territoires et du peuple palestinien et la reconnaissance immédiate de l’État palestinien par le Gouvernement espagnol.
Les troupes hors d'Afghanistan et la fin de la guerre de Libye
L'organe suprême du PCE, son Comité fédéral, réuni aujourd’hui, exige du Gouvernement d'Espagne qu'il retire immédiatement toutes les troupes espagnoles d'Afghanistan. Nous exigeons également que cesse dès maintenant la collaboration espagnole à la guerre de Libye et que l'on mette fin à cette guerre impérialiste contre un pays souverain.
Mercredi 29 juin 2011
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L'Union européenne établit des relations diplomatiques officielles avec les insurgés libyens et ouvre une représentation diplomatique à Benghazi L'Union européenne a établi des contacts diplomatiques officiels avec les insurgés en Libye dimanche en ouvrant un bureau dans le fief des rebelles de l'est, Benghazi.
La responsable de la politique étrangère de l'UE Catherine Ashton s'est rendue sur place pour ouvrir le bureau et a promis un« soutien sur le long-terme ».
« J'ai vu ce qu'avaient en tête les Libyens, aujourd'hui tout autour de moi. J'ai vu les pancartes dès que je suis arrivé à l'aéroport avec ces mots 'nous avons un rêve' », a-t-elle déclaré après avoir rencontré Mustafa Abdul-Jalil, président du Conseil national de transition représentant les rebelles.
Dans un communiqué, elle a affirmé qu'elle avait discuté d'un soutien européen dans la gestion des frontières, la réforme de la sécurité, l'économie, la santé, l'éducation et dans la construction d'une société civile.
« Le peuple de Libye s'est exprimé sur l'avenir qu'il veut. Je suis présent ici au nom des 27 pays de l'Union européenne pour apporter notre soutien à cet avenir », a déclaré Mme. Ashton.
Elle n'a pas offert ce dont les rebelles disent le plus avoir besoin – des armes lourdes pour rivaliser avec l'arsenal des forces gouvernementales qui contrôlent l'ouest du pays.
Mais elle a dit que c'était un « honneur de rencontrer des gens qui luttent pour la démocratie et pour un meilleur avenir en Libye. »
Seuls la France, l'Italie, le Qatar et la Gambie ont officiellement reconnu les rebelles, tandis que les Etats-unis ainsi que d'autres pays ont envoyé des émissaires pour ouvrir des négociations.
Le gouvernement Libyen a répondu au soulèvement armé, apparu à la mi-février et soutenu par l'Occident, en déployant des soldats et des milices contre les rebelles, qui ont été bien aidés par les bombardements de l'ONU qui visent prétendument à maintenir une « zone d'exclusion aérienne » pour protéger les civils.
Les deux camps sont dans l'impasse depuis des semaines, les rebelles se plaignant qu'ils ne peuvent vaincre une armée mieux équipée. Mais aucun pays n'a encore accepté d'envoyer des armes.
La plupart des états-membres de l'UE ont gelé leurs relations avec le gouvernement Libyen et ont rappelé leurs diplomates.
La Hongrie, qui assure la présidence tournante du bloc, est le seul état-membre qui conserve une mission diplomatique à Tripoli.
L'OTAN a annoncé ce dimanche que leurs avions avaient effectué 49 missions d'attaques ce samedi, touchant des installations de commandement et de contrôle près de Tripoli, ainsi que des dépôts de munitions, des radars de défense anti-aérienne, un char et un camion-citerne prè d'une ville tenue par les rebelles dans les montagnes au sud de Tripoli.
Article initialement publié par le Morning Star, quotidien du PC Britannique
Mercredi 25 mai 2011
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Stop à la guerre en Libye, maintenant!
Communiqué de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD)
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique condamne le bombardement de la Libye, par l’OTAN et ses membres, sous prétexte de défendre les « droits de l’Homme » de manifestants qui veulent renverser le gouvernement de Kadhafi. En fait, le simple fait que l’Union européenne et d’autres organisations aient reconnu les rebelles comme un partenaire pour le dialogue représente en soi une atteinte à la souveraineté de la Libye et une ingérence inacceptable dans les affaires Libyennes.
Le deux poids, deux mesures de l’impérialisme est de plus en plus clair quand, dans le cas des troupes Saoudiennes pénètrent au Bahreïn pour écraser le mouvement populaire en cours ou dans celui de la répression du mouvement populaire au Yémen, les Etats impérialistes préfèrent garder le silence, soutenant la répression brutale en cours.
