Bienvenue sur mon blog !

Le défi est de taille, venez le relever avec nous!

Nous sommes un parti d’avant-garde résolument progressiste et profondément attaché aux valeurs démocratiques. Nous sommes très attentifs aux mutations profondes que connait notre pays. Notre ambition est de contribuer avec toutes les forces de résistance démocratique à structurer le combat de la classe politique en y apportant davantage de dynamisme et de rigueur, dans le respect total des exigences de probité, des valeurs morales et en y intégrant tous les aspects relatifs à la modernité.

Notre credo est l’organisation, encore et toujours de l’organisation. Nous participons à la structuration de ce parti parce que nous aimons ce pays ; nous voulons et nous pouvons être utiles à nos compatriotes. C’est donc pour notre pays, pour notre Famille et pour Haïti que nous voulons construire ce parti. Nous sommes le parti de l’Union, de la Paix et du Changement. Si le pays nous fait confiance, ensemble, dans la paix retrouvée et dans une foi inébranlable en notre Nation, nous ferons de chaque Haïtien, de chaque Haïtienne, de tous les Haïtiens, des Hommes et des Femmes heureux et prospères dans une Haïti vraiment à la hauteur de son histoire.




Et si les Haïtiens décident de reconstruire Haïti
!

CATEL Jean Audan est né le 24 avril 1961. Père de quatre enfants, dont trois garçons et une fille. Il a exercé le journalisme, puis des Etudes de médecine à la (UASD) Université autonome de Santo-Domingo, République Dominicaine qu’il a abandonnée pour se rendre à Paris. De là étant, après avoir bouclé avec mention son deuxième cycle universitaire, il rédige actuellement une thèse pour l’obtention du titre de docteur es lettres et sciences humaines à l’Université de Cergy Pontoise. Il est professeur de lettres, d’histoire et de géographie en lycée professionnel à Paris.

Un Sens et une Vision : deux éléments clés dans la reconstruction d’un pays réconcilié avec lui-même.

En raison du grand banditisme généralisé par la flagrante dégradation du vivre ensemble dans la République fait qu’aujourd’hui notre société n’a plus de sens. C’est ce sens qu’il faut reconstruire qui explique la rédaction de ce livre. C’est là que l’ensemble des citoyens responsables et les politiques ont un rôle important à jouer. Les populations entières qui vivent dans la misère absolue, dans la peur permanente à cause de l’insécurité et d’autres formes de violences, attendent de ses représentants des réponses dans le domaine de la sécurité publique, de l’économie, de l’éducation, de la croissance démographique, de la santé publique, le respect du droit de la personne, le rétablissement de l’autorité de l’Etat par l’affermissement de nos institutions, le respect de l’environnement par le déclenchement d’une vaste campagne nationale de reboisement dénommée « konbit nasyonal pou plante pye bwa nan tout peyi-a ».

C’est une certaine manière de redonner espoir à nos concitoyens et de provoquer du coup un sursaut national pour jeter la base d’un développement durable dans le pays. Aussi bien, dans le temps, je me souviens avoir monté à dos d’âne pour aller me baigner dans les « rigoles », parce que l’eau coulait à flot dans le pays. Maintenant, il ne reste plus rien de tout cela et la misère emporte les habitants par centaine de milliers dans la tombe. Dans chaque visage et dans chaque regard, on ne voit que de la désolation, la peur du lendemain qui est aussi la peur de se foudroyer par la faim à cause de la sécheresse.

Comment pourrai-je rester insensible aux cris du désespoir de toute une population qui m’a vu grandir, qui m’a vu faire mes premiers pas, balbutier mes premiers mots ? C’est cette population, parfois une sœur, une cousine, une tante, des proches parents, parfois un ami d’enfance, un condisciple de classe et le reste de la communauté que je vois mourir de toutes sortes de privations, parfois par manque de nourriture. Alors, je me demande pourquoi n’est-il pas bon d’essayer quelque chose pour donner du sens à l’existence par la mise en application de la vision que j’ai toujours eue et que j’ai encore pour le lieu de ma naissance et du pays dont je suis fier de porter la nationalité.

Je me demande aussi, à quoi sert d’avoir des diplômes et bourré de connaissances si on laisse son peuple sombrer dans la misère ? Je dis l’homme intelligent doit être au service des siens et de savoir ce pourquoi il est venu au monde. De ce fait, il doit incarner l’espoir là où il n’y a plus. De même après sa disparition, il faudra bien qu’on dise de lui qu’un homme utile était passé par là. Il doit être un accompagnateur, celui qui propose, qui mobilise la population dans l’action au profit d’une cause. C’est cet homme averti, l’enfant du pays, qui revient vers sa population pour se mettre à son service, pour servir et non pour être servi. C’est pour vous servir que je vous demande de partager avec moi les réflexions que voici et c’est aussi une certaine manière de prendre part aux combats pour une société de paix et plus juste.

Construisons la République pour que vive la nation!

CATEL Jean Audan

Pour une Haiti à la Hauteur de son histoire.

lundi 13 juin 2011

MUNICIPALISME, QUELLE SOLUTION CONCRETE POUR HAITI?



Dans la France de ce début de XXIè siècle, on entend parler du "mot obus" qui fait peur : la décroissance. Celle-ci se proclame être la seule solution non seulement aux problèmes écologiques mais aussi aux problèmes économiques et sociaux planétaires. Peut-on envisager un avenir radieux dans un environnement sociologique décroissant, à la maison, au travail, en famille, à la ville, à la campagne ? Aujourd’hui, Monsieur ou Madame X voudrait nous convaincre que cet avenir n’est pas si loin et qu’il n’est pas une utopie. Mais comment s’ y prend-t’ on ?


En 1936, en réaction au coup d’Etat du général factieux Franco, qui déclencha une guerre civile sanglante, appuyé par l’oligarchie des grands propriétaires terriens, de la bourgeoisie et de l’Eglise, le peuple des villages et des villes de toute la zone républicaine et notamment en Catalogne, après avoir mis en échec les rebelles, s’ organisent pour devenir autonomes, contrôler les industries, créer des méthodes d’enseignement innovatrices, bref, se débrouillent sans les structures de l’Etat et sans le joug du capitalisme.


Le Municipalisme Libertaire, expression politique de l’Ecologie Sociale, riche des expériences passées tout au long de l’histoire, dans les domaines de l’autogestion sociale et économique propose des formes politiques de démocratie directe qui pourraient bien répondre aux inquiétudes des partisans et aux opposants de la décroissance.


Qu’ en est-il vraiment ? Ces deux thématiques, Municipalisme libertaire et décroissance, nous interpellent : la seconde puise-t-elle ses racines dans le premier ? Autrement dit en quoi le Municipalisme Libertaire peut-il être l’outil de la décroissance ? Ou bien parle-t-on de deux choses différentes ?










vivre l'utopie 5 par boxon64


QUELLE SOLUTION CONCRèTE POUR HAITI?

par Gérard Bissainthe

Quelles sont les alternatives que je propose en remplacement de la solution actuelle de la Minustah et des plans autres projetés par l’ONU.
Tout d’abord le contenu des commentaires qui vont suivre n’a rien de nouveau. Depuis des années je publie des textes dans lesquels on retrouve en substance toutes les idées que je vais développer ici.

