Lettre d’invitation
Cher-ère compatriote,
Il est une chose qui fait l’unanimité entre une écrasante Majorité d’Haïtien-ne-s : la situation haïtienne est intenable. Le processus du chaos atteint son paroxysme. L’insécurité galopante, la misère chronique, le «non-développement», etc. nous mettent face à une explosion sociale imminente pendant que le pays est sous-occupation étrangère. Dessalines et les autres héros de l’indépendance n’auraient jamais imaginé une telle situation 206 ans après leur combat acharné au nom de la dignité, de la prospérité et de la liberté universelle.
L’Etat d’Haïti aujourd’hui est un affront à leur égard mais aussi à nous-mêmes et aux générations futures. La nécessité de reconstruire une Haïti qui soit véritablement à la hauteur de son histoire nous met face à nos responsabilités en tant qu’Haïtien-ne-s. La reconstruction de notre Haïti chérie passera par le démantèlement du système de gouvernance actuel instauré, entretenu et maintenu par l’esprit sultanique et la vision inepte de nos gouvernants.
La reconstruction d’Haïti ne peut plus attendre, les défis que le peuple Haïtien devra relever sont incommensurables. Mais, d’où peut provenir cette reconstruction, si elle n’émane pas d’un sursaut national et d’une prise de conscience haïtienne en vue d’une nouvelle redéfinition du vivre ensemble dans la République? Certains disent que notre pays ne se remettra jamais de sa situation et qu’il dépendra toujours de l’aide internationale pour une existence de plus en plus miséreuse.
Des haïtien-ne-s comme vous et nous savons pertinemment que le salut d’Haïti ne viendra que de ses propres filles et fils. Pourtant, nous préférons rester chacun dans notre petit coin, comme si la reconstruction d’Haïti pouvait être l’affaire d’un groupuscule, peu importe la valeur morale et intellectuelle des femmes et des hommes le constituant.
La peur d’aller vers chaque haïtien-ne pour l’obliger à sortir de lui-même, pour reconnaître son égocentrisme, anéantit toute velléité de reconstruction nationale. C’est contre cet état de fait et cette fatalité qu’il faut partir en guerre aujourd’hui. Depuis quelques temps déjà, cher-ère compatriote, nous travaillons ardemment en vue de surmonter toutes les difficultés susmentionnées. La tâche n’est pas facile, mais avec courage et détermination nous y arriverons.
Conscients de l’apport et de l’expérience personnelle que vous pouvez nous apporter, nous vous invitons, cher-ère compatriote, à prendre part à cet ambitieux projet visant à doter Haïti d’une véritable force politique de reconstruction nationale à travers la figure de l’UMPP (Union pour la Mobilisation Patriotique Permanente).
Il est inconcevable de laisser disparaître un si beau pays comme le nôtre. Il est inconcevable de ne pas porter assistance à bon nombre de nos concitoyens que des forces archaïques soumettent à un long processus de déshumanisation que nous décrions sévèrement pour notre pays et notre peuple. Notre désir et notre volonté de nous mettre au service des nôtres nous obligent à passer de la parole aux actes en nous dotant d’une force politique moderne capable de véhiculer les revendications sociales et les aspirations de toutes les composantes de la vie nationale.
Votre contribution à l’implantation de l’UMPP est désormais la clé de voûte de cet idéal. Transformons l’UMPP en une force politique suffisamment puissante consistant à extirper le mal du pays pour qu’enfin s’ouvre une nouvelle ère et que le peuple respire un air vivifiant. Apportez-nous votre soutien matériel et immatériel, et votre savoir-faire. L’UMPP est un pari. Oui ! Avec lui, nous parions qu’une autre Haïti est possible. Nous pouvons amener le progrès social en Haïti.
L’histoire a prouvé que seule une dynamique nationale propulsée par une vraie force politique de changement est capable de révolutionner radicalement tout le paysage vital de notre société. Avec l’UMPP, nous travaillons en vue de rendre opérationnelles les structures étatiques, administratives, économiques, sociales, éducationnelles, juridiques et sanitaires. Nous, nous disons En Avant UMPP pour une Haïti à la hauteur de son histoire. Et vous, qu’en dites-vous ?
Le Secrétariat Exécutif National (SENA)
PREAMBULE DE L’UMPP
De 1804 à nos jours le pays n’a eu de cesse d’être en proie à l’instabilité politique récurrente due aux guerres intestines. Celles-ci, qui débutèrent dès le départ des colons français, visèrent à l’accaparement des sources de richesses de l’époque constituées d’usines sucrières et de terres fertiles plantées de caféiers, cacaoyers, cotonniers et des cannes à sucre.
Tout autant que la répartition de la terre, les bénéfices réalisés de la vente à l’exportation et des usines sucrières, les règlements de cultures sous Dessalines et Christophe, ainsi que le Code Rural de Jean-Pierre Boyer (1818-1843), aucune mesure prise par les dirigeants de l’époque n’a pu faciliter la redistribution équitable de la richesse entre toutes les composantes de la nation.
La lutte de la population abandonnée à elle-même, tant celle Sud avec les Piquets que celle du Nord avec les Cacos fut toujours récupérée par les généraux ou les politiciens propriétaires fonciers, les spéculateurs ou hommes d’affaires, leur servant de chair à canon pour assouvir leurs ambitions personnelles.
La création en 1870 de deux partis politiques : le Parti National et le Parti Libéral par des représentants des classes dominantes tels Lysius Salomon, Denis Légitime et Demesvar Delorme pour le Parti National, Boyer Bazelais, Boisrond Canal et Antenor Firmin pour le Parti Libéral ne changea pas grand chose dans la vision de ces dirigeants, concernant le développement économique du pays au bénéfice de tous.
Et malgré un « essor » de l’économie nationale vers les années 1891-1900, sans compter l’endettement du pays par de nombreux emprunts auprès de l’étranger, la situation économique de la majorité de la population ne s’améliora point, tandis que les détournements de fonds publics, et, l’enrichissement des spéculateurs en denrées vont bon train.
Les guerres de clans pour la conquête du pouvoir et les détournements de fonds publics continuèrent jusqu’à la première invasion du sol haïtien par des troupes nord-américaines le 28 juillet 1915, une occupation accueillie avec joie par les éléments liés aux investisseurs américains. Ainsi, le résultat de ce contrôle financier et de cette « Paix des Cimetières » fut le renforcement du pouvoir politique, économique et militaire des couches dirigeantes de la société haïtienne, l’endettement du pays et la perte de notre souveraineté nationale.
