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Le défi est de taille, venez le relever avec nous!

Nous sommes un parti d’avant-garde résolument progressiste et profondément attaché aux valeurs démocratiques. Nous sommes très attentifs aux mutations profondes que connait notre pays. Notre ambition est de contribuer avec toutes les forces de résistance démocratique à structurer le combat de la classe politique en y apportant davantage de dynamisme et de rigueur, dans le respect total des exigences de probité, des valeurs morales et en y intégrant tous les aspects relatifs à la modernité.

Notre credo est l’organisation, encore et toujours de l’organisation. Nous participons à la structuration de ce parti parce que nous aimons ce pays ; nous voulons et nous pouvons être utiles à nos compatriotes. C’est donc pour notre pays, pour notre Famille et pour Haïti que nous voulons construire ce parti. Nous sommes le parti de l’Union, de la Paix et du Changement. Si le pays nous fait confiance, ensemble, dans la paix retrouvée et dans une foi inébranlable en notre Nation, nous ferons de chaque Haïtien, de chaque Haïtienne, de tous les Haïtiens, des Hommes et des Femmes heureux et prospères dans une Haïti vraiment à la hauteur de son histoire.




Et si les Haïtiens décident de reconstruire Haïti
!

CATEL Jean Audan est né le 24 avril 1961. Père de quatre enfants, dont trois garçons et une fille. Il a exercé le journalisme, puis des Etudes de médecine à la (UASD) Université autonome de Santo-Domingo, République Dominicaine qu’il a abandonnée pour se rendre à Paris. De là étant, après avoir bouclé avec mention son deuxième cycle universitaire, il rédige actuellement une thèse pour l’obtention du titre de docteur es lettres et sciences humaines à l’Université de Cergy Pontoise. Il est professeur de lettres, d’histoire et de géographie en lycée professionnel à Paris.

Un Sens et une Vision : deux éléments clés dans la reconstruction d’un pays réconcilié avec lui-même.

En raison du grand banditisme généralisé par la flagrante dégradation du vivre ensemble dans la République fait qu’aujourd’hui notre société n’a plus de sens. C’est ce sens qu’il faut reconstruire qui explique la rédaction de ce livre. C’est là que l’ensemble des citoyens responsables et les politiques ont un rôle important à jouer. Les populations entières qui vivent dans la misère absolue, dans la peur permanente à cause de l’insécurité et d’autres formes de violences, attendent de ses représentants des réponses dans le domaine de la sécurité publique, de l’économie, de l’éducation, de la croissance démographique, de la santé publique, le respect du droit de la personne, le rétablissement de l’autorité de l’Etat par l’affermissement de nos institutions, le respect de l’environnement par le déclenchement d’une vaste campagne nationale de reboisement dénommée « konbit nasyonal pou plante pye bwa nan tout peyi-a ».

C’est une certaine manière de redonner espoir à nos concitoyens et de provoquer du coup un sursaut national pour jeter la base d’un développement durable dans le pays. Aussi bien, dans le temps, je me souviens avoir monté à dos d’âne pour aller me baigner dans les « rigoles », parce que l’eau coulait à flot dans le pays. Maintenant, il ne reste plus rien de tout cela et la misère emporte les habitants par centaine de milliers dans la tombe. Dans chaque visage et dans chaque regard, on ne voit que de la désolation, la peur du lendemain qui est aussi la peur de se foudroyer par la faim à cause de la sécheresse.

Comment pourrai-je rester insensible aux cris du désespoir de toute une population qui m’a vu grandir, qui m’a vu faire mes premiers pas, balbutier mes premiers mots ? C’est cette population, parfois une sœur, une cousine, une tante, des proches parents, parfois un ami d’enfance, un condisciple de classe et le reste de la communauté que je vois mourir de toutes sortes de privations, parfois par manque de nourriture. Alors, je me demande pourquoi n’est-il pas bon d’essayer quelque chose pour donner du sens à l’existence par la mise en application de la vision que j’ai toujours eue et que j’ai encore pour le lieu de ma naissance et du pays dont je suis fier de porter la nationalité.