Par ailleurs ces commentaires sont purement factuels et ne sont entachés d’aucune émotivité. Si je  constate, par exemple, que les Etats-Unis en tant que superpuissance ont une influence déterminante sur Haïti, ce n’est pas une diatribe contre “l’impérialisme américain”, c’est la reconnaissance d’un fait aussi évident que la présence du soleil, lorsqu’il fait jour.

Je dois dire aussi que mes analyses et mes conclusions sont basées sur une observation de la scène politique qui a commencé depuis plus d’un demi-siècle, sur des expériences vécues, sur des recoupements, des intuitions, parfois aussi sur des confidences. A aucun moment je n’ai eu accès à des documents secrets ou classifiés. Je ne suis pas arrivé à des certitudes absolues, mis seulement à des hypothèses de travail que je crois suffisantes pour l’action. De toutes façons personne n’a ces certitudes et c’est la raison pour laquelle la politique restera toujours un jeu d’échecs et une des meilleurs méthodes pour y atteindre ses objectifs est celle recommandée par l’Évangile: avoir la pureté de la colombe et la sagacité prudencielle du serpent. Un idéal très difficile à réaliser et je connais une seule personne dans l’histoire qui l’a réalisé c’est le Mahatma Gandhi.

Tout d'abord ne vous attendez pas à ce que je vienne avec une solution miracle, comme par exemple, 200.000 (deux cent mille ) emplois que je vais créer dans le pays en un tournemain avec mon bâton magique.

Haiti est un pays gravement malade, même grabataire. Nous allons successivement
1.- Observer les symptômes de sa maladie
2.- Faire un diagnostic, identifier la nature de sa maladie
3.- Proposer un traitement de guérison.

1.- LES SYMPTOMES
de la maladie du pays qui s’appelle Haiti.
Les symptômes sont évidents, tout le monde les connait:
a.- le chômage: au moins un Haïtien sur trois, si ce n’est même sur deux n’a pas de travail.
b.- une misère affreuse; certains Haïtiens en arrivent aujourd’hui à manger des galettes de terre.
c.- l’insécurité: les vols, les assassinats, les kidnappings se multiplient.
d.- la dépendance, le parasitisme par rapport à des puissances étrangères, autrement dit le tutellisme

2.- LE DIAGNOSTIC
Voici mon diagnostic: le mal d’Haïti provient du fait que le pays ne vit pas sous le même système que l’on trouve dans les pays dits avancés et qui jouissent d’un minimum de justice et de bonheur, un système que l’on appelle le système démocratique. Haïti vit sous un système que l’on peut appeler “plouto-xénocratique”. En d’autres termes, dans les pays dits avancés c’est le peuple qui à travers ses représentants a le pouvoir, alors qu’en Haïti c’est une minorité de riches (en grec riche se dit “ploutos”) joints à des étrangers (en grec étranger se dit “xénos”) qui s’arrangent pour avoir le pouvoir. La différence entre les deux systèmes provient de la manière dont se font les élections. Voir plus loin.

3.- LE TRAITEMENT
que je propose
A.- Le Municipalisme
Appliquer sur le plan intérieur le “Municipalisme”
B.- L’Aphorizisme
Appliquer sur le plan extérieur l’Aphorizisme
C.- Mono-nationalité territoriale
Libérer les forces de la Diaspora en acceptant la mono-nationalité territoriale
E.- Forces Armées exclusivement indigènes
Avoir des forces armées qui soient exclusivement nationales, indigènes

LES EXPLICATIONS

Note A
Le système d’élections
Les élections sont le précédé utilisé dans les pays dits avancés aussi bien qu’en Haïti pour désigner ceux qui vont exercer le pouvoir au nom du peuple.
 Dans les pays dits avancés pour éviter que des forces extérieures n’influent sur les élections et ne les orientent dans un sens qui ne soit pas favorable aux intérêts de la nation, interdiction est faite aux instances étrangères d’intervenir dans les élections de la nation.
Ni les Etats-Unis,  ni la France, par exemple, n’accepteront
1.- Que la plus grande partie, si ce n’est même parfois la totalité du financement de leurs partis politiques proviennent d’instances étrangères.
2.- Que leurs élections nationales soient, pour quelque raison que ce soit, sous la coupe d’instances étrangères.
Or en Haïti
1.- les partis politiques sont quasiment tous dépendant d’un financement étranger. 
2.- les élections haïtiennes se font sous le contrôle d’instances étrangères, comme, par exemple, l’ONU et/ou l’OEA (1)
Les raisons données pour justifier ces anomalies en Haïti sont les suivantes:
a.- les partis politiques haïtiens n’ont pas d’argent, parce qu’ils ne peuvent compter sur les cotisations de leurs militants dont les revenus sont en général modiques ou même inexistants.
b.- les élections organisées par les Haïtiens donnent lieu à de trop nombreuses irrégularités.

Réponse:
Il ne faut pas vouloir organiser en Haïti des partis politiques “à l’occidentale”, c’est à dire qui soient dès le départ des partis nationaux. Il faut diviser la difficulté et partir de la base, des sections communales, comme nous le proposons dans le municipalisme. Une section communale peut très bien organiser ses propres élections avec ses propres moyens sans recourir à des fonds étrangers.

A. LE MUNICIPALISME
Le municipalisme que je propose est en fait ce qui se passe aux Etats-Unis et en France et c’est ce qui explique que ces pays jouissent d’une démocratie authentique.
Le pouvoir aux Etats-Unis et en France va de la base vers le sommet. En Haïti il va du sommet vers la base. (2)
Voici comment on opère dans le système électoral municipaliste:

1.- Étape 1
Élection du Conseil de la Section Communale
Chaque section communale élit un Conseil de la Section Communale. Ce qui peut se faire avec les propres moyens de la Section Communale sans aide étrangère.  

2.- Étape 2
Constitution du Conseil Communal
Chaque Conseil de Section Communale choisit un certain nombre de représentants et ces représentants vont constituer un Conseil Communal. Ce qui peut se faire avec les propres moyens de la Commune sans aide étrangère.  

3.- Étape 3
Constitution du Conseil d’Arrondissement
Chaque Conseil Communal choisit un certain nombre de représentants. Ces réprésentants vont constituer un Conseil d’Arrondissement. Ce qui peut se faire avec les propres moyens de l’Arrondissement sans aide étrangère.

4.- Étape 4
Constitution du Conseil de Département 
Chaque Conseil d’Arrondissement choisit un certain nombre de représentants et ces réprésentants vont constituer un Conseil de Département. Ce qui peut se faire avec les propres moyens du Département sans aide étrangère.

5.- Étape 5
Constitution du Conseil National
Chaque Conseil de Departement choisit un certain nombre de représentants et ces représentants vont constituer un Conseil National Ce qui peut se faire avec les propres moyens de la nation, sans aide étrangère.
C’est le Conseil National qui va prendre les décisions pour la nation.

La première tâche du Conseil National issu ainsi d’un réel processus démocratique, exprimant ainsi la vraie volonté du peuple haïtien de la base, devra être
1.- de proclamer qu’il prend et désormais exerce le pouvoir en Haïti
2.- d’élaborer et de promulguer une nouvelle constitution pour la nation haïtienne qui devra surtout éviter toutes les graves erreurs de la constitution de 1987.