Un état de fait qui perdure depuis le départ des « Marines » le 1er Août 1934 jusqu’au retour en 2004 des troupes de l’ONU – MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti) – à la chute du président Jean-Bertrand Aristide. Entre temps, la souveraineté nationale a été plusieurs fois foulée aux pieds par des occupants, dont le premier responsable ne peut être que la classe politique haïtienne traditionnelle ne voyant que ses petits intérêts individuels tandis que, le pays s’enfonçait dans l’abîme.
La situation politique actuelle est le résultat de cet immobilisme idéologique ou jamais un parti politique n’a pu imposer un débat de fond à cette société. En 1946, à la fin de la deuxième guerre mondiale, une tentative de débat idéologique avait été amorcée par quelques intellectuels courageux de différentes tendances, mais comme d’habitude, cela a vite tourné court. Prison pour certains, exil pour d’autres et la lassitude pour le reste.
La politique du pire ou du tout ou rien a eu comme par le passé, le dessus. On ne sortira pas du statu quo sans poser le problème idéologique dans la société c’est-à-dire, la définition de perspectives nouvelles dans la nouvelle société haïtienne qu’on veut construire.
Un partage des rôles est nécessaire. Il faut donner au peuple la possibilité de choisir entre deux politiques, entre deux courants de pensée, non, entre deux individus le plus souvent « Bonnet blanc et Blanc bonnet ». Pour y parvenir, il faut faire émerger des partis politiques différenciés tant du point idéologique que de la manière de diriger le pays.
Nous sommes évidemment des démocrates et idéologiquement dessalinistes. Nous sommes les héritiers des idéaux de 1804. Nous pensons qu’avec un langage clair et sans langue de bois sur ce que nous sommes et ce que nous proposons, la population aura le choix, pour la première fois, de choisir démocratiquement et en toute connaissance de cause, nous, de l’UMPP, c’est-à-dire, un vrai parti politique ayant de perspectives nouvelles en vue de procéder au changement radical du pays ou de se jeter dans l’inconnu.
Pour l’UMPP, union pour la mobilisation patriotique permanente, l’honnêteté intellectuelle est le principe premier de son fondement et avec une convergence d’idées autour de notre Déclaration de Principes, l’on arrivera avec celles et ceux partageant nos idéaux à stopper la confusion politique qui paralyse notre pays depuis des décennies.
Solidarités haïtiennes pour une Haïti à la hauteur de son histoire.
Le Secrétariat Exécutif National (SENA)
Manifeste de l’UMPP
L’humain est la seule espèce de l’histoire du monde connue ayant le pouvoir de s’extraire des aléas et des incertitudes du temps grâce à sa capacité à la fois innée et acquise à créer ses propres conditions matérielles d’existence. L’être et le devenir de chaque société humaine ou chaque nation sont le résultat de décision, de choix politiques et économiques qu’ont fait et que font plus ou moins consciemment les hommes et les femmes de la dite société ou nation.
En ce sens il serait vain d’aller chercher les causes de prospérité ou de déclin d’une nation dans l’au-delà mais à travers les faits, les actes qu’ont posés et que posent les femmes et les hommes dans un cadre plus ou moins contraignant. Etant donné l’égalité des êtres humains, peu importent les considérations morphologiques et spatiales, ils ont une capacité égale à transformer la matière pour leur confort et leur survie, à agencer leur environnement afin qu’il leur soit le plus agréable possible, et à résister à l’oppression.
Dans ce processus de transformation, d’agencement et de résistance, les choix politiques sont déterminants. Voilà maintenant 206 ans que nos aïeux, poussés par des circonstances internes et externes, et grâce à leur génie, ont réalisé ce qu’aucun groupe humain organisé ou non n’a jamais réussi à l’échelle de l’histoire de l’humanité connue : ils ont inventé la liberté universelle sans considération de race, de sexe, de religion ou de rang social. Bien qu’envié dès le départ, cet exploit reste et demeurera à jamais gravé dans la mémoire de l’humanité toute entière.
Qu’on le veuille ou non, qu’on cherche à l’occulter scientifiquement ou idéologiquement, il est à tout jamais gravé sur de la matière ineffaçable. Cependant à force de contempler, souvent maladroitement, cet exploit, à force d’oublier que 1804 n’est qu’une page d’une histoire qui s’annonça glorieuse, nous avons omis de continuer à « écrire » l’histoire. Ainsi, à force de croire que les seuls ennemis de 1804 sont les colons et les impérialistes, sans oublier le fait de perpétuer le statuquo social et les privilèges, nous aussi, nous nous transformons en ennemis de cet exploit glorieux.
Nos actes ont occulté 1804 et sali son image tout au long de l’histoire. Nous nous constituons en colons des temps modernes, beaucoup plus insouciants et même plus inconscients, contre notre propre terre, contre notre propre patrie et contre nous-mêmes. Février 1986, une nouvelle ère semblait enfin s’annoncer en Haïti.
Un espace de liberté, de fraternité et d’égalité se dessinait. Des dizaines de partis politiques ont vu le jour. Hélas, Haïti aillait être considérée non pas comme une société juste et démocratique à construire, où chaque Haïtienne, chaque Haïtien sans considération de fortune, de rang social, de religion et de caractéristiques morphologiques aura sa place mais comme un gâteau à partager.
Ces mouvances politiques qui devraient être le rouage de notre démocratie naissante n’étaient pas et ne sont pas à la hauteur de leur mission démocratique. Elles sont devenues de préférence des repères de bandits et de pirates politiques qui ne cherchent qu’a s’accaparer du pouvoir dans le seul objectif d’améliorer la situation du « Moi » individuel au détriment pur et simple du « Nous » collectif. Le néopatrimonialisme, pour les plus respectables, et le sultanisme qui les caractérisent ont servi de blocage à toute transition démocratique réussie.
Leurs leaders qui n’ont pas su établir de différence entre la gestion de la res privata et celle de la res publica ne sauraient se transformer comme par enchantement en dirigeants démocratiques éclairés et visionnaires une fois arrivés au pouvoir. Ils continuent naturellement à gérer le pays en dehors de toute norme, toute considération éthique que nécessite la gestion d’une république à l’aube du 21ème siècle et du 20ème siècle finissant. La plupart de ces mouvances ne sont qu’un club d’amis sinon de famille s’installant dans la « République de Port-au-Prince », oubliant ainsi que le pays renferme 10 départements à développer mais aussi ayant un poids électoral important.
L’association de ces facteurs engendre la perte de souveraineté nationale du point de vue politique, économique, militaire et même alimentaire. Nos millions de jeunes se trouvent sans repères et n’envisagent leur devenir que par la négation. Certains de nos compatriotes pensent que la situation de notre pays est inscrite dans l’ordre des choses. L’espoir et le désespoir ne font plus qu’un.