Huit ans après l’invasion de l’Irak et onze ans après le bombardement de la Yougoslavie, l’impérialisme joue encore une fois sur la confusion qu’il sème dans les esprits des peuples du monde entier pour justifier l’invasion d’un pays n’ayant pour seul motif que le pillage de ses ressources et la maîtrise de sa position géostratégique. Si l’impérialisme n’avait jamais eu auparavant le moindre intérêt pour le peuple Libye, qu’est-ce qui justifierait les relations de haut niveau maintenues entre le gouvernement de Kadhafi et la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et même les États-Unis jusqu’à il y a encore quelques mois de cela ?
Une fois de plus, nous soulignons que nous condamnons la répression des droits des manifestants en Libye mais nous soulignons que la seule solution est un accord pacifique entre toutes les parties en Libye et qu’une intervention militaire est tout à fait inacceptable, puisque nous croyons que seul le peuple Libyen est en mesure de résoudre ses propres problèmes.
Dimanche 27 mars 2011
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Le Parti Communiste des Etats-Unis dénonce le bombardement de la Libye et exige un cessez-le-feu immédiat
Communiqué du Parti communiste des États-Unis (CPUSA)
Aux partis frères, aux progressistes et au grand public
Le Parti communiste des États-Unis (CPUSA) déplore les attaques des forces Etats-uniennes, françaises et britanniques contre la Libye. Avec la projection de forces par les gouvernements des États-Unis et des autres pays de l’OTAN, la crise a été déclenchée par le gouvernement de la Libye quand des forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestants désarmés appelant à la démocratisation, risquant de la transformer en une véritable guerre civile avec intervention impérialiste massive. En vertu d’une interprétation osée, intéressée du vote du Conseil de sécurité de l’ONU de jeudi, le 17 mars, plusieurs Etats-membres de l’OTAN, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont entamé un bombardement aérien et naval de la Libye, accroissant le danger de pertes civiles et militaires de tous les côtés, et menaçant l’intégrité de la Libye en tant que nation souveraine contrôlant ses ressources. Pendant que les avions de chasse Français et Britannique ont pilonné les cibles Libyennes, les États-Unis lors du premier jour ont frappé la Libye avec pas moins de 100 missiles tomahawks lancés depuis des navires de guerre, avec aucune issue à l’horizon.
En dépit des crimes et abus que trop évidents du régime de Kadhafi, une guerre civile avec intervention étrangère n’est pas dans les intérêts ni du peuple Libyen ni de celui Américain, ou de l’humanité en général, qui n’a besoin que de paix et de coopération entre les nations. La région du Moyen-Orient est une des plus conflictuelles et des plus instables au monde, et il existe un réel danger qu’une guerre civile en Libye puisse mener à l’extension du conflit. Cette situation doit être désamorcée également à cause du précédent dangereux qu’il crée pour une intervention de l’OTAN et/ou des États-Unis dans des situations de conflit interne dans le monde entier. Il suffit de rappeler les situations en Irak, en Afghanistan et en Yougoslavie pour percevoir comment de telles interventions militaires, menées sous des prétextes humanitaires, finissent par causer plus de morts, de souffrance et de destruction que les situations qu’elles étaient censées apaiser. Lors de son récent sommet à Lisbonne, au Portugal, l’OTAN a annoncé au monde entier qu’il projetterait ses forces armées bien au-delà de la région de l’ « Atlantique nord ». Clairement, la raison d’être de cette force n’est ni défensive ni humanitaire, mais plutôt de servir les intérêts économiques des pays capitalistes riches et des multinationales. Pour comprendre toute l’hypocrisie de la campagne belliciste actuelle, il suffit de demander : pourquoi pas d’intervention dans aucun des autres pays du Moyen-Orient dirigés par des tyrans et connaissant actuellement des révoltes populaires ? Pourquoi pas au Yémen, ou au Bahreïn ?
Nous sommes d’avis que l’intérêt particulier que trouve l’impérialisme à intervenir en Libye n’a à voir qu’avec la politique du pétrole. La Libye est un fournisseur majeur en pétrole de plusieurs pays de l’OTAN (en particulier l’Italie), et gère un secteur pétrolier nationalisé depuis 1969. L’insurrection actuelle en Libye est centrée sur la partie orientale du pays, où une grande partie de la production pétrolière de la Libye se trouve. Pour les puissances de l’OTAN, le fait de parvenir à contrôler substantiellement la production pétrolière de la Libye, même si ce n’est pas en la privatisant pour la livrer aux multinationales, pourrait avoir un impact sur des mécanismes tels que les quotas de production de l’OPEC. Les choses telles qu’elles sont, l’instabilité en Libye contribue à la hausse des prix du pétrole qui nous touchent aux États-Unis aussi.