Comment arriver à implanter le municipalisme dans le pays?
Il existe deux manières d’instaurer le municipalisme dans le pays
 
A.- La manière pragmatique
Un organisation prend le pouvoir dans le système d’élection actuel. Une fois au pouvoir elle implémente le système municipaliste.

b.- La manière révolutionnaire dont voici les principaux paramètres:
1.- Chaque section communale s’autoproclame entité autonome et organise ses élections. Si le conseil existant de la section communale représente authentiquement la volonté de la section communale, il faut le laisser en place. Sinon il faut tout faire pour le remplacer par un autre Conseil de Section Communale réellement issu de la volonté populaire. Il ne faut pas oublier que dans le municipalisme la Section Communale, structure de base de la nation, est l’élément-clé, l’élément-moteur, la locomotive de la nation. Les conseils de sections communale doivent vraiment être les représentants réellement choisis par les habitants de la section. Si la “molécule de base” de la nation est défectueuse, toute la nation sera defectueuse.
2.- Pour aider chaque section communale à s’en tirer sur le plan économique, même déjà pour les élections, il sera impératif que chaque Haïtien de la Diaspora noue ou resserre les liens qu’il a avec “SA” section communale ou au moins “SA” commune. C’est un travail qui devrait être fait systématiquement. Il ne faut pas oublier que le but de l’opération est que chaque Section Communale finisse par acquérir une autonomie au moins relative, de manière a éviter la dépendance à l’égard des puissances étrangères. Il ne sera pas question d’interdire les investissements étrangers, aussi bien dans le domaine lucratif que dans le domaine non-lucratif,  car les deux sont utiles, voire même indispensables au pays. Il faudra seulement mettre fin à l’anarchie qui règne aujourd’hui dans ces deux domaines.

B.- L’APHORIZISME
Le mot “aphorizisme’ est tiré d’un verbe grec “aphorizô” qui signifie “je trace une frontière précise”. L’aphorizisme est simplement l’expression pratique du proverbe américain: “Good fences make good neighbors”, les bonnes clôtures font les bons amis.
Il est un fait aujourd’hui que les relations entre Haiti et les puissances étrangères sont gérées trop souvent par l’arbitraire. Haiti est une nation souveraine comme les Etats-Unis, par exemple, ou comme la France. Or les Etats-Unis et la France notamment s’immiscent QUASI JOURNELLEMENT, OUVERTEMENT  dans les affaires internes d’Haïti, d’une manière que ni les Etats-Unis ni la France n’accepteraient de la part d’une nation étrangère, quelle qu’elle soit. Or il n’y a pas une souveraineté spéciale pour Haïti et souveraineté spéciale pour les Etats-Unis et la France. Toutes ces trois nations, Haiti, Etats-Unis, France sont censés avoir la même et identique souveraineté nationale. Les ingérences des Etats-Unis et de la France peuvent être désignés par des noms divers. Dans le langage de tous les jours on parle de tutelle, de proconsulat, de suzerainisme pour décrire un pouvoir de facto exercé par les grandes puissances sur les petits États comme Haiti. La Doctrine dite de Monroe avait quasiment officialisé de manière unilatérale ce système dit proconsulaire des Etats-Unis. Conscient de cette anomalie et surtout témoins de ses effets déplorables sur les relations entre les Etats-Unis et ses alliés interaméricains, le Président Obama a décidé solennellement à la dernière réunion de Bogota de mettre fin à ce système et de le remplacer par uns système de partenariat. Le système de partenariat c’est exactement l’essence de l’aphorizisme, car il veut dire que les Etats-Unis vont considérer les nations d’Amérique Latine, dont Haïti, comme des alliés et non comme des vassaux de facto, ce qui va impliquer la signature de nouveaux contrats de relations mutuelles sur un pied de stricte égalité (d’égal à égal”, dit le discours du Président Obama). C’est donc en principe la fin de l’arbitraire des relations opaques, obscures, soient inavouables ou inavoués entre les Etats-Unis et ses alliés de l’Amérique Latine. Il faut maintenant autour d’une table ronde, sur un pied de stricte égalité “redéfinir les frontières”  diplomatiques et géopolitiques entre les Etats-Unis et ses alliés d’Amérique latine, dont Haïti. J’ai été visionnaire, puis c’est ce que je préconise depuis très longtemps à cor et à cri, urbi et orbi pour en finir avec un système de dépendance, que j’ai appelé tutelle, d’Haïti en face des Etats-Unis. Un système dont les dégâts  sont dévastateurs en aval comme en amont. Établissons l’Aphorizisme et les Etats-Unis et Haiti vont pouvoir donner leur vraie mesure dans leurs relations réciproques.

C.- Mono-nationalité territoriale
Libérer les forces de la Diaspora en acceptant la mono-nationalité territoriale
Plutôt que de parler de double nationalité, il vaut mieux parler de mono-nationalité territoriale, en ce sens que Pierre, par exemple, qui a la nationalité haïtienne et une nationalité étrangère, ne pourra sur le territoire haïtien, revendiquer que la seule nationalité haïtienne. Sur le territoire national d’Haïti, il est uniquement un mono-national haïtien, à moins qu’il ne renonce officiellement à sa nationalité haïtienne et dans ce cas en Haïti Pierre pourra revendiquer son unique nationalité étrangère. Avec la mono-nationalité territoriale tous les Haïtiens dits binationaux que l’on veut exclure de la communauté nationale seront pleinement intégrés dans la nation haïtienne. Soit dit en passant, je ne suis pas concerné. Ma nationalité haïtienne qui m’avait été enlevée par le régime duvaliériste en 1963 par décret, m’a été rendue en 1986 par décret aussi. Comme c’est par décret, elle est en béton.

E.- Forces Armées exclusivement indigènes
Les seules forces armées qui pourront être admises sur le territoire nationale ne pourront que des forces armées indigènes, à l’exclusion de toute force armée étrangère. Ces forces devront être gérées par le principe strict de la soumission du pouvoir militaire au pouvoir civil. 

IMAGINONS MAINTENANT LE PAYS
APRES L’INSTAURATION
DE CE NOUVEAU SYSTÈME MUNICIPALISTE

1.- Le peuple dit de l’arrière-pays, étant majoritaire, va vraiment avoir la haute main sur les affaires du pays et non plus une oligarchie haïtiano-étrangère (plouto-xénocratique)

2.- Le pouvoir ne sera plus concentré à Port-au-Prince mais diffusé à travers tout le pays. La décentralisation, sera automatique, parce qu’elle viendra au début et non à la fin. 

3.- Les Haïtiens de la Diaspora, sans même retourner physiquement en Haïti (pour le moment en tout cas ce ne sera pas surtout pas conseillé) pourront participer activement au développement du pays. La Diaspora organisée apportera au pays l’argent, le “nerf de la guerre”. La liaison organique et systématiquement structurée entre le pays et sa diaspora permettra enfin au pays de profiter au maximum des ressources de la Diaspora et rendra inutile toute aide étrangère.