Dans toutes les sphères sociales, point de différence entre la moralité et l’immoralité, l’honnêteté et la malhonnêteté, l’authentique et l’inauthentique, le juste et l’injuste, le normal et l’anormal, le légal et l’illégal, etc. La vertu perd tout son sens, les mythes ont disparu, les valeurs sont éclipsées. Ce constat est largement partagé par des milliers de nos concitoyens. Certains, ceux qui le peuvent, fuient le pays et renoncent même à y revenir.
C’est la nécessité de construire un parti politique moderne apte à relever le défi historique d’édifier un pays à la hauteur de son histoire qui justifie le lancement de l’UMPP comme force de changement véritable dans le pays. Il s’agit d’un projet démocratique en construction. Cette construction se fait sur un socle de valeurs inaltérables qui sont :
• La primauté de l’intérêt national (en toute circonstance) sur celui d’un individu ou d’un groupe d’individus, peu importent ses/leurs qualités.
• La transparence, la tolérance, les principes d’équité et de justice sociale.
• Les principes de démocratie.
La mise en place d’un plan global pour tous les enfants du pays quelque soit leur âge, sexe ou classe sociale. L’adoption de mesures positives relatives à la parité entre les hommes et les femmes. L’inclusion de toutes les filles et fils de la nation dans la gestion de la chose publique. Le respect des droits fondamentaux de la personne humaine (Les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels).
L’UMPP, Union pour la Mobilisation Patriotique Permanente, croit à une Haïti digne, qui soit à la hauteur de la tâche que son histoire lui confère aux yeux de l’humanité toute entière, une Haïti qui fera parler d’elle non en fonction de ses turbulences économico-sociopolitiques mais de son rayonnement régional et mondial, une Haïti qui servira d’exemple. Pour que ces affirmations ne soient pas purement utopiques, l’UMPP s’inscrit dans un double dynamique :
• Se doter de structure interne démocratique, moderne et solide avec une couverture nationale afin d’entrainer avec lui toute la population haïtienne dans cet élan de changement véritable qu’il prône.
• Se doter d’un projet socioéconomique, chiffré et viable avant toute prise de pouvoir.
Pour l’UMPP, Union pour la mobilisation Patriotique Permanente, est ouvert à toutes les haïtiennes et tous les Haïtiens partageant ses valeurs. L’UMPP se donne pour tâche la construction d'une unité nationale réelle et l'instauration d'une démocratie véritable et responsable au profit de toutes les filles et tous les fils de la nation. L’UMPP, Union pour la mobilisation Patriotique Permanente, travaillera avec toutes celles et tous ceux qui éprouvent une extrême nécessité de procéder à l'instauration dans ce pays d'un véritable Etat de droit, dont le but principal sera de veiller au bien-être collectif et individuel.
Le changement véritable dont l’UMPP est porteur passera par l’invention d’une nouvelle conscience politique nationale afin que chaque Haïtienne, chaque Haïtien, comprenne que le bien-être d’Haïti passe inévitablement par la fin du système actuel encouragé et maintenu par l’esprit néopatrimonial et sultanique. Haïti ne pourra prétendre à une paix durable que si tous les secteurs de la vie nationale font montre de civisme envers la patrie et se mettent au travail afin de sortir notre pays du marasme socio-économique, politique et culturel, dans lesquels il patauge.
L’UMPP, Union pour la mobilisation Patriotique Permanente, pense que le temps est à l’action et que le changement ne pourra désormais survenir qu'au travers d’un « activisme » qui ne recule devant rien pour précipiter un changement radical dans le pays. L’UMPP, Union pour la mobilisation Patriotique Permanente, s'engage à promouvoir un égal accès des hommes et des femmes aux responsabilités en son sein et dans les administrations publiques.
Il défend l'égalité des chances et la récompense du mérite personnel, ainsi que l'égalité des territoires, gage d'un développement économique harmonieux, durable, et respectueux de l'environnement. Il participe au combat pour la dignité et la responsabilité de la personne humaine, qui passe par le respect intransigeant de ses droits universels.
Haïtiennes, Haïtiens, de tous les coins du monde un défi historique nous est lancé : celui de contribuer à l’émergence d’une Haïti fière, digne et à la hauteur de sa glorieuse histoire. Venez relever ce défi avec nous !
Solidarités haïtiennes pour une Haïti à la hauteur de son histoire !
Le Secrétariat Exécutif National (SENA)
DÉCLARATION DE PRINCIPES
1- L’UMPP, Union pour la Mobilisation Patriotique Permanente, se fixe comme objectif l'émergence, par la voie démocratique uniquement, d'une société qui répond aux aspirations fondamentales du peuple haïtien telles qu’elles ont été définies, plus de deux siècles de luttes, après les Pères Fondateurs pour : la liberté, l'égalité, la dignité et le progrès de l’homme et de la femme haïtienne.
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L’UMPP, se revendique des idéaux de 1804 qui sont la recherche de la justice sociale, le progrès socioéconomique et l’unité nécessaire à la prospérité de la nation. C’est un parti de rassemblement qui met la réforme de l’Etat haïtien et ses institutions au service des espérances de révolution sociale du peuple. Il s'inscrit ainsi dans la démarche historique et progressiste de nos aïeux pour apporter aux citoyens : le bien-être, la responsabilité et la solidarité.
3- Alors que les sciences, les techniques et les Nouvelles technologies ouvrent de nouveaux espaces de liberté et de créativité mais peuvent aussi détruire ou pervertir toute forme de vie, l’UMPP agit pour qu'elles bénéficient aux haïtiennes et aux haïtiens de l’intérieur comme ceux de l’extérieur.
4- L’UMPP est un parti de transformation sociale. La faillite de la classe politique haïtienne des cinquante dernières années, l’échec et l’égoïsme des élites ne lui font pas oublier que le capitalisme « mal-développé » développe les inégalités dans la société haïtienne, accentue les déséquilibres au niveau territorial, et permet à moins d’un pour cent de la population d’accaparer les richesses du pays en excluant la majorité.
5- L’UMPP étant un parti qui s’inscrit dans le cadre du développement humain est donc favorable à un système d'économie mixte qui, sans méconnaître les règles du marché, fournisse à l’Etat, la puissance publique et aux acteurs sociaux les moyens de réaliser des objectifs conformes à l'intérêt général. Il agit pour son dépassement par de nouvelles formes d'organisation économique et sociale donnant aux salariés, ouvriers et aux paysans une véritable citoyenneté dans l'entreprise ou sur les terres qu’ils cultivent.