Par ailleurs, la chute des régimes clients de Tunisie et d’Egypte, et l’ébranlement d’autres régimes dans la région comme au Bahreïn, au Yémen, au Maroc et ailleurs, affaiblit l’influence de l’impérialisme dans cette région cruciale. Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que l’impérialisme voit dans la crise Libyenne un moyen de rétablir partie de son influence au Moyen-Orient.
Plusieurs Etats et organisations internationales, certaines d’entre elles ayant voté la Résolution du Conseil de sécurité, ou s’étant abstenu quand ils auraient dû voter « non » ou même opposer leur veto, ont désormais des doutes sur la sagesse des actions qui sont actuellement menées. La Chine, la Russie, la Turquie, l’Inde et la Ligue arabe, tout comme l’Alliance bolivarienne en Amérique latine ont tous critiqué les attaques contre la Libye. Nous espérons que le gouvernement états-unien, qui ne s’était à l’origine pas montré enthousiaste sur une action militaire afin de créer une zone d’exclusion aérienne en Libye, aura également de tels doutes.
Par conséquent, le CPUSA demande:
1 – Un cessez-le-feu immédiat entre toutes les parties concernées (le gouvernement Libyen, les insurgés et les puissances étrangères), sous surveillance de forces neutres.
2 – Un accord négocié qui préserve la souveraineté nationale Libyenne et le contrôle sur ses ressources naturelles, en particulier ses réserves et sa production de pétrole et de gaz, tout en répondant aux revendications du peuple Libyen de transformation démocratique de leur société et de leur système politique, et la fin de la répression contre les contestataires.
3 – Une protection pour la sécurité des couches vulnérables de la population de Libye, dont les travailleurs immigrés étrangers piégés dans une situation dans laquelle ils ne sont pour rien.
4 – Une action internationale pour permettre la sortie de Libye des réfugiés dont la survie est menacée par la situation actuelle, plus l’accès à une aide humanitaire pour toutes les régions de la Libye, et le rétablissement des services d’électricité, d’internet et autres.
5 – Soutien de toutes les progressistes à la lutte du peuple Libyen pour ses droits syndicaux, des élections libres et démocratiques, la liberté d’expression, de presse et d’association et la fin de la répression.
Samedi 26 mars 2011
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Les communistes indiens condamnent l’agression et les bombardements contre la Libye
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Communiqué de presse du bureau politique du Parti communiste d’Inde (Marxiste) :
Libye : stop à l’agression
Le Bureau politique du PCI (M) condamne fermement les bombardements aériens réalisés, par le moyen d’avions de chasse et de missiles lancés depuis des navires de guerre, par les forces de l’OTAN sur la Libye. Les frappes militaires des forces de l’OTAN comprenant la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis constituent un dangereux acte d’agression. L’OTAN répète désormais ce qu’il a fait en Irak, ce qui a mené à la mort de millions de personnes et à des destructions à grande échelle. Il a déjà été relevé que quarante-huit personnes ont trouvé la mort dans les attaques menées le premier jour.
En dépit du discours sur la protection du peuple Libyen, cet acte d’agression constitue une violation flagrante de la souveraineté de la Libye et une intervention préméditée dans un conflit interne en vue d’un changement de régime. L’hypocrisie des puissances occidentales peut être constatée dans leur connivence avec l’intervention militaire Saoudienne afin d’écraser la révolte populaire et pacifique au Bahreïn. L’Occident n’a aucun scrupule à avoir recours à la force pour préserver ses intérêts dans la Libye et le Moyen-orient riches en pétrole.
La résolution du Conseil de sécurité en Libye a été utilisée par l’OTAN pour cette attaque. Les cinq membres du Conseil de sécurité, dont l’Inde, qui se sont abstenus sur la résolution devraient exiger immédiatement un réexamen de la résolution. Jusque-là, il doit y avoir arrêt de l’action militaire conduite par l’OTAN.
Le PCI (M) appelle toutes les forces démocratiques et progressistes en Inde à protester énergiquement contre cette nouvelle agression militaire de l’Amérique et de ses alliés contre un pays Arabo-africain.
Communiqué du Parti Communiste d’Inde:
Mettre fin au bombardement de la Libye
Le Parti communiste d’Inde (PCI) dénonce fermement le bombardement aérien de Libyens innocents par les forces de l’OTAN. Le parti estime que les frappes militaires de l’OTAN, menées par des forces de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis forment le plus inhumain des actes d’agression.
On est en train de tenter d’occuper la Libye comme on l’a fait pour l’Irak, provoquant la mort et la destruction à grande échelle. Des dizaines de personnes ont déjà été tuées dans des attaques aériennes le tout premier jour.