4.- Les Etats-Unis, par exemple, qui sont actuellement obligés d’avoir et de maintenir sur place en Haïti des structures parfois très lourdes et coûteuses qui sont en fait des structures de tutelle, pourront alléger considérablement ces structures dans une Haïti devenue officiellement une associée avec une présence américaine de partenariat partout transparente. Mutatis mutandis, on peut en dire de même pour la France. Les contrats entre Haiti et ses alliés, les Etats-Unis et la France notamment, pourront prévoir, par exemple, que des conseillers techniques américains participeront à la formation de l’armée haïtienne en  Haïti et des conseillers techniques français participeront à la formation de la police haïtienne. Comme tout sera clairement et nettement défini entre Haiti et ses alliés, comme le peuple aura son mot à dire en tout, les Etats-Unis et la France notamment échapperont aux reproches d’être de facto des puissances de l’ombre qui mettent Haïti sous tutelle.

5. Comme l’instabilité politique provient en général des actions et manœuvres de l’oligarchie haïtiano-étrangère pour faire triompher ses intérêts, et pas du tout comme on s’acharne à le faire croire, des manœuvres d’une Armée qui n’a en général été qu’exécutante,  les forces armées haïtiennes sous le contrôle d’un pouvoir civil authentiquement issu de la volonté populaire et non plus de la volonté de l’oligarchie haïtiano-étrangère, au lieu d’être un facteur de déstabilisation du pays, participeront activement à la marche du pays vers le progrès, en particulier en encadrant, par exemple, un “Service Civique Obligatoire”.

6.- Des accords pourront être établis entre les institutions d’enseignement supérieur haïtiennes et des institutions d’enseignement supérieur étrangères sur des bases plus dynamiques, plus productives. Les universités américaines en particulier offrent d’excellentes opportunités jamais exploitées à fond par les institutions haïtiennes d’enseignement supérieur qui n’ont jusqu’ici bénéficié que du bas de gamme et non du haut de gamme des institutions américaines. Haiti pourra devenir un “interface” entre les Etats-Unis et la France.

7.- Un système d’Affirmative Action sera lancé sur le plan de l’Éducation et sur le plan de l’Entreprenariat pour donner leur chances aux démunis et faire que pour eux aussi “le ciel soit la limite”. 

8.- Développement systématique de l’Internet.

9.- L’autonomie des sections communales rendra possible des précédés comme l’organisation systématique du troc, le développement de l’artisanat pour le profit prioritaire des masses, et de l’agriculture.  

10.- Une seule année après, Haïti pourra faire des bonds de géant et reprendre sa place de leader du Monde Noir.

Gérard Bissainthe
2 août 2009 




(1.-) L’Organisation des Nations Unies (ONU) où les grandes puissances  détiennent un droit de véto, est par ce fait même un organisation où ces grandes puissances ont le haut du pavé et les petites nations y ont une statut forcément inférieur.
Quant à l’Organisation des États Américains (OEA) le poids économique, militaire et géopolitique des Etats-Unis font qu’en son sein la République Étoilée soit la puissance de facto dominante.


(2.-) A la vérité c’est le système suisse de démocratie rapprochée qui se rapproche le plus du municipalisme décrit ici.

CONSTITUTION DE 1987

CHAPITRE I
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET
DE LA DÉCENTRALISATION
 Article 61: Les collectivités territoriales sont la section communale, la commune et le département.
Article 61.1: La loi peut créer toute autre collectivité territoriale.

SECTION A :
DE LA SECTION COMMUNALE
Article 62:
La section communale est la plus petite entité territoriale administrative de la République.
Article 63:
L'administration de chaque section communale est assurée par un conseil de trois (3) membres élu au suffrage universel pour une durée de quatre (4) ans. Ils sont indéfiniment rééligibles. Son mode d'organisation et de fonctionnement est réglé par la loi.
Article 63.1:  Le conseil d'administration de la section communale est assisté dans sa tâche par une assemblée de la section communale.
Article 64:
L'Etat a pour obligation d'établir au niveau de chaque section communale les structures propres à la formation sociale, économique, civique et culturelle de sa population.
Article 65: 
Pour être membre du conseil d'administration de la section communale, il faut:a) être haïtien et âgé de 25 ans au moins;
b) avoir résidé dans la section communale deux (2) ans avant les élections et continuer à y résider;
c) jouir de ses droits civils et politiques et n'avoir jamais été condamné à une peine afflictive et infamante.

SECTION B:
DE LA COMMUNE
Article 66:
La Commune a l'autonomie administrative et financière. Chaque Commune de la République est administrée par un Conseil de trois (3) membres élus au suffrage universel dénommé Conseil Municipal.
Article 66.1:
Le Président du Conseil porte le titre de Maire. Il est assisté de Maires-adjoints.
Article 67:
Le Conseil Municipal est assisté dans sa tâche d'une Assemblée municipale formée notamment d'un représentant de chacune de ses Sections communales.
Article 68:
Le mandat du Conseil municipal est de quatre (4) ans et ses membres sont indéfiniment rééligibles.
Article 69:
Le mode d'organisation et de fonctionnement de la Commune et du Conseil municipal sont réglés par la loi.
Article 70:
Pour être élu membre d'un Conseil municipal, il faut:
a) être haïtien
b) être âgé de vingt-cinq (25) ans accomplis.
c) jouir de ses droits civils et politiques.
d) n'avoir jamais été condamné à une peine afflictive et infamante.
e) avoir résidé au moins 3 ans dans la Commune et s'engager à y résider pendant la durée de son mandat.
Article 71:
Chaque Conseil municipal est assisté sur sa demande d'un Conseil technique fourni par l'administration centrale.
Article 72:
Le Conseil municipal ne peut-être dissous qu'en cas d'incurie, de malversation ou d'administration frauduleuse légalement prononcée par le tribunal compétent.En cas de dissolution, le Conseil départemental supplée immédiatement à la vacance et saisit le Conseil Electoral Permanent dans les soixante (60) jours à partir de la date de la dissolution en vue de l'élection d'un nouveau Conseil devant gérer les intérêts de la Commune pour le temps qui reste à courir. Cette procédure s'applique en cas de vacance pour toute autre cause.
Article 73:
Le Conseil municipal administre ses ressources au profit exclusif de la municipalité et rend compte à l'Assemblée municipale qui elle-même en fait rapport au Conseil départemental.
Article 74:
Le Conseil municipal est gestionnaire privilégié des biens fonciers du domaine privé de l'Etat situés dans les limites de sa Commune. Ils ne peuvent être l'objet d'aucune transaction sans l'avis préalable de l'Assemblée municipale.
SECTION C :