6- Dans les secteurs clés qui déterminent la formation du citoyen haïtien et ses conditions de vie (l'école, l'université, médias, logement, santé, environnement), l’UMPP n'accepte pas que les logiques du marché soient les seuls déterminants.
7- Avec un pouvoir public fort, la décentralisation, l'aménagement du territoire, la planification, la politique budgétaire et fiscale doivent permettre démocratiquement aux citoyens de dégager les grandes priorités nationales. L’UMPP, Union pour la mobilisation Patriotique Permanente, est un parti démocratique et de l’égalité de droit. Il fonde son action et son projet sur le respect des Droits de l'homme et du citoyen dans le cadre d'un État de droit reposant sur le principe du suffrage universel et du pluralisme. Seule condition pour son accession aux responsabilités publiques, à la gestion de l’Etat. Il s’oppose à toute prise du pourvoir par la force et déclare résolument opposer à tout coup d’état de type militaire ou civil.
8- Il affirme que toutes les libertés sont liées : leur plein exercice, sur les plans politique, économique, social et culturel est la condition de l'épanouissement et de l'approfondissement de la démocratie. L’UMPP, union pour la mobilisation permanente, a en effet conscience de la limite des droits quand ils ne sont pas accompagnés des conditions concrètes susceptibles d'en permettre la réalisation.
9- Le combat pour la liberté est indissociable de celui pour l'égalité des chances. L’UMPP est un parti ancré dans le monde du travail et de l’étudiant. Les mutations incessantes et profondes de la société haïtienne depuis l’indépendance n'ont pas éliminé les oppositions de classes et de groupes sociaux. C'est pourquoi, les membres de L’UMPP participent au combat pour le progrès de toute la société, ils sont particulièrement attentifs aux intérêts des salariés, des étudiants, des paysans et au développement de toutes leurs capacités d'action. Ils luttent pour un développement économique respectant l'environnement et les équilibres naturels de la planète.
10- L’UMPP, Union pour la mobilisation Patriotique Permanente, est fermement attaché à la liberté de conscience, à la laïcité et à l'école publique. Il n’est pas opposé à l’enseignement privé et congréganiste. Il estime que l'accès à la formation, l'information et à la culture est un droit et une condition essentielle à la liberté et à la démocratie. C'est pourquoi l'indépendance de la création et de la communication à l'égard du pouvoir politique et du pouvoir financier est indispensable. Il affirme l'égalité de tous les Haïtiens et Haïtiennes et récuse toute mesure discriminatoire fondée sur le sexe, la race, la couleur de peau et les convictions philosophiques ou religieuses.
11 Les membres de l’UMPP considèrent comme un acquis majeur les droits et les libertés que les femmes ont conquis depuis les luttes pour l’indépendance. Ils continuent de lutter pour éliminer les discriminations qui subsistent. L’UMPP met en œuvre au travers de ses statuts, dans ses structures et dans sa pratique, une égalité de plus en plus réelle entre les hommes et les femmes.
1 Parce qu'il n'y a pas d'hommes et de femmes libres dans une nation asservie ou sujette, parce que tous les problèmes majeurs sont devenus mondiaux, l'action de l’UMPP s'inscrit dans un cadre national et international. Dans l'ordre international, l’UMPP s’inscrit dans les idéaux de 1804 et condamne toute exploitation d'un peuple par un autre et soutient le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
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L’UMPP, Union pour la mobilisation Patriotique Permanente, attend de celles et ceux qui le représentent à tous les niveaux de responsabilité : locale, nationale et internationale, qu'ils s'inspirent dans leurs décisions et dans leurs actes de cette Déclaration de Principes.
Le Secrétariat Exécutif National (SENA)
LES STATUTS DE L’UMPP
TITRE I - CONSTITUTION
CHAPITRE I – FORMATION
Article 1 – DÉNOMINATION
Il est formé à Port au prince le 18 mai 09 entre les personnes physiques adhérant aux présents statuts un parti politique dénommé UMPP (UNION POUR LA MOBILISATION PATRIOTIQUE PERMANENTE). Son fonctionnement est régi par la loi du 30 Juillet 1986, les modifications y afférentes et les présents statuts.
Article 2 – SIÈGE SOCIAL – DURÉE
Le siège social de l’UMPP est au SANTO 19, RUE PARANA #50 CROIX-DES-BOUQUETS, HAÏTI, il peut être transféré en d’autre lieu sur simple décision du Secrétariat Exécutif.
Article 3 – Durée
La durée de vie du parti est illimitée
Article 3.1 – OBJECTIFS
L’UMPP a pour objectifs fondamentaux de :
Participer à la vie politique du pays ;
Rassembler toutes les haïtiennes et tous les haïtiens sans distinction aucune – y compris les croyances religieuses exercées dans le cadre de la loi – autour d’un projet de reconstruction nationale ;
Promouvoir la liberté individuelle, le respect des droits de chaque citoyen ainsi que les principes de solidarité sociale indispensables à la réalisation d’une véritable cohésion nationale ;
Agir dans tous les domaines pour une Haïti florissante, une société démocratique, juste et solidaire.
Article 4 – Emblème
L’emblème de l’UMPP, Union pour la mobilisation patriotique permanente, est constitué d’une forteresse ayant quatre piliers dont la toiture symbolise la reconquête de la souveraineté nationale dans le cadre d’un plan global de la reconstruction du pays.
Article 4.1 – Couleur du parti
La couleur du parti est le bleu.
Article 4.2 – Devise
L’emblème symbolise la détermination à combattre l’exclusion, la famine et le sous-développement. L’UMPP s’assied sur les quatre piliers inaltérables qui sont :
1) la primauté de l'intérêt national ;
2) les principes d'équité et de justice sociale ;
3) les principes de démocratie ;
4) le développement humain.
Article 4-3 - La devise du parti est : Pour une Haïti à la hauteur de son histoire !
TITRE II – ORGANISATION
CHAPITRE II – DES MEMBRES
Article 5 – Les Membres
Les membres de l’UMPP sont ceux et celles ayant rempli les conditions requises par les présents statuts et ses règlements intérieurs.
Article 9 – ADMISSION
Pour être membre de l’UMPP il faut :
1- Etre haïtien et âgé d’au moins 18 ans.
2- Recevoir l’approbation des dirigeants de l’instance locale du Parti où la demande a été produite.
3- Remplir les formalités administratives.
4- S’engager à respecter les présents statuts, les règlements intérieurs du Parti, les décisions du Congrès et du Secrétariat Exécutif.
5- Etre apte à promouvoir « L’UMPP».
Article 10- LES QUALITES DE MEMBRES.