Cet odieux acte d’agression, au nom de la protection du peuple Libyen, constitue une ingérence non déguisée dans les affaires internes touchant à la souveraineté de la Libye et une manœuvre préméditée pour instaurer sur place un régime fantoche. On doit laisser les peuples de Libye et du Bahreïn régler leurs affaires eux-mêmes. Toute ingérence extérieure ne fera que faire empirer la situation. Les yeux des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN sont rivés sur les richesses pétrolières et, de connivence avec le gouvernement Saoudien, ils essaient tantôt d’écraser la révolte populaire tantôt de la récupérer dans leurs intérêts.
Le parti exhorte également le gouvernement d’Inde à adopter une position ferme et a exigé un réexamen de la résolution du Conseil de sécurité de l’OTAN sur la Libye, qui a facilité l’attaque des forces de l’OTAN. Le gouvernement Indien doit également exiger, à travers l’ONU, un arrêt immédiat des bombardements aériens sur des innocents.
Vendredi 25 mars 2011
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La guerre a commencé: mobilisation générale des jeunes communistes italiens
Déclaration de Simone Oggionni, secrétaire des Jeunes communistes (GC) italiens, le 20 mars
Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
La guerre a commencé. Nous le savions, nous l’avions prévu dans une large mesure, en mettant en garde contre la rapide détérioration d’un cadre qui, hélas, ne laissait que peu de place à l’équivoque et à l’imagination.
Désormais, nous sommes en guerre. Des avions français et américains ont entamé les bombardements et feront de même, d’ici peu, les avions qui partent des bases situées sur le sol italien. C’est le jour de la colère et de la honte. Colère de ne pas être en mesure d’arrêter la barbarie. Honte de faire partie d’un système de pouvoir (économique, politique, militaire) qui depuis des siècles ne fait rien d’autre que tuer tout ce qui ne se conforme pas à ses diktats. Mais ce doit être aussi le jour de la réaction de masse et populaire à la guerre néo-coloniale contre la Libye.
Et ce doit l’être à partir de nous, de notre parti, de la Fédération de la gauche et, en particulier, des Jeunes communistes.
Dès demain matin, tous nos organisations locales doivent se sentir investies du devoir d’organiser des initiatives de contre-information, des réunions de solidarité, des piquets, des sit-in, des assemblées. Du devoir de prendre en main le mouvement contre la guerre et de le faire sortir de la torpeur qui a déjà fait tant de dégâts. Chaque mobilisation, chaque initiative que nous réussirons à mettre en place sera positive, importante et fondamentale.
Dans les prochains jours, nous organiserons également des moments nationaux. Assurément, nous serons devant les bases de Trapani et de Sigonella. Nous organiserons dans les prochaines heures des manifestations, si possible permanentes.
Ce que je vous demande, c’est de nous coordonner ensemble, de travailler étroitement entre nous, de ne pas disperser les énergies et de les porter toutes dans la même direction.
Pour cela, il est fondamental de tenir la barre de la ligne politique définie ces jours-ci, sans ambiguïté ni hésitations.
Nous n’avons aucune sympathie pour le régime despotique de Kadaffi (qui, ce n’est pas un hasard, a tissé avec nombre de puissances néo-coloniales ces dernières années des rapports de collaboration, avec profits à la clé, à commencer par l’Italie). Les révoltes et la répression de ces dernières semaines nous font mal, elles sollicitent notre conscience. Mais l’offensive militaire de cette nuit définit clairement notre échelle des priorités. Aujourd’hui, la priorité est de s’opposer à la guerre, de réaffirmer le principe de non-ingérence, le droit à l’auto-détermination des peuples et à leur souveraineté.
Préparons-nous à la démultiplication exponentielle des mensonges de la propagande, qui parlera encore plus que ces dernières semaines d’ « intervention humanitaire » pour défendre le peuple des crimes du dictateur. Ce qui intéresse les États-Unis, l’Union européenne, les Etats colonialistes, ce n’est pas le peuple Libyen. Les intéressent seulement son pétrole, son gaz naturel et la position stratégique du territoire libyen.
Cher(e)s camarades, la guerre impérialiste contre la Libye a commencé. Démontrons dans notre pays combien peut être grande la solidarité internationaliste des communistes.
Jeudi 24 mars 2011
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Réaction de masse et dynamique du KKE contre la guerre impérialiste en Libye
Dimanche après-midi, ce 20 mars 2011, le KKE a organisé des manifestations de masse et placardé des affiches à Athènes et dans des dizaines de villes Grecques contre l’intervention impérialiste en Libye et l’implication du gouvernement grec dans les plans impérialistes à travers la concession de bases militaires, de navires de guerre et d’avions de chasse.