DE L'ARRONDISSEMENT
Article 75:
L'arrondissement est une division administrative pouvant regrouper plusieurs communes. Son organisation et son fonctionnement sont réglés par la loi.
SECTION D :
DU DÉPARTEMENT
Article 76:
Le département est la plus grande division territoriale. Il regroupe les arrondissements.
Article 77:
Le département est une personne morale. Il est autonome.
Article 78:
Chaque département est administré par un Conseil de trois (3) membres élus pour quatre (4) ans par l'Assemblée départementale.
Article 79:
Le membre du Conseil départemental n'est pas forcément tiré de l'Assemblée mais il doit:
a) être haïtien et âgé de vingt-cinq (25) ans au moins;
b) avoir résidé dans le département trois (3) ans avant les élections et s'engager à y résider pendant la durée du mandat;
c) jouir de ses droits civils et politiques et n'avoir jamais été condamné à une peine à la fois afflictive et infamante.
Article 80:
Le Conseil départemental est assisté dans sa tâche d'une Assemblée départementale formée d'un (1) représentant de chaque assemblée municipale.
Article 80.1:
Ont accès aux réunions de l'Assemblée avec voix consultative
a) les députés, les sénateurs du département;
b) un (1) représentant de chaque association socio-professionnelle ou syndicale;
c) le délégué départemental;
d) les directeurs des services publics du département.
Article 81:
Le Conseil départemental élabore en collaboration avec l'administration centrale, le plan de développement du département.
Article 82:
L'organisation et le fonctionnement du conseil départemental et de l'assemblée départementale sont réglés par la loi.
Article 83:
Le conseil départemental administre ses ressources financières au profit exclusif du département et rend compte à l'Assemblée départementale qui elle-même en fait rapport à l'administration centrale.
Article 84:
Le conseil départemental peut être dissous encas d'incurie, de malversations ou d'administration frauduleuse légalement constatées par le tribunal compétent.
En cas de dissolution, l'administration centrale nomme une commission provisoire et saisit le conseil électoral permanent en vue de l'élection d'un nouveau conseil pour le temps à courir dans les soixante (60) jours de la dissolution.

SECTION E : DES DÉLÉGUÉS ET VICE-DÉLÉGUÉS
Article 85:
Dans chaque chef-lieu de département, le pouvoir exécutif nomme un représentant qui porte le titre de délégué. Un vice-délégué placé sous l'autorité du délégué est également nommé dans chaque chef-lieu d'arrondissement.
Article 86:
Les délégués et vice-délégués assurent la coordination et le contrôle des services publics et n'exercent aucune fonction de police répressive. Les autres attributions des délégués et vice-délégués sont déterminées par la loi.

SECTION F: DU CONSEIL INTERDEPARTEMENTAL
Article 87
L'Exécutif est assisté d'un (1) Conseil interdépartemental dont les membres sont désignés par les assemblées départementales à raison d'un (1) par département.
Article 87.1:
Ce représentant, choisi parmi les membres des assemblées départementales sert de liaison entre le département et le pouvoir exécutif. 
Article 87.2:
Le conseil interdépartemental, de concert avec l'Exécutif, étudie et planifie les projets de décentralisation et de développement du pays, au point de vue social, économique, commercial, agricole et industriel.
Article 87.3:
Il assiste aux séances de travail du Conseil des ministres lorsquélles traitent des objets mentionnés au précédent paragraphe avec voix délibérative.

Article 87.4:
La décentralisation doit être accompagnée de la déconcentration des services publics  avec délégation de pouvoir et du décloisonnement industriel au profit des départements.
Article 87.5:
La loi détermine l'organisation et le fonctionnement du conseil interdépartemental ainsi que la fréquence des séances du Conseil des ministres auxquelles il participe. 




Municipalisme clé du Développement d'Haïti
Les Maires haïtiens revenant de Miami
(Photo: jjaugustin.com)



Je dis vrai pour aider
Non  pour  emmerder
Jean Erich René 
Ing. Agronome
erichrene@bell.net
Ottawa le 14 juin 2011

L'un des plus beaux fleurons de la Constitution de 1987, c'est l'intégration de cette nouvelle instance délibérative élue au suffrage universel, comme le Présidentialisme et le Parlementarisme, nous voulons parler du Municipalisme. Nous ne l'entendons nullement dans le  sens de l'anarcho-communiste Murray Bookchin qui dans un esprit de démocratie directe rêve de substituer l'Etat-Nation par une confédération de municipalités.






Le maire de Ouanaminthe, Rony Pierre
(Photo: jjaugustin.com)

Le Municipalisme dont nous parlons étymologiquement n'est pas légal. De manière implicite la Constitution de 1987 l'englobe sous la rubrique "Collectivités Territoriales, c'est à dire l'ensemble des organes représentatifs de nos Communes jouissant de certains pouvoirs de décision et qui plus est, d'autonomie financière.  D'ores et déjà on peut crier que la République ce n'est plus Port-au-Prince.

 
Serge Pierre Pierre Fondateur/  Prof. Gérard Bissainthe
Trésorier Haitian Internationa
 Group

    
Nos félicitations à Serge Pierre Pierre et au Professeur Gérad Bissainthe qui, les premiers sur la toile, ont évoqué cette doctrine comme fil conducteur du développement économique et social d'Haïti mais nous optons pour une intervention modérée. Vraiment il n'y a pas lieu d'ignorer nos Ediles puisqu'ils sont eux aussi des élus à part entière du Peuple, c'est à dire l'une des branches importantes de l'Exécutif. Bien sûr, dans leurs Communes et leurs Sections Communales respectives réparties sur toute l'étendue du territoire national, constitutionnellement le Conseil Municipal et l'Assemblée Municipale pèsent lourd dans le processus décisionnel. Sont-ils bien imbus de leurs attributions ?


Mairie de Port-au-Prince

Face à la multiplicité des besoins de la Population Haitienne, il est quasi impossible pour le Pouvoir Central d’être à la fois sur tous les fronts. Un Président de la République n'est qu'un Chef d'orchestre. Il ne peut pas jouer à la fois tous les instruments. Sa mission est de les guider, à l'aide de sa baguette, afin de bien exécuter respectivement leurs partitions et éviter tout staccato c'est à dire tout détachement désagréable des notes pour une agréable symphonie. Pour l'implantation de certaines structures telles que Ecole, Centre de santé etc. ce n'est pas le boulot d'un Chef d'Etat. Il conviendrait mieux de s’en remettre aux Collectivités Territoriales c'est à dire les Sections Communales, les Communes et les Départements. Le Législateur haïtien l'a si bien compris qu'il a inséré les clauses suivantes dans la Constitution de 1987:

Article 66:
La Commune a l'autonomie administrative et financière. Chaque Commune de la République est administrée par un Conseil de trois (3) membres élus au suffrage universel dénommé Conseil Municipal.


Article 66.1:
Le Président du Conseil porte le titre de Maire. Il est assisté de Maires-adjoints.

Article 67:
Le Conseil Municipal est assisté dans sa tâche d'une Assemblée municipale formée notamment d'un représentant de chacune de ses Sections communales.
 

Article 87.4:
La décentralisation doit être accompagnée de la déconcentration des services publics  avec délégation de pouvoir et du décloisonnement industriel au profit des départements.


Le programme politique
municipaliste

Les dix idées-forces du programme politique “municipaliste” qui répondent  aux 10 questions-clés de la conjoncture haïtienne

01.- Municipalisme

02.- Forces Armées Citoyennes

03.- Monocitoyenneté territoriale

04.- Diaspora intégrée

05.- Développement des villages – les 3 A: Agriculture – Artisanat – AlphaNETisation

06.- Electricité

07.- Internet

08.- Système d’Echange Local (S.E.L.)