Je me demande aussi, à quoi sert d’avoir des diplômes et bourré de connaissances si on laisse son peuple sombrer dans la misère ? Je dis l’homme intelligent doit être au service des siens et de savoir ce pourquoi il est venu au monde. De ce fait, il doit incarner l’espoir là où il n’y a plus. De même après sa disparition, il faudra bien qu’on dise de lui qu’un homme utile était passé par là. Il doit être un accompagnateur, celui qui propose, qui mobilise la population dans l’action au profit d’une cause. C’est cet homme averti, l’enfant du pays, qui revient vers sa population pour se mettre à son service, pour servir et non pour être servi. C’est pour vous servir que je vous demande de partager avec moi les réflexions que voici et c’est aussi une certaine manière de prendre part aux combats pour une société de paix et plus juste.

Construisons la République pour que vive la nation!

CATEL Jean Audan

Pour une Haiti à la Hauteur de son histoire.

dimanche 6 novembre 2011

Il faut fixer les responsabilités.

Il faut fixer les responsabilités
Jean Erich René
erichrene@bell.net       
 4 novembre 2011




Les événements de la vie privée sont complètement différents des manifestations de la vie publique, surtout lorsqu’on occupe de hautes fonctions. Président, Sénateur, Député etc. doivent avoir un comportement à l’abri de tout reproche. Les Grands Commis de l’État sont le point de mire de tout le monde, surtout quand le scandale arrive. S’ils sont foirés c’est la dérive totale du Corps Social. Sur le plan des normes administratives tout le monde doit respecter le code d’éthique. Nos dirigeants politiques ne sont pas affranchis des prescrits de la loi. En conséquence, ils doivent suivre la ligne cardinale, s’ils ne veulent pas donner l’impression d’être des parvenus et devenir la risée publique.

Le Président Michel Joseph Martelly, par son comportement débonnaire, mine de rien, devient le comble du mépris de la majorité des observateurs déçus. Descendre son pantalon, en pleine réunion, pourquoi faire  ? C'est de la folie furieuse! L'information est tombée comme une bombe de la bouche du Sénateur Moïse Jean Charles, le jeudi 3 novembre, en pleine séance parlementaire. Il a cité le Président du Sénat comme témoin oculaire. Le cas est clinique et dénote typiquement un délire caractéristique d'un trip sous l'effet d'un hallucinogène. Martelly s'est complètement disqualifié dans sa conduite à la Direction des Affaires de l'Etat, en donnant raison à ses détracteurs. Placés à des échelons différents de l’Appareil Étatique, les membres du Gouvernement ont pour mission d’assurer son bon fonctionnement. Il n’y a pas de duplication de tâches puisque les rôles ne sont pas les mêmes. Alors d’où vient cette confrontation qui démobilise toute une nation ?

  Shérif fais-moi peur
La griserie est un mal commun aux rastaquouères. L’impolitesse chez certains responsables et la soumission aveugle des autres n’expriment que le vide  de leurs personnalités. Lorsqu’on a entre les mains les destinées d’une nation on doit dominer ses nerfs et éviter les réactions primaires. Pour avoir le respect de ses subordonnés on doit avoir le courage de sa politique. La bienveillance du chef est le garant de son autorité. Quand la confiance est partie son ascendance fond comme du beurre au soleil. L’arrestation du Député Arnel Bélizaire, le 28 octobre 2011, est une pierre lancée dans la mare aux crapauds  et qui met définitivement à l’index toute la faune aquatique.
           Félix Léger
Parquet de Port-au-Prince


On ne peut pas parler d’État de droit là où les lois de la République ne sont pas respectées. La loi est de stricte interprétation et les considérations personnelles sont mal venues. Peut-on se référer à la prière pour chasser les vagabonds. La raclée infligée aux vendeurs du Temple par Jésus est l'exemple le plus convaincant. Si le Président Michel Martelly comme Pilate se lave les mains de ce gâchis administratif, tandis que les soldats romains achèvent sans remords leurs forfaits au golghota, alors on se demande qui contrôle les ficelles du pouvoir. Il est quasi impossible que le 56e Président, quoique en voyage de santé, ne soit pas  au courant des décisions aussi importantes , d’autant plus qu’il est placé en amont de cet éclatement par ses  flamboyantes déclarations antérieures. Par ailleurs la fréquence des visites médicales du 56e  Président d'Haïti aux USA depuis sa prestation de serment, laisse planer des doutes sur son bulletin de santé et sa capacité mentale à diriger la Barque Nationale.
      Josué Pierre Louis
      Ministre de la Justice