Au sein du parti, on distingue quatre catégories de membres :
1) Les membres fondateurs ;
2) Les membres actifs ;
3) Les membres adhérents ;
4) Les membres d’honneur ou sympathisants.
Article 10-1- Les MEMBRES FONDATEURS
Les membres fondateurs sont ceux qui participent à la naissance de l’UMPP. Pour être membre fondateur, il faut :
1) Etre Haïtien d’origine et n’avoir jamais renoncé à sa nationalité ;
2) Avoir au moins 18 ans accomplis ;
3) Jouir de ses droits civils et politiques ;
4) Avoir son domicile et sa résidence en Haïti ;
5) Avoir signé l’acte constitutif du parti ;
6) N’avoir jamais été condamné à une peine afflictive ou infamante ;
7) Payer une contribution de mille cinq cents (1500) gourdes pour constituer les fonds financiers du parti ;
Article 10-2- Les MEMBRES ACTIFS
Les membres actifs sont ceux qui participent à la politique active du parti en y remplissant une fonction quelconque. Pour être membre actif, il faut :
1- Etre Haïtien d’origine ;
2- N’avoir jamais renoncé à sa nationalité ;
3- N’avoir jamais été condamné à une peine afflictive ou infamante ;
4- Etre âgé d’au moins 18 ans accomplis ;
5- Jouir de ses droits civils et politiques ;
6- N’être simultanément membre d’aucun autre parti politique ;
7- Payer une contribution de cinq cents (500) gourdes à la constitution des ressources financières du parti ;
Article 10-3- Les MEMBRES ADHERENTS
Les membres adhérents du parti sont ceux qui détiennent la carte de membre du parti, répondant à ses obligations mais ne remplissant aucune fonction active à l’intérieur du parti dont le montant de cotisation est de (250) gourdes. La cotisation des membres sera versée en fonction de la capacité financière de chaque membre.
Article 10-4 - DEMISSION
La qualité de membre se perd par démission ou radiation. La démission doit être notifiée par écrit à l’instance locale compétente du parti. Est également considéré comme démissionnaire le membre qui n’aura pas participé aux activités du parti et payé ses cotisations pendant un laps de temps déterminé par ses règlements intérieurs.
Article 11 – Radiation
Tout membre ne se conformant pas aux présents statuts, aux décisions régulières du Secrétariat Exécutif ou du Congrès, de même que celui ou celle nuisant aux intérêts ou à la bonne renommée du parti peut être exclu par le Secrétariat National à la majorité des deux tiers après qu’il ait été entendu.
TITRE III : LES STRUCTURES DU PARTI
CHAPITRE III – LES INSTANCES DE l’UMPP
Article 12- LES INSTANCES.
Les instances du parti sont :
Le Congrès
Le Secrétariat Exécutif National (SENA)
Les Unions Fédérales des Entités Administratives (UFEA)
Les Fédérations des Entités Administratives (FEA)
Les Entités Administratives (EA)
Les commissions
L’Université du parti
Article 12-1- ORGANIGRAMME DE L’UMPP
Secrétariat Exécutif National(SENA)
Union des Unités Fédérales –UFA
ORGANIGRAMME DES SECTIONS
Titre IV- Fonctions et rôles
13 – Du Congrès
Le congrès est la plus haute instance de décision du Parti. Il se tient tous les quatre (4) ans en session ordinaire ou extraordinaire sur convocation du Secrétariat Exécutif National (SENA), ou sur proposition des deux tiers des membres du parti. L’avis de convocation doit être lancé au moins trois (3) mois à l’avance et mentionner le lieu, la date et l’ordre du jour.
Article 14 – Composition du Congrès
Le congrès se compose des élus locaux et nationaux du parti et l’ensemble des membres.
Article 15 – Compétences du congrès
Le congrès élit une partie des membres du Secrétariat Exécutif National (SENA), approuve ou désapprouve la politique générale du parti, amende les Statuts et règlements intérieurs, traite de toute autre question d’importance.
Article 17 - Du Secrétariat Exécutif National (SENA)
Le secrétariat Exécutif National est l’instance dirigeante du parti. Il se compose d’un(e) Secrétaire général(e), d’un(e) Secrétaire aux relations publiques, d’un secrétaire à l’organisation, d’un(e) trésorière, et des délégués envoyés par les UFEA.
Article 18 – Rôle du secrétaire Général
Le secrétaire général préside les réunions du secrétariat exécutif national, représente le parti en justice, défend et diffuse son idéologie, travaille à sa cohésion et à la mise en place des stratégies en vue de sa pérennisation et prépare le parti à affronter les joutes électorales.
Article 19 – Rôle du secrétaire aux Relations publiques
Le Secrétaire aux relations publiques dégage de concert avec le secrétaire général les priorités du parti, définit les stratégies communicationnelles, recrute les membres, préparent les mobilisations, sert de liaison entre le parti et ses élus locaux et nationaux. Le secrétaire aux relations publiques participe au renforcement des liens de coopération internationale avec d’autres partis dont il est idéologiquement proche. Il remplace le secrétaire général en cas d’empêchement.
Article 20 - Rôle du Secrétaire à l’Organisation
Le secrétaire à l’organisation organise le congrès et les autres manifestations du parti. Il est responsable de la logistique, diffuse les motions prises par le parti, veille à la cohérence de l’organigramme et des structures internes du parti de concert avec le Secrétaire général.
Article 21 – Le Trésorier
Le trésorier est responsable des finances du parti, il signe avec le Secrétaire Général tous les documents et les chèques relatifs aux dépenses et aux sorties de fonds, conserve les livres comptables et les pièces justificatives des rentrées et des sorties de fonds, entreprend avec le Secrétaire Général les démarches pour l’obtention de fonds nécessaires à la bonne marche du parti. Il présente les rapports financiers au Secrétariat Exécutif National.
Article 22 – Rôle des délégués
Les délégués coiffent l’ensemble des activités du Secrétariat exécutif National. Ils jouent un rôle déterminant et font valoir les points de vue des entités locales au sein du Secrétariat Exécutif National. Le nombre des UFEA détermine la quantité de délégués à siéger au SENA. L’ensemble des membres du SENA forme un chiffre ou un nombre impair.
Article 23- Les Unions Fédérales des Entités Administratives (UFEA)
Les Unions Fédérales des Entités Administratives sont au chiffre de trois réparties de la manière suivante :
Le grand Nord – Nord-ouest, Nord-est, Nord, Artibonite et Centre.
Grand’ouest - l’Ouest et les Haïtiens vivant à l’étranger
Le Grand sud - Sud, Sud-est, Grande Anse, Nippes.