09.- Système éducatif lié au complexe socio-économique

10.- Aphorizisme

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EXPLICATIONS
  
01.- Municipalisme
Actuellement la vie politique haïtienne va du sommet vers la base. Tout est dicté par le sommet. La base est passive et attend tout du sommet. C'est pour cela que le pays marche sur la tête.
Les sections communales, appelons-les des “municipes”, au lieu donc d’être le point de départ de la vie de la nation haïtienne en sont les points d’arrivée et finalement les oubliées et les victimes. Il faut mettre les municipes au centre de la vie nationale et en faire les moteurs de l’économie et de la politique nationale, grâce à un système d’autogestion, qui est aussi bien celui du village africain que celui des communes françaises, des cantons suisses et des “townships” américains. 

02.- Forces Armées Citoyennes
Nous devons en Haïti avoir des forces armées (armée et police) composée exclusivement de citoyens haïtiens. Nous devrons avoir un “Service Civique Obligatoire” incluant une formation militaire élémentaire (initiation à l’usage des armes et aux arts martiaux)

03.- Monocitoyenneté territoriale
Sur le territoire national un citoyen haïtien ne peut revendiquer que la nationalité haïtienne. Si par ailleurs il a une ou plusieurs autres nationalités étrangères, il devra y renoncer officiellement pour exercer certaines fonctions (qui seront définies),  où le conflit de nationalités peut gêner le plein exercice de ces fonctions (entre autres les fonctions de Président de la République, de Chef de l’Armée et de la Police, de Ministre des Affaires Etrangères). 

04.- Diaspora intégrée
La Diaspora haïtienne doit être complètement intégrée politiquement et économiquement dans la vie nationale.

05.- Développement des villages-  Agriculture – Artisanat – AlphaNETisation
Développer au maximum l’agriculture et l’artisanat pour que les municipes puissent vivre de leurs propres ressources, de manière à favoriser le dégorgement des villes. Tous les programmes scolaires devront obligatoirement inclure pour chaque élève une initiation à l’agriculture et à un artisanat (ou un art) spécifique (peinture, sculpture, fabrication d’objets d’art, menuiserie, cordonnerie, couture, fabrication de tapis, etc.). Pour l’AlphaNETisation voir No 07- Internet.

06.- Electricité
Donner une priorité absolue à l’électrification totale du territoire haïtien, par tous les moyens possibles (moyens traditionnels, et aussi le solaire, les éoliennes, les gaz --butane, méthane, par exemple-- à partir des déchets, etc.). Consacrer à cette électrification du pays en priorité toute la portion du budget qui s'avère nécessaire. Pour paraphraser une phrase célèbre:
« le salut d’Haïti ce sera “les municipes + l’électricité” ».
 D’une certaine manière dès que le pays sera électrifié, il va se développer tout seul. Comme une entreprise pourra aller s’installer pratiquement n’importe où dans le pays; la décentralisation se fera toute seule.

07.- Internet
Développer Internet et le rendre accessible dans tous les coins de la république. Lorsque des Africains avaient demandé au Président Clinton ce qu’il fallait pour sauver l’Afrique, il avait répondu: “Internet”. Grâce à Internet l’Irlande est passé en un temps record du stade d’un des pays les plus en retard au stade d’un des pays les plus avancés de l’Europe. 

08.- Système d’Echange Local ou S.E.L.
Utiliser le système du troc (monnaie locale) pour parer au manque de numéraire national et international dans les municipes.

09.- Système éducatif lié au complexe socio-économique
Reformer totalement le système éducatif pour qu’il devienne un moyen de préparer les citoyens à la vraie vie économique et politique du pays. 

10.- Aphorizisme (1)
(Good fences make good neighbours: les bonnes clôtures font les bons voisins)
Signer avec toutes les nations étrangères avec lesquelles Haïti entretient des contacts réguliers (en particulier les Etats-Unis, la France, le Canada et la République Dominicaine) des contrats qui définissent avec clarté et précision la nature des relations entre Haïti et ces partenaires étrangers, de manière à faire disparaître toute situation de Dominant/Dominé, tout mode de relations arbitraires et occultes de nature à compromettre ou à réduire à néant la souveraineté de la nation haïtienne; et de manière aussi à ce que Haïti puisse bénéficier au maximum de ce que ces nations ont de meilleur tout en leur apportant ce qu'elle a de meilleur.

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IMPLEMENTATION - VOIES ET MOYENS

1.- Organiser les apports des ressources de la Diaspora
Le principal moyen est de faire appel aux ressources de la Diaspora haïtienne dont les apports spontanés, non organisés, avant le séisme étaient d’au moins cent millions de dollars US par mois.  En organisant  ces apports on peut les doubler au moins.

2.-  Développer un programme de Citoyeneté virtuelle dite de cœur, par lequel un Haïtien ou un Etranger devient un Citoyen de cœur d’une municipalité haïtienne (commune ou section communale) et accepte d’apporter à ce qui devient ainsi SA municipalité une contribution qu’il détermine lui-même.
La municipalité peut elle-même décider d’accorder le titre de citoyen d’honneur.

3.-  Développer un programme de Partenariat Solidaire Municipal par lequel une municipalité haïtienne  et une municipalité étrangère deviennent des “municipalités partenaires et solidaires".



(1.-) Aphorizisme:  du verbe grec: “aphorizô”  qui signifie “tracer avec précision la ligne de séparation” 


Gérard Bissainthe
11 avril 2008



Vue aérienne du Cap-Haitien                 La Commune de Port de Paix




La Mairie de Petit Goâve sous une tente       Mairie du Cap-Haitien   

Mairie de Fort-Liberté                                         Centre d'Initiative Communal de Kenskoff

Le rôle du Pouvoir Central est d'encadrer c'est à dire de définir les grandes lignes de sa politique et de veiller à leurs applications par les paliers inférieurs. En effet, la macroéconomie demeure le privilège exclusif de l'Etat. Il est plus aisé et plus pragmatique pour nos Assesseurs Communaux, les Elus des Casecs et des Asecs de dresser l’inventaire de leurs besoins communs et d’envisager les moyens de les résoudre. Une telle approche permet d’assurer la prise en charge des problèmes de leurs communautés avec l’assistance technique et les moyens logistiques mis à leur disposition. Le concept Communautaire est moins couteux et s'adapte mieux à notre structure sociale composée de Lakou tout en reflétant l'esprit d'entraide proverbial qui caractérise le Peuple haitien et qui le porte à surmonter les difficultés les plus éprouvantes au cours de son existence.


    Médecin cubain dans une Clinique Communautaire  

Une Clinique Communautaire pour la distribution des soins de Sant
é, une Ecole Communautaire pour assurer l'éducation des jeunes, un Centre de Formation Professionnelle pour les  moins jeunes etc. sont autant de structures dont les implantations peuvent être entreprises, à un coût modique, dans le cadre d’un Programme de Développement Communautaire. Il revient à l’Administration Centrale, si elle veut se soulager de certaines tracasseries administratives de proximité, de fixer les normes et les standards afin de faciliter la participation active de chaque Section Communale dans le processus de développement de leur Communauté respective. Qui est l'Etat ? Ce ne sont pas seulement le Président et ses Ministres.
 