La réaction du KKE a été immédiate, juste au moment où les opérations de guerre des impérialistes commençait. Le Bureau de presse du Comité central a souligné dans sa déclaration du 19 mars :
« Le KKE dénonce l’intervention militaire en Libye, déclenchée par l’impérialisme international avec la participation de la Grèce, menée par les impérialistes de l’Union européenne, les bouchers franco-britanniques, avec le soutien des États-Unis. Voilà l’UE de la « démocratie et de la liberté » ; voilà le « monde libre » !
Le prétexte utilisé par les impérialistes – et par Papandreou par la même occasion – qui prétendent que leur intérêt est ‘humanitaire’ est d’une honteuse hypocrisie puisqu’ils coopèrent ouvertement ou secrètement et traitent avec les gouvernements autoritaires et anti-populaires en Afrique, au Moyen-Orient et ailleurs. Ils n’ont aucune légitimité. Ils n’ont d’intérêt que pour le pétrole et le gaz naturel de la Libye et non pour le peuple de Libye qu’ils veulent exploiter en se rangeant du côté de l’opposition, alors qu’ils soutenaient tous Kaddafi, hier encore – Papandreou compris.
Le peuple de Libye est seul capable de trouver la solution aux immenses problèmes qu’il rencontre. Il n’a pas besoin de loups pour le protéger.
Le peuple Grec doit être solidaire du peuple de Libye. Ceux qui attaquent la Libye sont ceux qui ont placé le fardeau de la crise sur le dos des travailleurs, ceux qui exploitent le peuple avec le mémorandum, les privatisations, la suppression des conventions collectives, les salaires de misère.
Les bases américaines et de l’OTAN à Suda et Aktio doivent être fermées immédiatement. Les avions et navires de guerres Grecs doivent immédiatement se retirer de Libye. »
Manifestation devant l’ambassade américaine et les bureaux de l’UE
Dimanche après-midi, le KKE a organisé une grande manifestation devant le Parlement Grec, sur la place centrale de la capitale grecque. Thanassis Paphilis, membre du Comité central du KKE, porte-parole au groupe parlementaire et secrétaire-général du Conseil mondial de la paix, s’est exprimé au rassemblement :
« Le peuple Grec et les peuples de la région ainsi que du monde entier ne doivent pas être naïfs et le ne sont plus de toute façon. Ils sont conscients des choses et ont acquis beaucoup d’expérience. Le pétrole et le gaz naturel, le contrôle des ressources naturelles, les profits de la ploutocratie et des monopoles étaient et sont les raisons de l’intervention impérialiste », a-t-il souligné.
Et il a fait remarquer ensuite que : « Les assassins qui attaquent la Libye aujourd’hui sont les mêmes qui assassinent les droits des travailleurs dans leurs pays, plaçant sur leur dos le fardeau de la crise capitaliste. Ceux sont les mêmes qui infligent le chômage à la jeunesse, exactement les mêmes qui suppriment les conventions collectives, qui condamnent les producteurs de richesse, c’est-à-dire les travailleurs, à des salaires de misère, qui les somment de travailler jusqu’à la mort. Ce sont les mêmes qui assurent des profits fabuleux aux monopoles et aux grands groupes économiques. »
Le rassemblement a été suivi d’une manifestation devant les bureaux de la délégation de l’UE et devant l’Ambassade américaine. Le premier arrêt fut devant les bureaux de l’Union européenne, où le communiqué du bureau de presse du CC du KKE a été placardé sur la porte. La même chose s’est passée devant les ambassades françaises et britanniques.
Aleka Papariga, secrétaire-général du CC du KKE, qui a participé au rassemblement du parti a rendu la déclaration suivante aux médias : « Yougoslavie, Irak, Afghanistan, maintenant Libye – pour la quatrième fois la Grèce, sous la responsabilité du gouvernement Grec, prend part à un crime grave. Le crime d’une guerre injuste, sale et impérialiste, avec sa part du gâteau dans les ressources pétrolières en échange, n’ayant comme conséquence que l’aggravation de la crise et de nouveaux tourments pour tous les peuples de la région. »
La secrétaire-générale du KKE, dans sa lettre au Président du parlement grec, a demandé la convocation immédiate d’une session plénière du parlement Grec et une discussion au niveau des dirigeants de parti, par rapport à l’implication de la Grèce dans l’intervention impérialiste en Libye.