Elles sont composées de Fédérations des Entités administratives (FEA). Les UFEA servent de relais au niveau régional des décisions prises par le parti. Il participe au choix des candidats aux élections, envoient ses représentants-es au SENA. Elles appliquent et font appliquer la politique générale du Parti, ratifient la liste des candidats du parti aux élections locales soumise par la FEA. Chaque UFEA est dirigée par 5 membres dont un Coordonnateur, un Vice-Coordonnateur, un délégué, un trésorier et un conseiller, tous élus par les FEA et les EA. Les modalités des élections sont définies par les règlements intérieurs.
Article 24 – Des Fédérations des Entités Administratives (FEA)
Les Fédérations des Entités Administratives (FEA) sont composées d’Entités Administratives (EA). Elles sont en fonction du nombre des Entités administratives composant une commune.
Les fédérations administratives font la promotion du parti en augmentant le nombre des membres, contribuent à la réussite des projets économiques, sociaux, politiques et culturels entrepris par l’UMPP.
Elles Ratifient la liste des candidats aux élections locales soumises par les EA, elles font des propositions à l’UFEA sur les projets de développement susceptibles de satisfaire les revendications de la population locale, diffusent les messages et fait la promotion des candidats du Parti à tous les niveaux.
Chaque FEA est dirigée par 5 membres dont un secrétaire fédéral, un secrétaire fédéral adjoint, un délégué, un trésorier et un conseiller, tous élus par les EA. Les modalités des élections sont définies par les règlements intérieurs
Article 25 – Des Entités Administratives (EA)
Les Entités Administratives sont au nombre de 570. La Section communale est la plus petite entité administrative (EA) du parti:
1) Elle est composée d’un secrétaire de section, d’un(e) délégué et d’un trésorier. Le secrétariat d’entité administrative est élu par l’assemblée générale d’Entité administrative. L’Entité Administrative fait la promotion du parti en augmentant le nombre de membres, contribue à la réussite des projets économiques, sociaux, politiques et culturels entrepris par l’UMPP; soumet à la ratification de la FEA, le choix des candidats aux élections, fait des propositions à la FEA sur les projets de développement susceptibles de satisfaire les revendications de la population locale. Elle diffuse les messages et fait la promotion des candidats du Parti à tous les niveaux.
Article 26 – ASSEMBLEE GENERALE D’ENTITE ADMINISTRATIVE
L’Assemblée Générale d’Entité Administrative (EA) se tient chaque année sur convocation de secrétariat d’Entité Administrative. Elle se compose de l’ensemble des membres de l’entité administrative. Le secrétariat d’entité administrative devra y présenter son rapport de gestion. L’assemblée peut être aussi convoquée à l’extraordinaire si les circonstances l’exigent.
Article 27 – Des Commissions
Les commissions travaillent à la viabilité des projets émanant des instances du parti. Elles élaborent les projets socioéconomiques sur proposition du SENA.
Article 28 – Types de Commissions
Il y a les commissions permanentes et les commissions ad hoc qui sont mises en place en fonction des besoins du parti.
Article 29 – Les Commissions permanentes
Les Commissions permanentes sont :
La commission électorale
La commission des finances
Commission de la Jeunesse
Commission aux affaires féminines
Commission de régulation des conflits
Commission juridique
Article 30 – DE LA COMMISSION ELECTORALE
La commission Electorale est responsable de toutes les opérations électorales du parti allant de la préparation des candidats jusqu’à la défense des acquis des urnes. Elle est investie aussi du pouvoir d’organiser les élections au sein des instances nationales du Parti et de s’assurer de leur régularité. Cette commission se divise en sous-commissions à tous les niveaux structurels du parti. A ce titre la commission et les sous-commissions Electorales ont pour rôle de :
1- Analyser les dossiers de candidatures du parti et d’en dresser les rapports avec mention au Secrétariat de leurs niveaux respectifs.
2- Préparer les termes des contrats du Parti avec les candidats.
3- Faire le dépôt des pièces des candidats approuvés par le parti.
4- Assister les candidats du parti auprès du Conseil Électoral.
5- Planifier et organiser avec les candidats les campagnes électorales à tous les niveaux.
6- Encadrer les candidats du parti.
7-Entretenir toutes relations avec les différentes structures de l’appareil électoral et représenter le parti devant elles.
8- Défendre les acquis des urnes en utilisant tous les moyens légaux disponibles.
ARTICLE 36.- Lors d’élection présidentielle, législative, communale ou autre, tout candidat que le parti envoie aux dites élections s’engagera, par écrit, au moment du dépôt de ses pièces par devant la Commission Electorale, à respecter toutes les directives du parti, à suivre ses instructions chaque fois qu’il s’agira de vote au Parlement ou à une autre instance quelconque.
Cet engagement par écrit sera constaté en prêtant le serment suivant : « En ma qualité de membre de l’UMPP, je fais le serment solennel de rester fidèle à la ligne politique et aux principes du parti, de suivre en tous points toutes les directives du parti chaque fois qu’il s’agira de voter que ce soit au Parlement ou à une autre instance quelconque, Si, pour une raison quelconque, je ne respecterais pas les instructions de mon parti, lors d’un vote quelconque, ce comportement constituera une défection qui entraîne ipso facto ma démission comme Parlementaire, si le SENA décide de me radier de L’UMPP, à la suite de cette défection. »
Article 31 – DE LA COMMISSION DES FINANCES
La Commission des Finances est chargée de la gestion financière du parti. Elle prépare le budget du parti et le soumet au vote du Secrétariat Exécutif National. Elle décide également de l’allocation des ressources entre les différentes instances de l’organisation en fonction du poids économique et politique de chacune de ces dernières. La Commission des Finances est présidée par le Trésorier.
Article 32 – De la commission à la jeunesse et des Sports
La commission à la jeunesse et des sports travaille avec les jeunes du parti dans le cadre des manifestations sportives et culturelles de concert avec l’Université En Avant !
Article 33 - De la Commission de régulation des conflits
La commission de régulation des conflits joue le rôle d’arbitre dans la résolution des conflits opposants les membres du parti entre eux ou les membres du parti et les autres instances. Sa décision est notifiée aux parties en cause.
Article 34 – DE LA COMMISSION JURIDIQUE
La Commission Juridique est responsable du Service du Contentieux du parti. La Commission a également pour rôle la préparation des textes de projets de lois à proposer au parlement par les parlementaires issus du parti.
Chapitre VI – De l’Université du Parti
Article 35 – L’Université UMPP
L’Université est l’organe de formation du parti. Elle est mobile et contribue à la formation civique, sociale et politique des membres. Elle est ouverte à tous et à toutes sans condition d’adhésion.