L'épidémie de choléra justifie l'importance des cliniques communautaires

Le problème doit être posé d’abord par les gens de la Communauté et la solution sera envisagée de concert avec les responsables des Casecs et des Asecs avec l’assistance technique des travailleurs communautaires préposés à cette fin. On ne peut pas tout faire à la fois, faute de temps et d'argent. La procédure la plus célère consiste, dans le cadre d’un changement social planifié, à identifier les problèmes les plus urgents de la Communauté afin d’établir un calendrier  partiel d’exécution s'étendant sur les 5 ans du Mandat Présidentiel. Compte tenu des ressources locales, des recettes communales et du support technique et financier interne et même externe disponibles, la scolarisation complète se réalisera au moins dans un horizon de 25 ans. 


Clinique de soins primaires  
Envisageons à titre d’illustration la construction d'une Ecole ou d’une Clinique Communautaire dans une Section Communale. L’espace d’implantation doit être un don de la Communauté qui en manifeste le désir ou bien encore une acquisition de l'Administration Communale. L’Etat dispose d’un Plan Standard et d’une liste de matériels, d’équippements et de fournitures nécessaires. Toutefois une telle décision demeure l’initiative des gens de la  Section Communale désireux de se doter d’une clinique ou d’une Ecole Communautaire.


 
Camp de vaccination contre le choléra


Certains segments d
éfavorisés de la Communauté haïtienne doivent bénéficier d'une assistance technique soutenue de l'Etat afin de les aider à s’organiser de manière plus rationnelle. La mobilisation des gens d’une Communauté confrontée à un problème est la voie cardinale à suivre pour corriger le déséquilibre de l’Administration centrale qui vient en appui à leur désir. Cette stratégie d’intervention met à profit les ressources communautaires en vue de leur propre prise en charge.


En ligne pour un programme de vaccination contre le choléra

Il est mal séant de parachuter dans nos Sections Communales des Projets conçus sans l'assentiment ni la participation de la Communauté. Dans la perspective d'une initiative nationale de dotation de nos Sections Communales de structures adéquates pour la construction de leurs propres Ecoles et Centres de Santé, Atelier de travail pour la promotion de l'emploi etc., il importe au Pouvoir Central d'aménager en amont les Cadres compétents pour concrétiser dans la glaise du réel les projets visés. 



Activité Educative Communautaire avec les enfants victimes du Tremblement de Terre

Le Développement Communautaire, par le biais du Municipalisme, est la réponse la plus efficace et la plus efficiente aux défis sociaux, économiques et environnementaux que doivent relever les Responsables Nationaux. Il est donc clair et évident pour tous que la République d'Haiti sur toute l'étendue de son territoire est confronté à:

- un problème aigu d'inondation comme conséquence logique du déboisement de nos bassins versants. Le débordement du Lac Azuei est un exemple concret du dénuement des montagnes environnantes. Il n'y a pas lieu de chercher ailleurs selon l'abécédaire écologique.
- l'analphabétisme de nos masses et l'urgente nécessité de les éduquer,
- une carence et même une absence de la distribution des soins de santé,
- un taux de chômage de 67% de la population active c'est à dire en âge de travailler.

De tels ingrédients mis ensemble, tout en faisant abstraction de bien d'autres, constituent un cockail Molotov que le Gouvernement ne pourra désamorcer qu'en arrêtant certaines mesures judicieuses et éclairées, compte tenu de la précarité de ses moyens. Il incombe aux Grands Commis de l'Etat d'apporter des solutions appropriées dans le cadre d'une politique macroécronomique adaptée au modèle social haitien. En conséquence, l'intégration de nos Sections Communales longtemps oubliées, dans la Planification Nationale, implique l'allocation de Fonds destinés à l'exécution de leurs Projets d'avancement. Le monopole de la collecte des taxes relève du Bureau des Contributions. Sa redistribution dépend de l'Exécutif  mais les retombées sont quasi nulles sur nos Sections Communales et nos Communes dépourvues de tout. Au moins une répartition au prorata, c'est à dire en fonction du nombre d'habitants, serait équitable.


Deux orphelins dans un Centre Communautaire
 
De telles mesures politiques permettront d'atteindre les objectifs suivants:
- ralentir l'exode rurale et la prolifération des bidonvilles dans les zones suburbaines et les périphéries de nos grandes villes,
- investir dans nos Communautés rurales des structures sociales élémentaires telles que :  école, centre de santé, hopital, place publique, gymnasium routes de pénétration etc.
- créer de l'emploi au niveau de la paysannerie haitienne par le biais de l'industrie en diminuant la pression sur les terres agricoles suite à la densité de la population.




Depuis plus de 10 ans Médecin du Monde intervient à Cité Soleil

En investissant dans nos Sections Communales et en particulier dans le savoir et le savoir-faire de nos compatriotes on finira par créer une synergie favorable à la croissance de notre économie. L'innovation industrielle dans nos Sections Communales selon les ressources propres à leur environnement représente un filon à exploiter en vue de la multiplication de l'emploi et de la sédentarisation des jeunes. Il incombe à l'Etat de faciliter le financement de l'investissement de certaines entreprises de production industrielle dans nos Sections Communales telles que distillerie, parfumerie, huilerie, savonnerie, briquetterie, tuilerie, vannerie, tannerie, vaissellerie etc. en fonction de leurs dotations respectives en facteurs de production. Les matières premières abondent partout dans la paysannerie haitienne. La BND ou Banque Nationale de Développement grâce à un Programme National de Crédit orienté serait la voix cardinale à suivre.



Au nom de leurs Communes et de nos Sections Communales nos Ediles seront habilités à contacter des prêts auprès de nos Banques pour doter leurs villes de certaines structures indispensables moyennant le remboursement progrsssif  l'actualisation des taxes à percevoir dans les marchés publics et d'autres indemnités au temps (t). Les dons ou l'aide financière des tiers seront aussi les bienvenus. La diaspora peut aussi s'impliquer dans le relèvement de leur Communauté d'origine.

Centre de Santé Communautaire
  
En matière d'illustration, définissons les étapes importantes à franchir pour concrétiser dans la glaise du réel l’exécution de deux projets communautaires dont les demandes sont les plus fortes dans nos Sections Communales :
-Ecole
-Centre de Santé 
  
Etape 1
Mise en train
Objectifs
Intervenants
Chronogramme d’exécution
-Sensibilisation de la population
- Rencontre  avec les élus de la Section Communale
-          Mairie
-          Casecs

 2 semaines

- Rencontre Communautaire
- Mairie, MSPP/ MEN
- Leaders  et Membres de la  Communauté
6 jours

Formation d’un Comité de Gestion du Projet
- Mairie,
- MSPP,/MEN
- Leaders 
 1 semaine
- Construction de l’espace physique
- Evaluation du coût du Projet de   Construction
- Bailleurs de fonds
- Conseils communautaires
- Comité de Gestion
- Exécutants
 1 semaine

- Approvisionnements
en matériels et en matériaux
- Fournitures des matériaux   à pied d’œuvre
- Salaires des ouvriers et des manoeuvres
7 mois
Etape 2
Mise en service du Centre / Ecole



Rencontre avec le personnel prestataire des soins de santé
- Ouverture officielle du Centre/Ecole
- Prise de contact avec les membres de la Section
- Reconnaissance des lieux
- Mairie,
- MSPP/MEN
- Leaders  et  Membres de la Communauté
- Personnel médical
 1 jour
Mise en place des ressources humaines
- Etablissement de nouveaux postes de rassemblement.