L’esquive spectaculaire du Président Michel Martelly précipite au milieu de la fournaise ses subalternes comme agneaux sacrificiels pour apaiser la colère de la population haïtienne. En dépit de toutes les stratégies  de défense, personne n'est dupe. Le Ministre de la Justice et le Secrétaire d’État des Affaires Étrangères sont ciblés. Josué Pierre Louis ne peut prendre aucun exit. Qui a donné l’ordre de mettre la main au collet du Député Arnel Bélizaire à l’Aéroport. Pourquoi le salon diplomatique a été interdit au Président de la Chambre des Députés mais accessible au Président du Sénat? Qui trompe qui? 
       Mario Andrésol
    Directeur de la PNH


L’ironie de l’histoire c'est que  la hiérarchie politique tente de se dédouaner de ses implications dans le dossier. Les policiers qui ont exécuté le mandat sont  les fautifs  les plus en vue et aussi les plus évidents. Selon les Règlements de Discipline Générale de la PNH, un policier n’a pas le droit d’exécuter un ordre manifestement illégal. Or le Président Michel Martelly a déclaré que l’arrestation est illégale et par surcroît la Présidence n’y est pour rien.Il appert  que certaines têtes vont tomber. Garry Desrosiers,  Porte parole adjoint de la Police, 2 jours avant l'arrestation  avait déclaré ouvertement que : « La Police est prête à exécuter les ordres de la Justice sans état d’âme »Il s’agit d’un accroc au  Code de déontologie de la Police Nationale qui stipule :
         Michel-Ange Gédéon
Directeur Département de l'Ouest
« La police nationale concourt, sur l'ensemble du territoire, à la garantie des libertés et à la défense des institutions de la République, au maintien de la paix et de l'ordre public et à la protection des personnes et des biens.
La police nationale s'acquitte de ses missions dans le respect de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, de la Constitution, des conventions internationales et des lois.
La Police Nationale est organisée hiérarchiquement. Sous réserve des règles posées par le code de procédure pénale en ce qui concerne les missions de police judiciaire, elle est placée sous l'autorité du ministre de la Justice. »
L’arrestation du député Arnel Bélizaire n'est pas du tout le fait du hasard. Elle a été l’objet d’une planification impliquant en toute logique:
1.     Le Directeur Général de la PNH Mario Andrésol
2.    Le Directeur  de la DCPJ- BLTS  Godson Aurélus
3.    Le Directeur Départemental de l’Ouest Michel-Ange Gédéon
4.- Le Porte parole adjoint Garry Desrosiers responsable de la communication.   
           
            Godson Aurélus
Direction Centrale Police Judiciaire

De qui les agents du CIMO et du Swatt Teem, présents à l’Aéroport ont-ils reçu leur ordre ? Certainement des ministres de la Juscice et des Responsables de la PNH. Ils sont tous sujets à révocation. Le militaire n’est pas responsable de ses actes dans l’exercice de sa fonction parce que son obéissance est aveugle tandis que l’obéissance du policier est passive.
      Garry Desrosiers
   Porte-parole adjoint


Selon la formation reçue à l’Ecole de Police, tous les agents de la PNH, bien imbus de leurs tâches, savent crânement qu’ils sont tenus de se conformer aux instructions de l'autorité sauf quand l'ordre donné est illégal. Le subordonné  a le droit de faire part de ses objections à l'autorité qui lui a donné l'ordre en mettant en évidence son caractère illégal. En cas de force majeure le policier peut exiger un ordre écrit parce qu'il est dûment responsable de ses actes. La Police Nationale d'Haïti n'est pas un bordel. Les Policiers ne sont pas des prostitués. Il n'y a pas que le Ministre de la Justice Me Josué Pierre Louis qui soit concerné. Les chars de la Minustah étaient aussi à la parade. Les soldats de l'ONU n'oseraient jamais participer à cette opération d'envergure sans l'ordre écrit  du Ministre de l'Intérieur et/ou sur demande expresse du Président de la République. Toute la chaine de commandement de la PNH est impliquée. Le PM Garry Conille, complètement éclipsé, encore à l'eau nu, est gaga et ne comprend rien de ce qui se passe autour de lui. Que vient-il faire dans cette galère? Avec un Etat Major de la Police qui évolue en marge de la déontologie pour conserver leurs postes, la Société Civile est exposée à toutes les exactions du pouvoir. Va-t-on passer 5 ans dans un tel cafouillis. Il faut fixer les responsabilités.

A lire prochainement: Requiem pour un Roi fou.