CHAPITRE VII - DES RESSOURCES DE L’ORGANISATION
Article 36- LES RESSOURCES
Les ressources de l’organisation sont constituées par :
Les cotisations des adhérents
Les dons non liés
Les financements publics
Le produit des emprunts
Les revenus provenant d’activités organisées par le parti.
Article 37- LA COMMISSION DES FINANCES
La commission des finances, sur recommandation du Secrétariat Exécutif National et du trésorier, fixe le montant des cotisations des membres du parti. Le montant peut varier suivant le niveau de revenu de la population de chaque instance.
TITRE V : AMENDEMENTS
CHAPITRE VIII - RÉVISION DES STATUTS
Article 38 – REVISION DES TATUTS.
Les présents statuts peuvent être révisés sur proposition du secrétariat Exécutif National ou du congrès. La révision doit être votée par le Congrès à la majorité absolue
Article 39 – Imprévus
Tout ce qui n’est pas prévu aux présents statuts sera fixé par les Règlements Intérieurs du Parti.
En guise de conclusion.
L’UMPP (Union pour la mobilisation patriotique permanente) fonde sa philosophie sur la nécessité d'un changement politique profond en Haïti. A ce titre, L’UMPP pense qu'il ne peut y avoir de changement véritable en Haïti tant que le pays ne mettra pas un terme au système de corruption instauré depuis par une oligarchie parasite et irresponsable. Il s'ensuit donc que:
Vu le refus répété de cette oligarchie qui dirige le pays, il y a plus de deux cents six ans, de procéder à des réformes en profondeur en vue d’un changement radical des mentalités pour que le pays connaisse la paix, la prospérité et la stabilité dans la souveraineté;
Vu l’entêtement et dans un dessein de conserver le statu quo social, à l'ère de la mondialisation où tout est axé sur la compétitivité et la loi du marché, une fraction de notre oligarchie est en train de tout mettre en œuvre afin de détruire et faire disparaître notre pays de la carte du monde;
Vu les manipulations, le mensonge, la calomnie, le coup bas, la tromperie et la trahison à répétition perpétrées contre Haïti et son peuple par une cohorte d’irresponsables dont le but est de se maintenir indéfiniment au pouvoir par la force, la fraude, la corruption, les intimidations et les assassinats;
Vu la médiocratie probante existant dans le pays et le fait que tout est mis en place pour mettre à l’écart les plus capables qui sont les plus aptes à proposer une alternative au pays;
Vu les vols, la corruption, les divisions et la misère causés par deux cents six ans de pouvoir autocratique par une oligarchie éhonté;
Vu l'impossibilité qui, pour cause d’ignorance, est faite aux plus pauvres de choisir librement leur régime politique ou leur modèle économique;
Vu le soutien que certains pays soi-disant amis de notre pays continuent à donner à tout régime apatride en l'aidant à se maintenir au pouvoir au détriment du reste de la population;
Etant entendu qu’Haïti et son peuple ne peuvent plus supporter l'infâme misère et la déshumanisation qu'impose la présence indésirable de cette oligarchie sans cœur, sans âme et sans aucune humanité à la tête du pays ;
Etant entendu que notre pays ne peut se permettre de garder la vie durant cette oligarchie sangsue et morne à la tête du pays, ni de perpétuer le système mafieux vieux comme le monde dans notre pays, même après de multiples révolutions qui se sont vues le jour pendant les décennies qui s’en suivent, s'est créé un Parti politique dénommé : UMPP (Union pour la mobilisation patriotique permanente) pour jeter la base de la République de demain, d’où l’avènement de la refondation de l’Etat haïtien dans la souveraineté.
L’UMPP vise primordialement à mettre un terme au système actuel et au départ immédiat de ceux et celles qui l’ont maintenu afin de favoriser le vol et la corruption et d’une manière systématique dans tout le pays. L’UMPP se veut inclusif et sans qu’il y ait de distinction aucune entre les Haïtiens. Il est ouvert à tous (tes) les Haïtiens (nes) qui se réclament de ses valeurs sans à subir de discrimination aucune.
L’UMPP vise à la construction de l’unité nationale véritable et à l'instauration d'une démocratie sans voile, transparente et responsable au profit de tous les fils et filles de la Patrie. Il est donc prêt à travailler avec tous (es) les Haïtiens (nes) et amis d’Haïti qui souhaitent l'instauration dans ce pays d'un véritable Etat de droit dont le but principal serait de veiller au bien-être général et individuel du peuple haïtien, dans le respect de son droit à l'autodétermination, à la liberté d'expression, au développement économique et aux autres libertés définies par la charte universelle des droits de l'Homme. Puisque notre but n'est pas le gain politique, mais le changement au profit de l’ensemble du peuple haïtien.
Ainsi, les adhérents de base et les responsables des instances dirigeantes du Parti s'interdisent d'accepter tout poste politique dans un gouvernement dont les agissements sont contraires aux principes de la souveraineté nationale. Le but, en tant que Parti politique, est d'aider au changement par la prise de conscience de tout un chacun afin de comprendre que le bien-être d’Haïti passe inévitablement par la fin du système actuel encouragé et maintenu depuis pour garder le peuple à sa place et à marquer ses distances avec lui.
Il est de ce fait que L’UMPP ne soit pas un parti politique de salon, ni un parti de plus, mais un véritable accompagnateur du peuple dans sa lutte pour répondre aux exigences du quotidien : manger à sa faim, la possibilité de se soigner, l’accès à l’éducation, le droit au travaille et surtout la possibilité d’être en sécurité à longueur de journée.
L’UMPP cherche également à faire prendre conscience au pays entier que la souveraineté nationale ne peut s’acquérir que par l’émergence d’une production nationale, d’où la nécessité avant toute prise de pourvoir d’avoir un projet politique crédible à partir de nos sections communales.
Il s’est agi aussi de faire prendre conscience aux Haïtiens (nes) qu'une paix durable en Haïti ne sera assurée que si tous les secteurs de la vie nationale ne font montre de civisme envers la Patrie en se mettant volontairement au travail sous l’impulsion d’un Etat constitué afin de sortir notre pays du marasme socio-économique, politique et culturel, dans lesquels il patauge.