- Recrutement de collaborateurs volontaires.
- Administrateur du Centre de Santé/ Directeur de l'Ecole
2 mois

Etape 3

- Contrôle
- Evaluation de la qualité des soins/enseignement dispensés.

- Vérification des dossiers et la tenue de leur mise à jour.

- Pourcentage de la population desservie/Effectif de l'Ecole

- Maladies traitées

- Enquêtes menées par les Agentes de Santé dans la communauté./ Inspection scolaire départementale

- Niveau de vie des résidents/ Degré de scolarisation de la jeunesse

- Connaissance acquise au cours de l’année

- Degré de satisfaction des bénéficiaires
- Comité de Gestion
MSPP/ MEN
1 ans après l’ouverture officielle du Centre/ Ecole


Ecole Communautaire  Maranatha

Pré-scolaire Maranatha


Ecole St Patrick de Cité Soleil construite par Denis O’Brien,  PDG de Digicel.

En 2008, la Fondation Digiciel a construit 20 Ecoles au bénéfice de 7.000 enfants en partenariat avec :Food for the Poor, Catholic Relief Services (CSR), World Vision, World Food Program, Catholic Mission, Crose (Coordination Régionale des Organisations du Sud Est),  Concern et l’Organisation Internationale Initiative Développement (ID).

École Communautaire Gérard Baptiste
de Vallue (ECGBV). Petit Goâve

Ecole Communautaire de Formon

 Les constructions en béton sont très onéreuses et se révèlent très dangereuses depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Les difficultés que pose ordinairement la dotation de nos Sections Communales en Ecole, Centre de Santé, en fait de construction, peuvent être facilement contournées  en innovant le modèle d'implantation " Hirondelle" c'est à dire usinée, préfabriquée, portative, bon marché, parasismique. Une telle structure peut être transportée sur un trailer ou héliportée  en pièces détachées puis assemblées dans nos sections rurales même les plus reculées. Il suffit de préparer d'avance le parquet en maçonnerie ou en béton. Il en est de même des mobiliers. En peu de temps on peut mettre en place une Ecole, un Centre de Santé, un Atelier de production industrielle. Avec le modèle de construction "Hirondelle", en un temps record l'Education pour tous sera une réalité. Les Hirondelles peuvent aménager leurs nids partout au pays.  Ce starting solution sera à l'avant-garde de la Première Révolution de l'Education en Haiti depuis deux siècles. Il revient au Pouvoir Central de mettre sur pied un système de Gestion adapté à la topograhie sociale ambiante. La connaissance du milieu social et physique haitien est un facteur primordial à la concrétisation de son Développement. Souvent ce n'est pas la bonne volonté qui manque ni l'argent mais l'expérience de terrain. 

Construction lêgère Hirondelle parasismique usinée et transplantée rapidement

Composition des mûrs: Bois dur traité 2x4x8 + panneaux de copeaux de bois + briques

 

Panneaux de copeaux de bois pour le revêtement externe qu'on peut compresser avec les débris de bois recyclés du Tremblement de terre. Ils sont recouverts de briques en argile qu'on peut fabriquer grâce aux gisements d'argile de l'Arcahaie, Thomonde, la Chapelle etc.

Revêtement externe en briques



Dry wall pour le revêtement interne des mûrs et les plafonds qu'on peut fabriquer en Haiti grâce au gisement de gypse de St Marc.


Toiture en tuile d'argile de fabrication communautaire munie de panneaux solaires pour la distribution de l'électricité à l'école pour les ordinateurs. On peut fabriquer les panneaux
solaires en Haiti. La silice ou dioxyde de silicium de formule chimique SiO2. qui est la matière première indispensable abonde sous forme de silicates dans le sous-sol de Thiotte, particulièrement à Savanne Zombi et dans bien d'autres points d'Haïti tels que Beaumont dans la Grande Anse.

Charpentes en bois  toiture préfabriquée
transportable par trailer et héliportable
  
Ecole "Hirondelle" parasismique à deux étages

Ecole Maternelle "Hirondelle"

Les plus grands ennemis des Ecoles Communautaires sont les monopoleurs du marché du livre. Joseph C. Bernard a perdu le portefeuille du Ministère de l'Education Nationale sous leur pression. Depuis près de cent ans , ils nous filent les mêmes ouvrages imprimés sur du papier d'emballage exonéré par l'Etat. N'empêche que les prix sont exhorbitants et ne sont pas à la portée de la portion pauvre des élèves. Cependant avec les ordinateurs solaires, il est aisé de vulgariser les leçons sans dépenser un sou. A partir d'un Centre de diffusion du Ministère de l'Education Nationale, tous les élèves dans les coins les plus reculés d'Haiti peuvent recevoir les mêmes enseignements à distance d'un professeur chevronné, sous la surveillance d'un tuteur sur place. Néanmoins pour les ouvrages et les matériels indispensables on peut inaugurer le système de location gratuite ou à un prix modique aux enfants, renouvelé chaque trimestre, moyennant une indemnité annuelle en cas de perte. 

Il ne faut nullement se leurrer en tentant de brûler les étapes, la formation de notre capital humain de manière formelle et informelle  nécessite en amont la mise en place:
- d'un programme d'éducation adapté à la demande globale (nationale et internationale)
- d'un Centre polyvalent de formation professionnelle selon un système de recrutement par rotation,adapté à la demande et répondant à nos besoins afin de former nos techniciens  :
  1. professeur,infirmière auxilliaire, agent de santé,chauffeur, travailleur social etc.
  2. fabriquant de briques, carreaux de mosaique, tuile, bol de toilette, lavabo etc
  3. ouvrier pour charpente en bois, menuiserie, ferronnerie, cordonnerie, vannerie, distillerie, parfumerie, charcuterie etc
  4. électricité, téléphonie, électronique, mécanique
  5. agriculture, élevage, pêche
- d'un Centre d'apprentissage en vue d'initier nos jeunes au marché du travail dans leur domaine respectif.

Nous pouvons créer un marché interne très actif pour produire et consommer nos propres produits en élargissant  le marché de l'emploi tout en contribuant à notre croissance économique et à notre avancement social. Pour créer un véritable marché national de la main-d'oeuvre, il importe de recueillir l'avis des hommes d'Affaires haitiens tout en prenant le pouls des tendances affichées sur l'échiquier international. Avec la mondialisation, le cellulaire et l'informatique, nous vivons dans un monde sans frontière. Il est possible de préparer un cadre de qualification haitien  pour nos besoins internes mais aussi accessible à distance à tous les marchés du monde. Il suffit de choisir le bon paquet.

Le développement Communautaire par le biais du Municipalisme demeure la clé de l'émancipation de nos Sections Communales trop longtemps sous les jougs de la misère, de la maladie et de l'analphabétisme.  C'est la meilleur contribution de l'Etat pour la croissance de l'emploi et le désenclavement de nos Sections Communales. Le développement Communautaire par le biais du Municipalisme sera le témoignage irréfutable d'une osmose efficace entre les différents paliers de l'Etat tels que définis par la Constitution aux niveaux décisionnels communal et national. 

Jean Erich René 
Ing. Agronome
erichrené@bell.net

Ottawa le 14 juin 2011

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