Mobilisation anti-impérialiste devant la base Américaine
Il convient de noter qu’une manifestation a été organisée dimanche (avec une forte participation) devant la base Américaine à Suda (Crète) par le Comité grec pour la paix internationale et la détente en coopération avec le Front militant des travailleurs (PAME) et d’autres organisations anti-impérialistes. Les représentants d’organisations pacifistes anti-impérialistes de 11 pays des Balkans et du Proche-orient ont participé à la manifestation.
Les manifestants ont exigé la fin immédiate de l’intervention impérialiste et la fermeture de la base Américaine.
Décision du KKE concernant les événements dans la région
Ce dimanche 20 mars, un long relevé de décision du CC du KKE a été publié, dans lequel les évènements dans toute la région sont examinés. Dans l’introduction, entre autres, les points suivants sont notés :
« Dans notre région (Balkans, Méditerranée orientale, Moyen-orient, Afrique du nord, Caucase), des événements graves et dangereux se produisent, qui se caractérisent par l’intensité des contradictions entre les puissances impérialistes et la concurrence entre les classes bourgeoises, dans une région qui contient de riches ressources énergétiques et constitue une ‘voie d’approvisionnement’ pour les matières premières venant d’Asie centrale, de la mer Caspienne, du Moyen-orient, que ce soit pour l’Occident ou pour les puissances émergentes Asiatiques (Chine, Inde etc.)
Les plus puissants des monopoles, les unions impérialistes et les puissances émergentes impérialistes sont pris dans un tissu de contradictions et de luttes. Dans le cadre du système impérialiste, les classes bourgeoises de la région cherchent des ‘axes’ d’alliance, pour passer des alliances et des accords, afin qu’elles puissent tirer avantage de la lutte pour les ressources naturelles et les parts de marché.
Ces ‘alliances’ internationales, que les puissances impérialistes et les groupes monopolistes forment, prennent en compte la position géo-politique de chaque pays, sa position dans la pyramide impérialiste, et également l’évolution de sa puissance (économique, militaire, politique).
Souvent, la lutte qui se développe dépasse un cadre politique et diplomatique ‘pacifique’ et continue par des guerres économiques et d’espionnage, et même en usant de moyens militaires, prouvant que « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens (particulièrement violents) ». Les rivalités et la coopération entre capitalistes sont comme les deux pôles inévitablement opposés d’un ‘aimant’.
Dans cette lutte, sont utilisés à la fois les Nations unies et l’OTAN, la police et les forces militaires de l’UE, les bases militaires, les imposantes flottes maritimes, tandis que divers prétextes sont mobilisés, tels que la « lutte contre le terrorisme », et la « défense des minorités », les vagues d’immigration qui sont causées par les guerres et interventions impérialistes, le dénuement et la pauvreté qu’engendre le capitalisme etc. »
Dans son communiqué, le CC du KKE souligne qu’il est nécessaire de renforcer la lutte anti-impérialiste dans la région, en lien avec la lutte pour le renversement du capitalisme. Les questions de la lutte politico-idéologique du mouvement communiste et ouvrier dans la région sont également examinées.
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Mercredi 23 mars 2011
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Condamnation de l’attaque impérialiste contre la Libye
Par le Secrétariat du Conseil mondial de la paix
Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
L’impérialisme a lancé une nouvelle guerre !
Le Conseil mondial de la paix exprime sa condamnation ferme et véhémente de l’agression impérialiste lancée contre la Libye.
Les opérations militaires de grande envergure de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis avec le soutien de la Ligue arabe et de plusieurs états de l’Union européenne et de l’OTAN, prouvent que l’agression a été planifiée déjà depuis de nombreux jours.
Les impérialistes utilisent le prétexte de l’intervention humanitaire et de la protection des civils, dans le but évident de prendre le contrôle des ressources énergétiques et d’imposer un nouveau régime ami. Tout en ayant condamné l’usage de la force armée par les militaires Libyens contre les manifestants civils auparavant, le Conseil mondial de la paix réaffirme que c’est du seul droit souverain du peuple Libyen de décider de son gouvernement et de ses ressources naturelles, qui sont la véritable cible des puissances impérialistes et des multi-nationales derrière elles.
Des milliers de Libyens ont déjà été tués et le massacre des Libyens par les impérialistes continue pour le troisième jour consécutif. Les événements prouvent clairement que la décision 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU d’imposer une zone d’exclusion aérienne sur l’espace Libyen a été utilisée pour lancer une guerre contre la Libye.
Les Nations unies se rendent une nouvelle fois coupables d’une agression impérialiste comme cela fut le cas lors des crimes contre les peuples d’Afghanistan, d’Irak et tant d’autres. Nous exigeons l’arrêt immédiat de l’agression et le retrait des troupes militaires étrangères de la régio.