Par conséquent, L’UMPP soutient toute initiative pacifique dont le but serait d'assurer le bien-être de tous et de toutes dans cette nouvelle République. C’est pourquoi tout adhérent aux idéaux du Parti se doit d'accepter comme nécessaires les principes de base suivants:
1-L’UMPP pose comme condition de tout changement véritable dans le pays la fin du système en place par la déroute de cette classe politique en pane d’idée novatrice pour provoquer des réformes en profondeur dans la société. Il se propose donc de mettre tout en œuvre afin de mettre un terme à notre dépendance alimentaire et de provoquer du coup la nécessité de la mise en œuvre des actions consistant à doter le pays de ces propres moyens de productions.
2-L’UMPP pense que rien ne peut changer autant que notre pays continue à dépendre uniquement de l’étranger et de cet assistanat éhonté. Il pense également que le système actuel, issue du colonialisme, aussi lourd de conséquences pour notre pays, ne peut se changer valablement tout seul sans un réel accompagnement des plus pauvres dans leur interminable lutte de libération nationale.
3-L’UMPP se veut avant tout un accompagnateur du peuple, celui qui prend en compte son long processus de déshumanisation pour en faire des citoyens doués de droits et de devoirs et surtout des hommes et des femmes qui seront porteurs des idéaux nouveaux pour rendre possible le vivre ensemble dans la République et dans la plénitude de la souveraineté nationale.
Pour arriver à cette fin ou pour effectuer cette mue douloureuse, le système actuel des choses doit être démantelé et remplacé par un nouveau cadre, un nouvel ordre qui, débarrassé des lourdeurs de l'ancien, pourrait valablement articuler de meilleures politiques pour le développement de notre pays dans un contexte politique réformé.
L’UMPP pense de ce fait qu'aucun projet de développement, aussi bien pensé qu'il puisse être, ne saurait trouver application valable dans le système actuel, car ce système est tellement corrompu, vorace et occupé à se maintenir en place qu'il ne peut efficacement contribuer au développement du pays.
Ce système est si lourd et vorace dans sa consommation des finances publiques qu'il constitue un frein à tout développement dans le pays. Le système actuel est un gouffre monétaire qui endette continuellement le pays pour des projets de développement qui ne voient jamais le jour. C'est aussi un système qui favorise la médiocrité car les intellectuels dont regorge ce système n'ont pas la possibilité d'utiliser leurs intelligences en vue de développer le pays, ils sont tout simplement étouffés et forcés de se résoudre à la politique du « chak bourik bwè dans son pâturage », "mouton qui broute là où il est attaché", à la politique du ventre ou à l'exil politique ou économique.
Voilà pourquoi le système actuel doit être démantelé afin de permettre une effervescence des intelligences dont regorgent notre pays et le retour au pays de ceux qui se sont exilés. En conséquence, l’UMPP pense que le temps n’est plus au pronostiques ni aux débats interminables mais beaucoup plus à l’action qu’à autre chose et que le changement ne pourra désormais venir qu'au travers d'un activisme qui ne recule devant rien pour précipiter le système actuel vers sa fin pour rendre possible la paix sociale tant souhaité dans le pays.
Cela fait plus de 23 ans, depuis 1986, date qui rappelle le départ en exil de Jean-Claude Duvalier, que le pays tente d’emprunter la voie de la démocratie, du développement et de la paix durable, mais aucun processus n’est constaté pour y parvenir.
L’UMPP pense donc aujourd'hui que seul un parti politique, de connivence avec la société civile, et représentatif du peuple combiné avec une critique positive de l’action sociale pourront avoir raison de la chute libre de notre modèle social qui est sur le point de ramener notre pays à une situation de jungle et d’assistanats qui font que le vivre ensemble n’a plus sa raison d’être.
Pour y remédier, l’UMPP croit pourvoir rassembler toutes celles et tous ceux qui, dans la quête de la souveraineté nationale et au nom des idéaux de 1804, sont désireux (ses) de rechercher l'intérêt national et de servir les valeurs républicaines dans un contexte de transparence et d'alternance démocratique. Parti politique moderne qui donnera la possibilité à tous (tes) de déterminer librement leur destin sans obstacles internes ou externes.
Il entend donc contribuer et concourir pleinement à l'expression du suffrage universel par un activisme participatif dont la visée est non seulement le déblocage de la situation politique et économique de la mère patrie, mais aussi la reconstruction du pays pour le bien-être de tous et de toutes.
L’UMPP se démarque donc du traditionalisme. A ce titre, il ne vise pas la prise personnelle du pouvoir et ne conçoit pas le développement du pays qu’après la prise du pouvoir, il est un parti politique militant qui accompagne le peuple au jour le jour dans ses préoccupations et revendications jusqu’à l’émancipation totale de toutes les couches sociales du pays en passant de la base au sommet et non du sommet à la base.
Il se définit par conséquent comme un parti politique qui, par l'activisme, travaille à la prise de conscience, à la réflexion, à l'éveil, à la mouvance des esprits, à une effervescence des intelligences dont dispose le pays en vue de l'accomplissement des objectifs fixés par les pères fondateurs de la nation.
C’est pourquoi notre idéologie politique est axée sur la permanence de la Nation, cadre irremplaçable à l'exercice de la souveraineté, de l'affirmation d'une identité nationale commune, de l'expression d'une action collective, à l'heure où se cherche notre nation confrontée non seulement aux séquelles du colonialisme et de l’impérialisme, mais aussi aux grands défis de la mondialisation économique.
L’UMPP croit aussi dans la capacité de notre peuple à rebondir pour assurer son rayonnement dans les Caraïbes et dans le monde. Il entend contribuer à l'émergence d'un pays de paix et de prospérité pour tous (tes). Il veut promouvoir la liberté et les responsabilités individuelles, l'égalité des droits et des devoirs, ainsi que la solidarité sociale, principes indispensables à l'épanouissement personnel autant qu'à la cohésion nationale.
Il fait le choix d'aider le pays à travailler, conjointement, au développement économique, qui repose sur la collaboration entre l'initiative privée et l'Etat, et à la justice sociale, d'une manière qui associe toutes les couches de la population à la production et à la répartition des fruits de la croissance, à travers la mise en œuvre de principes d’équité et de l’égalité des chances.
L’UMPP s’engage à promouvoir un égal accès des hommes et des femmes aux responsabilités publiques et aux responsabilités au sein du parti. Il défend l'égalité des chances et la récompense du mérite personnel, ainsi que l'égalité des territoires, gage d'un développement économique harmonieux, durable, et respectueux de l'environnement. Il participe au combat pour la dignité et la responsabilité de la personne humaine, qui passe par le respect intransigeant de ses droits universels. Face à notre situation délétère, UMPP !est la solution.
Changeons Haïti, maintenant ! Nou kapab.
Fait à Croix-des-Bouquets, Haïti, le 18 mai 09
Signatures:
Visitez notre site web : WWW.UMPP.ORG
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