Arrêtez la guerre en Libye maintenant !
Mercredi 23 mars 2011
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L’impérialisme profite des positions du dictateur Kadhafi pour perpétrer une agression contre la Libye
Communiqué du PC Libanais repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
par Marie Nassif-Debs, membre du bureau politique du Parti communiste libanais
Le peuple libyen est, aujourd’hui, très anxieux en ce qui concerne son destin et celui de son pays.
Il s’était soulevé pour en finir avec un dictateur qui avait pratiqué toute sorte d’oppression et de répression durant 43 ans dans le but d’asseoir son régime et de remplir de quelques 100 milliards de dollars ses poches et celles de ses enfants.
Le peuple libyen s’est soulevé contre un tyran, prenant pour exemples les révolutions arabes, dont celle de la Tunisie, son plus proche voisin.
Cependant, son soulèvement est menacé de grands dangers, dont le plus important viendrait de l’alliance non sainte passée par la France et la Grande Bretagne avec le régime « officiel » arabe, représenté par Amr Moussa et, avec lui, Hochiar Zibari, façonné par les Etats-Unis et l’OTAN, ainsi que tous ceux dits »les Arabes de Washington ».
Cette alliance a, en effet, a décidé de profiter des crimes commis par le régime de dictature libyen afin de mettre la main sur la Libye et toutes les richesses qu’elle recèle ; surtout que Kadhafi leur avait déjà montré l’importance de ces richesses, tant à travers des donations pour des campagnes électorales ou, encore, des commissions pour des ventes d’armes ou, enfin, des concessions pétrolières…
Ainsi, nous assistons à une nouvelle tentative de retour sur le terrain du projet dit « Le Nouveau Moyen Orient » élargi, après une certaine stagnation. Le but actuel : mettre la main sur la Libye comme troisième pays arabe à la suite du nouveau morcellement du Soudan qui, après l’Irak, est passible d’une guerre confessionnelle.
Mais ce que le tyran, qui pense pouvoir résister à la marche inéluctable de l’Histoire, et, avec lui, les nouveaux « défenseurs » des libertés ont oublié, c’est que leur sort ne sera pas meilleur que celui déjà connu par Saddam Hussein et George Bush.
Aidons le peuple libyen dans sa lutte pour mettre fin à la dictature.
Œuvrons pour empêcher que la Libye et son peuple ne tombent entre les mains des impérialistes.
Faisons face à l’alliance non sainte et empêchons-la de réaliser ses objectifs.
Mercredi 23 mars 2011
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Le PC Portugais condamne l’agression en Libye et appelle à la mobilisation pour la paix
Communiqué du Parti communiste portugais
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
1 – Le PCP regrette l’adoption au Conseil de sécurité (CS) des Nations unies d’une Résolution qui préconise l’agression militaire étrangère contre la Libye.
Loin de correspondre à un quelconque sentiment sincère de solidarité envers le peuple de Libye et de défense de ses droits légitimes, la Résolution adoptée par le CS de l’ONU vise à fournir une couverture aux objectifs des grandes puissances occidentales d’intervention directe dans les affaires internes de cet Etat souverain et de contrôle géo-stratégique ainsi que des ressources naturelles de la Libye.
2 – Le PCP réaffirme son opposition à tout acte d’agression contre la Libye qui, si il se concrétisait, aggraverait le conflit interne et provoquerait une instabilité encore plus grande dans toute la région du Maghreb et du Moyen-Orient.
3 – Le PCP condamne l’attitude du Conseil de sécurité des Nations unies et du secrétaire-général de l’ONU de soutien à une stratégie qui vise à lancer une nouvelle guerre impérialiste d’agression au détriment de ce qui devrait être, à la lumière de la Charte des Nations unies, son action : promouvoir et soutenir les initiatives diplomatiques de pays comme le Vénézuela et d’organisations comme l’Union africaine, visant à une résolution pacifique du conflit interne en Libye.
Le PCP dénonce la profonde hypocrisie et la campagne de désinformation déclenchée pour appuyer les desseins bellicistes de l’OTAN et de ses grandes puissances, bien patente dans le fait que le Conseil de sécurité de l’ONU a fini par approuver une agression militaire contre un pays souverain, au nom de la « défense des droits de l’Homme », en même temps qu’il conserve un silence de plomb sur les événements récents et gravissimes qui constituent d’indiscutables violations du droit international et des droits des peuples comme les crimes successifs, les provocations et les actions illégales d’Israël ou l’invasion du Bahreïn par les forces militaires de la cruelle dictature saoudienne (dont avait pris connaissance préalablement l’administration nord-américaine) avec comme intention d’écraser les révoltes populaires dans ce pays.
4 – Le PCP regrette la position adoptée par le gouvernement portugais au Conseil de sécurité, une preuve de plus de sa subordination et de son suivisme par rapport à la stratégie des grandes puissances impérialistes et de l’OTAN. Il réaffirme son opposition frontale à la participation du Portugal à l’agression à la Libye, que ce soit à travers l’engagement direct de forces ou de moyens militaires, ou par l’engagement indirect ou le soutien logistique à de quelconques opérations militaires liées à l’agression.
5 – Le PCP en appelle à la mémoire collective des travailleurs et du peuple portugais et exprime son soutien aux initiatives en cours de préparation contre l’agression militaire en Libye qui, dans son essence, ses objectifs et la campagne médiatique et idéologique qui la soutient, est en tout point similaire aux agressions contre la Yougoslavie, l’Irak et l’Afghanistan. Le PCP appelle à l’unité dans l’action des forces de la paix, démocratiques et progressistes autour de la consigne du rejet de l’intervention militaire en Libye et de solidarité avec les peuples qui au Moyen-orient poursuivent la lutte pour leurs droits sociaux et leurs droits de travailleurs, la liberté, la paix et la souveraineté.
Mardi 22 mars 2011
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Déclaration commune de 60 partis communistes et ouvriers contre l’agression impérialiste en Libye
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Les assassins impérialistes menés par les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l’OTAN dans son ensemble, et cela avec le consentement de l’ONU, ont lancé une nouvelle guerre impérialiste. Cette fois en Libye.
Leurs prétextes prétendument humanitaires sont tout à fait mensongers ! Ils jettent de la poudre aux yeux des peuples ! Leur véritable objectif, ce sont les hydrocarbures en Libye.
Nous, partis communistes et ouvriers, condamnons l’intervention militaire impérialiste. Le peuple de Libye doit déterminer lui-même son avenir, sans interventions impérialistes étrangères.
Nous appelons les peuples à réagir et à exiger l’arrêt immédiat des bombardements et de l’intervention impérialiste !
- Parti algérien pour la démocratie et le socialisme, PADS
- Parti communiste d’Arménie
- Parti communiste d'Australie
- Parti communiste d’Azerbaidjan
- Parti communiste du Bangladesh
- Parti du travail du Bangladesh
- Parti du travail de Belgique
- Parti communiste de Biélorussie
- Parti communiste brésilien
- Parti communiste du Brésil
- Parti communiste de Grande-Bretagne
- Nouveau parti communiste de Grande-Bretagne
- Party des communistes bulgares
- Parti communiste du Canada
- Parti communiste du Chili
- Parti ouvrier socialiste de Croatie
- Parti communiste de Bohême-Moravie
- Parti communiste de Danemark
- Parti communiste au Danemark
- Parti communiste d'Estonie
- Parti communiste de Finlande
- Parti communiste unifié de Géorgie
- Parti communiste allemand
- Parti ouvrier communiste Hongrois
- Parti communiste de Grèce
- Parti communiste d’Inde
- Parti communiste d’Inde [Marxiste]
- Parti Tudeh d'Iran
- Parti communiste d’Irlande
- Parti du travail d'Irlande
- Parti des communistes italiens
- Parti de la refondation communiste (Italie)
- Parti communiste du Kazakhstan
- Parti socialiste de Lettonie
- Parti communiste libanais
- Parti communiste du Luxembourg
- Parti communiste de Malte
- Parti communiste du Mexique
- Parti populaire socialiste du Mexique
- Nouveau parti communiste des Pays-Bas
- Parti communiste de Norvège
- Parti communiste du Pakistan
- Parti communiste de Pologne
- Parti communiste du Portugal
- Parti communiste de la Fédération de Russie
- Parti communiste ouvrier de Russie – Parti des communistes révolutionnaires
- UCP- CPSU
- Parti communiste d’Union soviétique
- Nouveau parti communiste de Yougoslavie
- Parti des communistes de Serbie
- Parti communiste de Slovaquie
- Parti communiste des peuples d’Espagne
- Parti communiste du Sri-Lanka
- Parti communiste syrien
- Parti communiste de Suède
- Parti communiste de Turquie
- Parti du travail de Turquie
- Parti communiste d’Ukraine
- Union des communistes d'Ukraine
- Parti communiste du Vénézuela
Sarkozy, combien d'enfants as-tu tué cette nuit ? from
Investig'Action - Michel Collon on
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